Achetez cet article issu de nos LivresLes troubadours d'aliénor collection "le club des aventuriers de l'histoire" RO30341430 Caractéristiques détaillées Référence RO30341430 ISBN 10 1094132527 ISBN 13 979-9-1094-1325-2 EAN 13 9791094132524 Classement Dewey 843,0692 Fiche créée le 04/06/2021 Description Hachette Jeunesse. 2018. In-12. Relié. Bon état, C... Plus d'informations. Commander ce produit En stock du même auteur 10,95 € 10,95 € 14,90 € 14,90 € 10,95 € Description du produit Les troubadours d'aliénor collection "le club des aventuriers de l'histoire" par Levy marc, hinder carine Hachette Jeunesse. 2018. In-12. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Environ 20 pages. Nombreuses illustrations en couleur, dans et hors texte.. . . . Classification Dewey d'enfants Informations Supplémentaires Collection "Le club des aventuriers de l'Histoire". Classification Dewey d'enfants Vos derniers articles vus L'historique de vos consultations a été effacé. Souhaitez vous continuer à sauvegarder vos consultations ?
Nosaventuriers en voitures anciennes sont partis ce matin vendredi 30 Septembre vers 8h30 en direction de la Corse. Le rendez vous avait lieu à Ecommoy à l’entrée de l’autoroute A28. Six voitures étaient au départ. Bon voyage les amis. Aujourd’hui 2 Octobre le groupe VEM est prêt à embarquer pour une bonne nuit à bord du bateau
Un texte de Daniel Lefebvre L’histoire qui entoure la création de la sortie sociale du printemps se perd dans la nuit des temps. Certains membres diraient même que cet évènement a toujours existé. Cette journée festive est tellement ancrée dans les traditions du club que seule une pandémie pouvait en venir à bout. Dès qu’elle en a eu l’occasion, nous l’avons vue renaître de ses cendres, telle un phénix qui descend une rivière tumultueuse en canot. Cette année, l’histoire de cette sortie commence au début de mars, quand la santé publique annonce que le retour à la normale est prévu pour le début avril. Alors, en vitesse, il a fallu trouver une date, une rivière navigable, un sentier de randonnée ouvert, une route pour pédaler et une piste de danse pour festoyer comme le veut la tradition. Trouver des volontaires pour organiser toutes ces activités n’a pas été difficile. En plus du CA qui a organisé la soirée, Paul Graton et Marcel Vincent se sont occupé de la portion vélo, Daniel L’Héritier a pris en charge la randonnée et Mireille Sayad, le canot. Comme vous vous en doutez, on a beau prévoir et planifier, c’est la météo et la Covid qui ont le dernier mot ! Pour ce qui est de la Covid, ma blonde l’a attrapé 10 jours avant le social du printemps. Le samedi matin, on se fait des tests rapides pour voir si on peut participer à cette journée. Après 15 minutes d’attente, nous constatons les résultats négatifs. Youpi, on peut y aller ! Ça n’a pas été aussi facile du côté de la météo. Le samedi matin, le thermomètre indiquait un vrai -9 degrés. La sortie de vélo a donc été annulée. Pour la randonnée, c’est le dégel qui a compliqué la vie à Daniel, notre gentil organisateur. En effet, à la suite d’une série de recherches, on apprend que la plupart des sentiers dans les Laurentides sont fermés pour cause de dégel. Seul le parc Dufresne à Val-David demeure ouvert pour la fin de semaine. Après deux ans d’attente, c’est le samedi 23 avril 2022 vers 10h que les activités du social du printemps commencent. Pour nos canoteurs, ça débute par un bon placotage en déchargeant les canots, car les Aventuriers sont heureux de se retrouver. S’en suivent navette et mise à l’eau en trainant les canots dans la neige sur une vingtaine de mètres. Enfin, les douze canoteurs s’élancent dans huit canots sur la rivière Simon. Au départ, la rivière serpente calmement. Le courant au ralenti les entraine. Le ciel est bleu, c’est bon de se retrouver en pleine nature. Par la suite, les canoteurs pratiquent leur souplesse en faisant du limbo en canot pour passer sous les ponts qui enjambent la rivière, niveau d’eau élevé oblige. Au dîner, que de bavardages ; c’est bon de retrouver nos amies. En après-midi, le courant de la rivière accélère, il y a plus de rapides, niveau 2 et 3 et pour finir, quelques dessalages sans conséquences graves. Peu importe la rivière, il y a toujours une fin. Ici, c’est un seuil suivi de gros rapides qui oblige les canoteurs à sortir de l’eau. Qu’à cela ne tienne, nos canoteurs ont bien hâte de retrouver la gang pour la soirée. Pour nos 24 randonneurs, le rendez-vous est à 12h30 au départ des pistes dans le parc Dufresne à Val-David. Certaines sections de piste plus ensoleillées sont sur terre boueuse, celles plus à l’ombre ont encore quelques centimètres de neige durcie. Encore ici, les Aventuriers, trop heureux de se retrouver, compétitionnent avec le chant des oiseaux en placotant allègrement. Les nouveaux membres y ont trouvé une belle ambiance. Après une dizaine de kilomètres, en passant par le sommet du mont Condor Est et le pied du mont King ou on fait une pause casse-croûte, le temps est venu de retrouver la gang pour la soirée sociale qui se tient à la salle communautaire de Sainte-Adèle. A 16h, j’arrive à la salle communautaire. Déjà quelques Aventuriers sont sur place. En deux temps, trois mouvements, les tables sont disposées pour le souper et pendant que Mathieu installe le système de son, Mireille prépare l’ordinateur pour le diaporama et la vidéo surprise. Pas besoin de vous dire que ça placote, ça jacasse, ça jase… Bien entendu ça parle activités de plein air. On apprend que notre ami Jacques Girouard a réalisé 300 jours de sortie plein air dans l’année 2021, sûrement un record à battre ! Pour la bouffe, le CA a dû opter pour des repas en famille ou en bulle amicale. Pas de potluck, pandémie oblige ! Pendant le souper, des diapositives mettant en vedette des Aventuriers défilent sur l’écran. Après le mot de bienvenue du président, on présente les membres du CA et on s’attarde sur le sujet chaud de l’heure les assurances du club. Daniel, notre président, dresse un portrait de la situation. Michelle, notre trésorière, et Marcel Vincent apportent des précisions et répondent aux nombreuses questions. À la fin de ce processus, notre vice-présidente, Rachel, fait remarquer à l’assemblée que toutes proportions gardées, une année de plein air avec le club des Aventuriers ne coûte pas beaucoup plus cher qu’un bon souper dans un bon restaurant. Imaginez une année de plaisir pour le prix d’une soirée de gourmandise ! Après le propos judicieux de Rachel, nous arrivons à la surprise de la soirée, soit un film qui nous présente les hommages rendus à Marcel Vincent pour ses 65 ans. Marcel accueille le film et les témoignages avec émotion. Il est vrai qu’il a déjà été deux fois président, qu’il s’implique encore au niveau du comité de promotion, qu’il donne des formations en vélo et en ski de fond, en plus d’organiser une dizaine de sorties par année. Mais ce qui démarque le plus Marcel, c’est sa personnalité ; il est généreux, disponible et respectueux. La soirée se poursuit avec les tirages de cartes-cadeaux. Cette année, on fait tirer deux cartes pour les membres inscrits, deux pour ceux qui ont inscrit une activité au calendrier et trois autres comme prix de présence. Cette belle soirée se termine avec de la danse sous la direction musicale de Mathieu. Quoiqu’encore affublés de nos masques, on s’en donne à cœur joie et on en profite pour se délier les jambes. Même moi, malgré mon accident de ski, je laisse tomber ma canne pour une petite steppette! Ce sont 42 membres du club des Aventuriers qui ont passé une belle journée de plein air et une magnifique soirée sociale. Merci aux organisateurs et aux participants ! Votre CA vous lance un défi Depuis plusieurs années, le social du printemps se déroule dans les Laurentides. Pour l’an prochain, on vous met au défi de trouver sur la rive sud une rivière navigable, un sentier de randonnée ouvert, une route pour pédaler et une piste de danse pour festoyer comme le veut la tradition. Envoyez vos propositions à la présidence ! Daniel LefebvrePrésident du club des AventuriersDaniel est membre du Club de longue date et signe cet article.
RésuméCléa, Mehdi, Yoko et Georges ont un super-pouvoir : grâce à une phrase magique connue d'eux seuls, ils peuvent se transporter en un clin d'oeil à l'époque de leur choix ! Aujourd'hui : au temps des frères de Montgolfier
Un texte de Marcel Vincent Bonjour chers aventuriers et aventurières, Le 23 avril dernier, lors de la soirée du social printemps, j’ai été très surpris que l’on présente la vidéo que j’avais reçue lors de mon anniversaire. Cette vidéo produite de façon très professionnelle par Daniel Lefebvre notre président, a été alimentée par différentes vidéos de membres pour me souhaiter bonne fête et me témoigner leur appréciation pour mon implication dans le Club. Également, on retrouve dans cette vidéo des photos de différentes activités de plein air que j’ai réalisées dans le Club depuis plus de 20 ans, agrémentée d’une bonne bande sonore. Que du travail accompli par certains d’entre vous. C’est tout simplement incroyable. Lors de la diffusion de la vidéo, j’ai été pris de court et n’ai pas souligné à juste titre tous les témoignages reçus et remercié les acteurs principaux qui ont organisé cet hommage lors de ma fête et de cette soirée. De plus, j’ai aussi reçu 4 autres vidéos de membres qui n’avaient pas pu être intégrées à la vidéo hommage n’ayant pas été envoyées dans les délais. Ainsi, un merci à Daniel L’Héritier qui a toujours les mots justes, au trio de l’humour Chantal Gobeil, Annie Dessureault et Kate Alexander, à Marie Claude St-Pierre pour son témoignage bien senti, et à celui d’Alain Serein, un ancien membre qui a pris le temps de me faire ce petit coup de chapeau. Je tiens aussi à souligner tous les autres membres, une bonne dizaine qui m’ont fait parvenir des témoignages écrits qui m’ont été remis dans une écope. Les témoignages écrits reçus à mon anniversaire J’en profite donc pour remercier Jacques Chaput notre super GO gentil organisateur qui est l’initiateur et le coordonnateur de cette belle démarche de reconnaissance ainsi que ses complices, notamment ma conjointe Carole qui a su garder le secret et transmettre de nombreuses photos. Merci à Monique Bélanger qui est venue livrer les témoignages écrits et encore une fois à Daniel Lefebvre qui a produit la superbe vidéo qui regroupe une dizaine de témoignages de membres. À vous tous, un GRAND et IMMENSE MERCI au plus de 25 personnes impliquées. Honnêtement, j’ai vraiment été très touché par autant de témoignages d’amitié, d’appréciation et de reconnaissance. Je l’apprécie grandement et j’avoue avoir ressenti beaucoup d’émotion. Comme disait une comédienne dans la série humoristique Les beaux malaises de Martin Matte C’est trop pour moi ». Encore une fois…merci Mais j’aimerais ici vous expliquer d’où me vient cet intérêt pour notre groupe. Depuis le premier jour où j’ai participé aux activités, je trouvais enfin un club de plein air comme celui que j’aurais aimé mettre sur pied quelques années auparavant. Faut dire que j’avais déjà mis sur pied un club de course à pied et je savais tout le travail que cela exigeait. De plus, étant travailleur communautaire à temps plein, effectuant un retour aux études et étant impliquer au niveau communautaire, je n’avais plus de temps à consacrer à la mise sur pied d’un club de plein air comme je l’aurais souhaité. C’est quelques années plus tard, après avoir fondé une famille que j’ai eu la chance de mettre la main sur un dépliant de notre Club. Quelle découverte! Une belle communauté de pratiquants d’activités de plein air variées toutes saisons avec des gens d’expérience et un souci de transfert de connaissances se communiquant par de l’accompagnement, des formations, des notions de sécurité, un esprit communautaire etc. Après quelques semaines d’activités, de nouvelles amitiés avec des personnes ayant de belles valeurs de partage, d’entraide et de respect de l’environnement se fut comme une révélation, le bonheur c’est le club de plein air Les Aventuriers et cela continu depuis 25 ans. Pour conclure, les précieux témoignages que j’ai reçus vont m’habiter toute l’année pour ne pas dire toute ma vie. Que d’Amour. Je souhaite donc longue vie aux Aventuriers et au Club. C’est un privilège de vous côtoyer. Au plaisir de vous revoir lors d’une de nos activités pour poursuivre ce bonheur. Marcel Vincent Un vieux d’après le gouvernement fédéral mais au cœur jeune !
Explicationdes mots difficiles : Les Pyrénées : ce sont les montagnes qui séparent la France de l’Espagne. Une truite : c’est un poisson de rivière. Une marmotte : c’est un rongeur de la taille d’un petit chien qui vit en montagne et qui hiberne dans son terrier pendant l’hiver. Un vautour : c’est un oiseau rapace avec de très grandes ailes et un long cou, qui se nourrit d
< Retour à la thématique Connectez-vous +10pts * champs obligatoires Pas encore inscrit ? Créez dès maintenant votre compte pour participer au Kinder Time - Générateur de bons moments, et profiter des avantages exclusifs du Club Kinder. Créer mon compte Explication des mots difficiles Les Pyrénées ce sont les montagnes qui séparent la France de l’Espagne. Une truite c’est un poisson de rivière. Une marmotte c’est un rongeur de la taille d’un petit chien qui vit en montagne et qui hiberne dans son terrier pendant l’hiver. Un vautour c’est un oiseau rapace avec de très grandes ailes et un long cou, qui se nourrit d’animaux morts. Un torrent c’est un cours d’eau de montagne, plutôt rapide et irrégulier.
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LeClub des aventuriers de l'histoire, 6 titres Relié – 1 janvier 2018 de Marc Levy et Carine Hinder (Auteur) Relié — Éditeur Hachette Jeunesse Date de publication 1 janvier 2018 Voir tous les détails Livres scolaires et parascolaires Découvrez notre sélection de la
À l’excitation succède une pointe de déception Je ne la trouvai ni aussi grande ni aussi peuplée que je m’y étais attendu, son commerce est bien moins considérable que ne le publie la renommée […] Je ne rencontrai dans les rues de Temboctou que les chameaux qui arrivaient...À l’excitation succède une pointe de déception Je ne la trouvai ni aussi grande ni aussi peuplée que je m’y étais attendu, son commerce est bien moins considérable que ne le publie la renommée […] Je ne rencontrai dans les rues de Temboctou que les chameaux qui arrivaient de Cabra l’avant-port de la ville, NDLR chargés des marchandises apportées par la flottille, quelques réunions d’habitants assis par terre sur des nattes, et beaucoup de Maures couchés devant leur porte, dormant à l’ombre. Tout respirait la plus grande tristesse. » Une gravure ancienne représentant la cité de Tombouctou, près de la boucle du Niger, dans le Mali actuel. BNF Le premier Blanc à DjénnéUn mois plus tôt, le voyageur a été plus impressionné par Djénné aux rues animées par ce grand concours d’étrangers venant de toutes les parties du Soudan ».Au carrefour des routes du sel du Sahara et de l’or de l’Afrique intérieure, cette ville de marché, dominée par sa grande mosquée et où aucun Blanc n’était jamais venu avant lui, est déjà , souligne le Charentais-Maritime Alain Quella-Villéger dans sa biographie de l’explorateur 2, une vieille capitale du monde noir préislamique où se croisent les ethnies du delta intérieur Dogons, Peuls, Bambaras, pêcheurs bozo et commerçants berbères ». Portrait de René Caillié par Amélie Legrand de Saint-Aubin 1830 Société de géographie de Paris/Musée du quai Branly Mais pas une fois, durant ses 545 jours de pérégrinations, Caillié ne se trahitVêtu d’une coussabe » qu’il appelle son costume arabe », le visage buriné par sa longue marche, Caillié voyage à couvert sous l’égide de Mahomet ». Il l’avoue Je n’ai dû ma survie qu’à mon travestissement. » Car l’hostilité envers les Blancs et les chrétiens est répandue. Et le Français sait qu’en 1826, l’explorateur écossais Laing, qui voulait descendre le Niger jusqu’à l’embouchure, a été assassiné par une tribu maure pour avoir refusé de se convertir à l’islam après avoir passé trente-huit jours à Tombouctou. S’il veut entrer dans l’histoire, Caillié sait qu’il devra rentrer vivant de la légendaire route pour La MecqueIl ne séjourne que treize jours dans la perle du désert ». Le temps de souffler et de noircir de notes et de croquis, comme il le fait dans tous les lieux traversés, les feuilles de papier qu’il cache sous des pages du Coran. On n’est jamais trop prudent. L’été est déjà écrasant mais une caravane s’ébranle et la prochaine partira dans trois mois. Or impossible de s’aventurer seul sur les pierrailles et les dunes infinies. La partie de l’odyssée qui va le mener à Tanger par Taoudenni et Tafilalet ne sera pas la moins dure, dans ce désert de la soif où le pèlerin, désormais sans ressources, est à peine mieux traité qu’un tiquent devant sa pâleur mais sa pratique de l’arabe, de maints dialectes africains, et sa connaissance du Coran emportent la pas une fois, durant ses 545 jours de pérégrinations, Caillié ne se trahit. À ses interlocuteurs et protecteurs, musulmans ou non, il débite la même histoire né de parents arabes en Égypte, il fut rapatrié en France par l’armée de Bonaparte, puis embarqué de force pour le Sénégal où il fut affranchi, cherchant désormais à retrouver sa famille au bord du Nil et à faire le pèlerinage à la Mecque. Certains tiquent devant sa pâleur mais sa pratique de l’arabe, de maints dialectes africains, et sa connaissance du Livre saint de l’islam emportent la conviction. Un timbre à l’éffigie de l’explorateur à l’occasion du 180e anniversaire de sa naissance en 1979. Poste Malienne Fils de bagnard et Robinson »Le piéton mahométan est pourtant bien français, né à Mauzé Deux-Sèvres, entre Niort et la côte charentaise, le 19 novembre 1799. Fils d’un ouvrier boulanger, il a vu son père, condamné pour un maigre larcin, partir puis mourir au bagne de Rochefort, ville où s’éteint aussi sa mère alors qu’il n’a que 12 ans. Élevé par son oncle et sa grand-mère, l’école n’est pas son fort, mais la lecture est un refuge. On raconte que Robinson Crusoé » l’a fasciné. Mais si l’adolescent rêve de grand départ, n’est-ce pas aussi pour fuir une pesante histoire familiale ? Sur le même sujet Patrimoine en Charente-Maritime découvrez le monument de l'explorateur René Caillié Chaque jour, la rédaction de "Sud Ouest" vous présente un trésor du patrimoine architectural ou naturel de la Charente-Maritime propice aux visites même en cette période de crise. Des lieux "ouverts aux quatre vents", accessibles à tous gratuitement et dans le fameux rayon des 100 km. Aujourd’hui, le monument de l'explorateur René Caillié 1799-1838. Sur le même sujet Les grands aventuriers du Sud-Ouest notre dossier Ils étaient explorateur, astronome, aviatrice ou même pirate et ont voyagé aux quatre coins de la planète… Découvrez l’incroyable destin de sept aventuriers originaires du Sud-Ouest ou qui s’y sont installés C’est en domestique d’un officier de marine que Caillié a embarqué à 17 ans sur la Loire », avec l’escadre qui part de Rochefort à la reconquête du Sénégal et dont l’un des navires, la Méduse », est passé à la postérité pour son naufrage et son radeau livré à l’anthropophagie, immortalisé par le peintre Géricault. Célèbre aussi pour avoir transporté Gaspard Mollien, qui va vite s’illustrer par la découverte des sources du Niger, du Sénégal et de la Gambie dans le massif du Fouta pauvres sandales, parfois pieds nusTenaillé de la même envie de découvrir et décrire l’Afrique inconnue mais pauvre et sans relations, Caillié voit l’horizon s’éclaircir en 1824 lorsque ayant amassé un petit pécule, il relève le défi de la Société de géographie qui offre 10 000 francs à celui qui reviendra de Tombouctou. Entre-temps, après des traversées aux Antilles, le Mauzéen a fait un premier et périlleux voyage chez les Maures Braknas où il a appris l’arabe et le dur métier d’explorateur. Cette maison de Tombouctou porte une plaque commémorative. René Caillié est réputé y avoir vécu pendant les journées du printemps 1828 qu’il a passées dans la cité caravanière. Wikimedia En pauvres sandales, parfois pieds nus, sa marche vers Tombouctou est tout sauf triomphale. À Tiémé, miné par les fièvres et le scorbut, il s’arrête cinq mois et cède au désespoir Qu’on s’imagine ma situation, seul dans l’intérieur d’un pays sauvage, couché sur la terre humide, n’ayant d’autre oreiller que le sac de cuir contenant mon bagage, sans médicaments. »Autodidacte sans œillères, un précurseur de l’ethnographieSa moisson d’observations sur les paysages, les coutumes et la vie matérielle des peuples rencontrés n’en est que plus remarquable, faisant de cet autodidacte sans œillères un précurseur de l’ethnographie. Le Charentais-Maritime Alain Quella-Villéger est l’auteur d’une biographie de René Caillié publiée en 2012. Jean-Pierre Sarazin De retour en France, la publication de son Voyage à Tombouctou » fait grand bruit, mais pâtit de la polémique avec les Anglais qui minimisent ses découvertes. Décevante, la cité caravanière éclipse pourtant l’ensemble d’un récit d’une grande richesse. Miné par les fatigues, Caillé meurt à 39 ans, en Charente-Maritime. Non sans avoir échafaudé plusieurs projets pour reprendre ses explorations africaines.1 Soudan » désignait à l’époque l’Afrique noire subsaharienne au sens large.
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