5recettes parfaites pour le pot de départ de vos collÚgues Par Marie-Rose DominguÚs, Publié le 20/02/2019 Partager Une ou un collÚgue quitte l'entreprise, elle ou il s'en va vers d'autres aventures, part en congé mat ou
Comment organiser un pot de dĂ©part en retraite rĂ©ussi ? Les mots de celui/celle qui part en retraite Les mots des collĂšgues Un livre d’or de dĂ©part en retraite Une affiche Ă  empreintes de dĂ©part en retraite Une affiche Ă  complĂ©ter pour la retraite Un livre d’or de retraite original Le livre d’or le plus original et le plus Ă©mouvant Texte et citations pour un dĂ©part en retraite
 Desproges, Hugo, Dac, Audiard
 Un cadeau pour le dĂ©part en retraite Comment organiser un pot de dĂ©part en retraite rĂ©ussi ? Qui organise ? Celui qui part ou ses collĂšgues ? chaque entreprise a ses usages mais le plus sympa, c’est d’ajouter une dose d’inattendu Ă  un pot de dĂ©part organisĂ© par celui / celle qui part. Certaines personnes souhaitent ne pas fĂȘter un dĂ©part
il faut le respecter et donner des gestes d’amitiĂ© discrets mais sans les nĂ©gliger. Ne pas organiser de pot ne doit pas vouloir dire ne rien dire ou ne rien montrer de son affection Ă  celui / celle qui part. Quand organiser le pot de dĂ©part ? La encore, c’est la culture de l’entreprise qui prime. Dans certaines entreprises, les jeunes retraitĂ©s sont fĂȘtĂ©s en fin d’annĂ©e. Ce qui n’empĂšche pas d’organiser un petit Ă©vĂ©nement le jour du dĂ©part effectif. OĂč organiser le pot de dĂ©part ? Selon l’attachement qu’on a ou pas Ă  l’entreprise, on restera sur son lieu de travail ou bien on proposera un lieu extĂ©rieur, qui permet d’inviter vraiment qui ont veut. Comment animer le dĂ©part ou le pot de dĂ©part ? Des mots, des cadeaux, un verre de l’amitié c’est le tryptique habituel. On peut y ajouter une dĂ©co si on voit les choses en grand. Les mots de celui/celle qui part en retraite Celui / celle qui part aura peut-ĂȘtre envie de faire un petit discours son parcours dans l’entreprise, ce qui l’a marquĂ©, ce et ceux qu’elle a apprĂ©ciĂ©, ce qu’elle emporte et comment elle envisage sa retraite. Nous ne sommes pas aux oscars mais remercier permet de partir sur de belles Ă©motions. Oublier absolument les mots de ressentiments au moment d’un dĂ©part. Ils vont colorer la nouvelle vie qui commence alors qu’il vaut mieux clore ce chapitre le plus positivement » possible. Les souvenirs se trieront tout seul et rien ne sert de remuer les moments les plus oubliables dans un moment festif. Les mots des collĂšgues les mots des collĂšgues s’écrivent traditionnellement sur une grande carte Ă  signer, qui vient en quelque sorte prouver qu’on s’associe au cadeau de dĂ©part. La carte est trop grande, ou trop banale, ou trop remplie, ou trop vide
et les collĂšgues ont gentiment posĂ© une signature et un petit mot insipide. La carte de dĂ©part en retraite devient une formalitĂ©. Alors que les collĂšgues ont tant Ă  dire ! Leurs mots seront de merveilleux cadeaux, pour peu qu’on trouve un moyen ludique de les rĂ©colter et de les mettre en forme. Un livre d’or de dĂ©part en retraite Si vous voulez rĂ©colter des messages, il faut voir plus grand que la carte Ă  signer. Nous proposons des livres d’or originaux pour que chacun trouve la place pour ses mots Une affiche Ă  empreintes de dĂ©part en retraite Vous connaissez le principe. Les invitĂ©s au pot vont tremper un doigt dans l’encre et faire une empreinte sur une affiche. ton dĂ©part en retraite, on y Ă©tait » ! La marque de doigt vient agrĂ©menter un motif pre imprimĂ© sur l’affiche les empreintes forment les feuilles d’un arbre, les pĂ©tales d’un fleur, les ballons de baudruche d’une montgolfirĂšre
 C’est un livre d’or original qui a 3 atouts Il est bon marchĂ© Il est original et va plaire Ă  tous Il reste une belle affiche que le nouveau retraitĂ© va pouvoir utiliser en dĂ©co chez lui ! Une affiche Ă  complĂ©ter pour la retraite C’est le mĂȘme principe que l’affiche Ă  empreintes mais lĂ , on ne se salit pas les doigts. On reste crĂ©atif, on complĂšte une affiche mais en la coloriant ou en dessinant dedans. Un livre d’or de retraite original ​ On propose un livre d’or, mais pas un livre d’or qui fait peur avec ses grandes pages blanches. Un livre d’or qui invite Ă  s’exprimer Parce qu’il est petit le passeport pour la retraite est le meilleur exemple de livre d’or qui donne envie de participer. Il a le format et la couleur d’un vrai passeport et chaque collĂšgue va laisser son visa pour la retraite », sur une petite page. On peut aussi y coller des photos. Et le mieux, c’est de faire tourner le passeport entre collĂšgues avant le pot, pour que chacun puisse bien rĂ©flĂ©chir Ă  son petit message. Parce qu’il suffit de complĂ©ter les phrases le carnet de phrases Ă  complĂ©ter pour un dĂ©part en retraite, personnalisĂ© ou non, permet Ă  chaque collĂšgue d’ĂȘtre crĂ©atif dans ses rĂ©ponses sans trop y rĂ©flĂ©chir. Parce qu’il est personnalisĂ© un simple cahier ou carnet aurait peut ĂȘtre suffi mais ce livre d’or, comme un vrai livre, avec sa couverture personnalisĂ©e, fera un sacrĂ© effet. Chacun voudra y mettre un message trĂšs personnalisĂ© aussi. Le livre d’or le plus original et le plus Ă©mouvant Croyez-moi ! Des livres d’or, c’est la spĂ©cialistĂ© de la boutique depuis quelques annĂ©es maintenant et le champion toutes catĂ©gories de l’émotion, c’est le livre d’or imprimĂ© avec les tĂ©moignages des collĂšgues. Il faut un complice en charge de l’organisation. Le complice ouvre un livre d’or sur le site livre d’or gratuit » et envoie un mail Ă  tous les collĂšgues. Chaque collĂšgue peut, en se connectant, laisser un message texte, image, video
 qui vient complĂ©ter le livre d’or. 2 semaines avant le pot de dĂ©part, on commande l’impression du livre d’or sur ce site voir ici et on offre ! Nous avons imprimĂ© des livres d’or extraordinaires ! Parce que les personnes qui partaient Ă©taient extraordinaires
.mais voila une belle occasion de leur dire. Ne laissez pas partir vos bons » collĂšgues sans leur dire Ă  quel point ils ont comptĂ© pour vous ! Texte et citations pour un dĂ©part en retraite
 Desproges, Hugo, Dac, Audiard
 Vous avez peur de manquer de mots pour souhaiter bonne retraite » ? Certains grands auteurs ont rĂ©flĂ©chi pour vous. Vous trouverez ci-dessous quelques citations qui ouvriront votre inspiration. Car les mots personnels que vous trouverez seront de merveilleux cadeaux. La retraite et le cĂ©libat, voilĂ  toute mon ambition Marivaux La plus belle retraite a besoin de plaisirs Jacques Delille Dans le monde, on prend les choses pour ce qu'elles se donnent ; dans la retraite, on les apprĂ©cie pour ce qu'elles valent Adolphe de Chesnel Le talent se dĂ©veloppe dans la retraite ; le caractĂšre se forme dans le tumulte du monde. Goethe Mes projets Profiter de ma retraire, fermer ma porte, et n'avoir qu'Ă  moi Ă  penser Henri-FrĂ©dĂ©ric Amiel Plus je vieillis, plus j'ai d'avenir LĂ©on Bloy L'ouvrier attend la retraite comme un collĂ©gien la perte de son pucelage FrĂ©dĂ©ric Dard Il y a des temps oĂč rien n'est si sage que de savoir se retirer. Charles de Saint-Évremond Pour vivre dans la retraite, il faut ĂȘtre quelque chose de plus que les hommes, ou de moins que les bĂȘtes. Charles de Saint-Évremond La retraite a presque toujours trompĂ© ceux qu'elle flattait de l'espĂ©rance du repos.Jacques-BĂ©nigne Bossuet Pour prĂ©parer ta retraite, diminue tes prĂ©tentions. Anne Barratin On dĂ©pense son esprit dans le monde ; dans la retraite on ajoute Ă  celui qu'on a. John Petit-Senn l'age oĂč on se dĂ©cide Ă  ĂȘtre jeune importe peu la retraite ? mĂȘme pas peur ! la retraite, faut la prendre jeune. Faut surtout la prendre vivant. C'est pas dans les moyens de tout le monde Audiard quand on a fini de changer, on a fini de vivre...B. Franklin effacer le temps et surfer le prĂ©sent CharlĂ©lie Couture qui dit retraite ne dit pas inaction amis, dans ma douce retraite, Ă  tous vos maux je dis adieu. V. Hugo la plus contraire humeur Ă  la retraite, c'est l'ambition Montaigne retraite aprĂšs avoir filĂ© droit, voici le temps venu de tourner en rond pour la retraite, la plume est moins utile que la tondeuse Ă  gazon Pennac la retraite est la hantise des parachutistes car ça leur fait un vide Marc Escayrol​ ma retraite est mon Louvre, et j'y commande en roi on ne possĂšde rien, jamais, qu'un peu de temps dans le monde, on prend les choses pour se quelles se donnent dans la retraite, on les apprĂ©cie pour ce qu'elles valent l'homme qui a le plus vĂ©cu n'est pas celui qui a comptĂ© le plus d'annĂ©es, mais celui qui a le plus senti la vie Rousseau une retraite heureuse amĂšne au fond des coeurs l'oubli des malheurs Voltaire la plus belle retraite a besoin de plaisirs tu peux, Ă  l'heure que tu veux, te retirer en toi-mĂȘme. Nulle retraite n'est plus tranquille ni moins troublĂ©es pour l'homme que celle qu'il trouve en son Ăąme Marc AurĂšle le talent se dĂ©veloppe dans la retraite le caractĂšre se forme dans le tumulte du monde Goethe la vie, c'est 10% ce que vous en faites et 90% votre façon de le prendre les 3 grandes Ă©poques de l'humanitĂ© sont l'Ăąge de pierre, l'Ăąge du bronze et l'age de la retraite la connaissance nous assure une retraite confortable et nĂ©cessaire lorsque nous prenons de l'age on met longtemps Ă  devenir jeune une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie Malraux La retraite est le seul parti convenable Ă  un homme dĂ©trompĂ© du monde. Voltaire Le retraitĂ©, se couche serein, s'endort entre les bras de la tranquillitĂ©, et se rĂ©veille avec la joie Axel Oxenstiern Pour la retraite, la plume est moins utile que la tondeuse Ă  gazon Pennac Une retraite heureuse amĂšne au fond des cƓurs l'oubli des malheurs Voltaire Les trois grandes Ă©poques de l'humanitĂ© sont l'Ăąge de la pierre, l'Ăąge du bronze et l'Ăąge de la retraite Pour atteindre la vĂ©ritĂ©, il faut perdre du temps et cesser de travailler Montserrat Figueras La retraite, paisible et fiĂšre, rĂ©clame un coeur indĂ©pendantVictor Hugo Un cadeau pour le dĂ©part en retraite Vous trouverez dans cette rubrique des idĂ©es de cadeau originales que vous aurez plaisir Ă  offrir et qui feront leur effet. Il y en a pour tous les prix et pour tous les collĂšgues. Voici ci-dessous une sĂ©lection de nos best sellers... Vous pouvez aussi explorer la rubrique des cartes pour dire "bonne retraite" Et dĂ©couvrir tous les livres d'or pour le dĂ©part en retraite. Tri 12 articles Onne part pas automatiquement en retraite dĂšs qu’on atteint l’ñge lĂ©gal et/ou obtient le nombre de trimestres suffisants : il faut en faire la demande 4 mois environ avant la date de votre dĂ©part Ă  la retraite auprĂšs de chacun des

Pour la signature d'un contrat, un dĂ©part Ă  la retraite, une promotion, la rĂ©ussite d’un projet, une naissance, un mariage ou le dĂ©part d’un collĂšgue l'organisation d'un pot s'impose ! D'ailleurs, toutes les occasions sont bonnes pour nouer des relations conviviales autour d'un verre entre personnes qui s’ petite cĂ©rĂ©monie autour d'un verre est l’occasion idĂ©ale pour se dire au revoir avant de se quitter, c'est l’occasion de remercier et de partager un moment fĂ©dĂ©rateur. Et pour que rien ne vienne gĂącher vos rĂ©jouissances, il vous faudra suivre les quelques rĂšgles de bonnes pratiques suivantes.➀ Quand faire son pot de dĂ©part ?Un pot de dĂ©part s'organise le plus gĂ©nĂ©ralement durant le temps de travail, en fin d'aprĂšs-midi pour ne pas couper la journĂ©e de travail. Toutefois, les habitudes et horaires de travail d’une entreprise Ă  l'autre Ă©tant variables, le pot de dĂ©part se fera toujours au moment de la plage horaire la plus lĂ©gĂšre en terme de charge de sera un vendredi ! Oui, mais attention car les vendredis sont souvent sujets Ă  des dĂ©parts en weekend ou Ă  des journĂ©es beaucoup plus courtes chez les collaborateurs pressĂ©s de partir en weekend. Le jeudi sera alors un jour fortement conseillĂ© pour organiser ce ailleurs, pensez Ă  organiser votre pot Ă  un horaire accessible Ă  tous, comme par exemple une demi-heure avant la fin de la journĂ©e de travail pour satisfaire les collĂšgues qui partent le plus tĂŽt et autres parents devant aller chercher leurs enfants. Si de trop nombreux collĂšgues sont indisponibles le soir alors prĂ©fĂ©rez organiser votre pot une demi-heure avant la pause dĂ©jeuner du midi ou encore vous pouvez aussi organiser un petit dĂ©jeuner avec boissons chaudes, jus de fruits frais et pĂątisseries.➀ Qui inviter?Pour rĂ©ussir son pot de dĂ©part, il faut rĂ©ussir son invitation. Invitez vos supĂ©rieurs directs et indirects, les collaborateurs qui partagent votre bureau et tout le service selon vos affinitĂ©s. En fonction de vos liens avec vos divers collĂšgues, invitez toutes les personnes que vous apprĂ©ciez dans l'entreprise, sans oublier l’agent d’entretien ou la femme de l’accueil avec qui vous avez surtout de prĂ©venir les collĂšgues au dernier moment, prĂ©venez les au moins 1 Ă  2 semaines Ă  l’avance afin qu’ils puissent s’organiser pour se libĂ©rer Ă  la date prĂ©vue.➀ Quel buffet pour un pot de dĂ©part ?Il y a 2 possibilitĂ©s pour le buffet, i soit la personne qui organise son pot de dĂ©part se charge du buffet et de fournir les amuses-bouches, ii soit il arrive souvent que l’entreprise finance le buffet d’un pot de dĂ©part notamment si la personne sur le dĂ©part Ă©tait trĂšs apprĂ©ciĂ©e, et que dans la guest list des invitĂ©es, il y a du beaux monde comme des directeurs et des cadres managers. Soyez gĂ©nĂ©reux avec le buffet ! Si le buffet est ratĂ©, votre pot sera ratĂ©. Imaginez les personnes se retenant de se resservir car il n’y a pas assez de victuailles pour tout le monde. Et pensez aux personnes qui viendront un peu plus tard Ă  votre pot et qui ne trouvant plus rien Ă  manger repartiront frustrĂ©es le ventre vide. Alors n’hĂ©sitez pas sur la quantitĂ© d'amuses-bouche de votre buffet !Pour les boissons, prĂ©fĂ©rez les jus de fruits, de l’eau et des sodas pour les personnes qui ne boivent pas d'alcool ou celles qui doivent conduire. Et prĂ©voyez Ă©galement quelques boissons alcoolisĂ©es Ă  consommer avec modĂ©ration comme du champagne, du cidre, un vin ou un pour des aliments qui se mangent facilement. Évitez les aliments qui se rĂ©chauffent ou qui nĂ©cessitent des couverts. Si vous n’avez pas idĂ©es de recettes pour les amuses-bouches, sachez que vous pouvez avoir recours Ă  traiteur qui vous Ă©pargnera ce casse tĂȘte en vous procurant des mets de qualitĂ© et des plats savoureux. Si votre entreprise finance le buffet, il ne faudra pas vous priver. De nombreuses boutiques en ligne proposent de se faire livrer des buffets complets pour 20 Ă  30 personnes pour les grands Ă©vĂ©nements d’entreprise ou de se faire livrer un plateau repas au bureau pour les plus petits Ă©vĂ©nements entre quelques collĂšgues. En outre, les plats commandĂ©s chez un traiteur laissent toujours un excellent souvenir gustatif. Exemple de buffet ItalienCrĂ©dit image salĂ©s enrobĂ©es de savoureux parmesan et tomates sĂ©chĂ©es, bĂątonnets de carottes et concombres, billes de melon, Mini brochettes de viandes, pain surprise, mini-pĂątisseries, macarons ou cannelĂ©s
. Les mets pour satisfaire toutes les papilles sont nombreux ! Pour vous donner quelques suggestions de mets de qualitĂ© voici des idĂ©es de recettes originales de buffet froid Ă  dĂ©guster avec les doigts et dont les photos ci-dessous devraient vous donner une folle envie d’organiser un pot entre collĂšgue dĂšs demain !➀ Wraps d'omelettes avec coeur d'avocatCrĂ©dit image Pinterest➀ RoulĂ©s de courgette Ă  la fetaCrĂ©dit image Pinterest➀ BouchĂ©es de poulets enrobĂ©es de baconCrĂ©dit image Pinterest ➀ Tartines tomates et avocatCrĂ©dit image Pinterest➀ Pain Ă  l'ailCrĂ©dit image Pinterest➀ Brochette salade-charcuterieCrĂ©dit image Pinterest crĂ©dit image

Le1 juin 2020 à 17h09. Un pot de départ est toujours un moment agréable à partager avec ses collÚgues. Inspirez-vous de ce modÚle de

Dans cet article, prenez conscience qu'il faut dĂ©passer les simples remerciements de pot de dĂ©part pour remercier vĂ©ritablement les collĂšgues qui vous ont apportĂ© un plus durant votre passage dans l'entreprise. A y bien rĂ©flĂ©chir, les pots de dĂ©part sont de vĂ©ritables moments charniĂšres dans l'existence, de vĂ©ritables lignes de partage des eaux qui vous font basculer d'une vie Ă  l'autre. Sur le moment, on n'y accorde souvent que l'importance matĂ©rielle qu'il y incombe. Sous la pression sociale, vous vous donnez Ă  l'organisation, aux invitations... sans vous arrĂȘter sur ce qu'ils sont rĂ©ellement. Le jour du pot, vous avez mĂȘme prĂ©parĂ© fĂ©brilement votre discours bateau, au cas oĂč vos collĂšgues vous en demanderez un. Mais Ă  y revenir plus tard, vous vous rendrez compte que les dĂ©parts d'entreprise font partie des choix de vie qui sont loin d'ĂȘtre anodins, on passe tellement de temps au travail, qu'en changer, c'est quasiment changer de vie, changer de monde. Evidemment certaines invitations de pots de dĂ©part sont un peu forcĂ©s, pot de dĂ©part de fin de stage, pot de dĂ©part pour une mutation, pot de dĂ©part Ă  la retraite,... Voici de belles fins d'Ă©poque, qu'en retiendrez-vous ? Ce moment autour des cacahuĂštes et du mousseux tiĂšde ? Pas si sĂ»r... Certainement bien plus... Mais avez-vous pensĂ© Ă  remercier vos collĂšgues pour ce pot de dĂ©part et pour ce "bien plus" difficilement dĂ©finissable. Souvent, les remerciements tiennent dans un dernier mail d'au revoir ou plutĂŽt d'adieu, dans un petit mot en fin de discours, ... Des remerciements dĂ©diĂ©s Ă  la masse qui sont faits surtout pour entretenir vos prochaines connexions sur les rĂ©seaux sociaux, pour remercier du petit cadeau de dĂ©part, bien plus que pour remercier "vraiment". Pour ceux-ci, vous pourrez vous inspirer de "modĂšles de remerciements" que vous trouverez sur le net comme les remerciements aux collĂšgues que nous vous avons proposĂ©s. Remercier un peu plus vos bons collĂšguesPar contre, ne nĂ©gligez pas les vrais remerciements pour les personnes qui vous ont vraiment apportĂ© durant vos annĂ©es de travail. Certes, ils ne seront pas lĂ©gions, on a beau prĂŽner Ă  tour de bras le travail d'Ă©quipe. L'entreprise reste avant tout un monde individualiste. Pour ces remerciements spĂ©ciaux de dĂ©part, prenez le temps du choix des mots et du support. Laissez-vous quelques jours aprĂšs le pot de dĂ©part, pour analyser et dĂ©terminer les collĂšgues qui ont vraiment comptĂ©, pour ceux-ci, selon votre tempĂ©rament n'hĂ©sitez pas Ă  leur adresser une petite lettre ou une carte personnelle, voire un appel tĂ©lĂ©phonique pour les remercier Ă  froid. Si possible, envoyez leur vos remerciements sur leur adresse personnelle, plutĂŽt que sur le lieu de travail. De mĂȘme si vous prĂ©fĂ©rez un appel tĂ©lĂ©phonique, Ă©vitez de les appeler sur leur numĂ©ro de travail sur lequel ils pourraient ĂȘtre embarrassĂ©s. Un vendredi pas comme les autresD'habitude le vendredi est un jour particulier. Tout le monde a le sourire le matin et encore plus quand la journĂ©e avance. Pour moi, ce vendredi est particulier puisqu'au lieu d'un "bon week-end", je vous dis un "au revoir", voire mĂȘme "un adieu". Pas de larmes s'il vous plait ;-, je vous quitte et c'est mon choix... Mais je ne peux partir sans vous remercier pour ces annĂ©es de travail ensemble et vous souhaiter une bonne continuation ! A bientĂŽt ou Ă  jamais Rayez la mention inutile ;- [Jean-Pascal]Tout Ă  une finEt oui, chers collĂšgues tout Ă  une fin. MĂȘme si j'ai cru un moment que mon pot de dĂ©part ne se terminerait jamais, en voyant certains d'entre vous ne plus le quitter tant qu'il restait quelques cacahuĂštes et un peu de liquide Ă  absorber. Ils se reconnaĂźtront ! Mais non, mes derniĂšres minutes dans l'entreprise sont arrivĂ©es et il est temps pour moi de vous remercier une derniĂšre fois pour notre collaboration, maintenant passĂ©e, et vous souhaiter tout le meilleur pour le futur. A bientĂŽt, peut-ĂȘtre. [Jacques] [Votre Ex-Responsable QualitĂ©]DĂ©part en bons termesQuitter une entreprise, c'est un peu comme quitter une famille ou encore quitter un Ă©tablissement scolaire. Tant de tĂȘtes, de connaissances, d'amis pour certains que l'on voyait tous les jours et qui du jour au lendemain quittent votre vie, votre monde. Ce n'est pas sans amertume que je vous quitte, mĂȘme si mes prochains jours seront intenses en rencontres, en travail et en dĂ©fis personnels Ă  relever pour ĂȘtre "Ă  la hauteur". Sachez que j'aurai souvent au fond de moi une pensĂ©e pour "vous", qui avait fait partie de mon monde pendant ces quelques annĂ©es. Bonne continuation Ă  tous. [JerĂŽme]Dire merci avant le dĂ©partChers collĂšgues, Dire merci avant un dĂ©part n'est pas facile. Car nous avons tous lu de nombreux quelques messages hypocrites, de collĂšgues qui sur le dĂ©part se mettent Ă  aimer tout le monde, Ă  apprĂ©cier leur job Ă  tel point qu'on se demande au final pourquoi ils partent ! Je ne vous jouerai pas ce couplet, mĂȘme si quitter un microcosme tel que le vĂŽtre ne se fait pas sans Ă©motions. Je tiens Ă  remercier tous ceux qui ont contribuĂ© Ă  mon succĂšs ici ils se reconnaĂźtront et tous ceux qui mĂȘme si nos affinitĂ©s n'Ă©taient pas trĂšs grandes Ă©taient lĂ  pour me saluer une derniĂšre fois lors de mon pot de dĂ©part ils se reconnaĂźtront Ă©galement. Merci encore Ă  tous, bonne continuation dans vos vies professionnelles et beaucoup de bonheur dans vos vies personnelles. [Benoit]Auteur Caroline
Quelcadeau offrir pour un pot de dĂ©part d'un collĂšgue au bureau ? Super Insolite vous propose des centaines d'idĂ©es cadeaux. insolites pour vos chers collĂšgues qui quittent l'entreprise Ă  cause de la retraite, d'un dĂ©part "vers de nouvelles aventures" ou pour toute autre raison moins sympathique. Le cadeau du pot de dĂ©part c'est l'occasion de finir sur une belle note d'humour Cagnotte pot de dĂ©part texte original Une cagnotte pot de dĂ©part avec un bon texte doit ĂȘtre prĂ©parĂ©e avec soin. Vous prĂ©parez une cagnotte en ligne sur pour prĂ©parer le pot de dĂ©part d’un collĂšgue de travail et vous vous creusez la tĂȘte pour trouver la description qui fera mouche ? Vous avez conscience que la description de votre cagnotte en ligne est essentielle pour recevoir des participations mais vous ne savez pas comment tourner vos idĂ©es ? cagnotte en ligne 100% française, vous donne ici gratuitement les meilleurs tuyaux pour rĂ©ussir votre prĂ©sentation. Pour une cagnotte pot de dĂ©part au texte original, voici quelques rĂšgles de base Ă  suivre Soyez synthĂ©tique et naturel, appuyez-vous sur des souvenirs communs Ă  tous avec la personne concernĂ©e en Ă©vitant les private jokes, laissez une description claire de ce que vous souhaitez offrir au bĂ©nĂ©ficiaire et surtout mettez une petite touche d’humour. Un pot de dĂ©part, c’est un moment de fĂȘte oĂč l’on partage au moins une derniĂšre fois des souvenirs et des Ă©motions. Commencez Ă  donner le ton de la fĂȘte. Cagnotte pot de dĂ©part texte, exemple Soyons maintenant concrets, il est temps d’avoir quelques exemples pour matĂ©rialiser nos conseils. Ce ne sont que des exemples, il faudra bien sĂ»r les remettre Ă  votre goĂ»t et les personnaliser. Cagnotte pot de dĂ©part – texte d’introduction Bonjour Ă  tous, Comme vous le savez, notre collĂšgue de bureau prĂ©fĂ©rĂ© s’en va vers de nouvelles aventures aprĂšs tout ce temps passĂ© avec nous. Cagnotte pot de dĂ©part – texte prĂ©sentant le contexte Son pot de dĂ©part aura lieu jeudi soir Ă  18h30 dans la salle de rĂ©union principale. Notre ami a toujours montrĂ© beaucoup d’intĂ©rĂȘt pour sa passion. Souvenez-vous de toutes ses anecdotes Ă  la machine Ă  cafĂ© Ă  ce sujet. Nous vous proposons donc de participer Ă  un cadeau en commun qui lui fera plaisir Ă  coup sĂ»r. Cagnotte pot de dĂ©part – texte pour participer Chacun peut mettre la somme qu’il souhaite, l’essentiel est de faire plaisir. J’irai acheter le cadeau cette semaine, merci donc pour votre rĂ©activitĂ© pour ceux qui souhaitent participer. Cagnotte pot de dĂ©part – texte conclusion C’est donc avec un texte soignĂ© que vous aurez le plus de chances de motiver les troupes. Un cadeau de pot de dĂ©part rĂ©unit beaucoup de personnes, souvent sollicitĂ©es le reste de l’annĂ©e pour d’autres occasions. Mettez donc en valeur votre Ă©vĂšnement en Ă©tant toujours vous-mĂȘme, votre cagnotte pot de dĂ©part sera alors un succĂšs Ă  tous les coups ! Pour aller plus loin, dĂ©couvrez notre article sur les textes d’anniversaire.
Parmitous les cadors du pot 1, le Club de Bruges a finalement hérité du FC Porto, vainqueur de la C1 en 1987 et en 2004. En mai dernier, le club portugais, entraßné par l'ancien joueur du Standard Sergio Conceicao, a remporté le 30e titre de champion de Portugal de son histoire. Dans le pot 3, les 'Blauw & Zwart' ont hérité des Allemands du Bayer Leverkusen
Vous cherchez des idĂ©es de messages de dĂ©part pour dire au revoir Ă  votre entreprise, institution ou Ă©quipe? Vous voulez dire Adieu Ă  vos collĂšgues avec un beau message d’adieu que ce soit Ă  l’occasion d’un pot dĂ©part Ă  la retraite ou pour la fin d’un contrat de travail? Nos idĂ©es de textes pour un dĂ©part sont des messages originaux pour remercier ses collĂšgues et leur souhaiter une bonne continuation. Un beau de message de dĂ©part pour dire Adieu Ă  ses collĂšgues de travail Comment vous dire Adieu Ă  l’heure de mon dĂ©part oĂč les souvenirs me reviennent par milliers? Peut-ĂȘtre en vous disant simplement Merci pour tout ce que vous m’avez apporté  Je m’en vais riche de vous
 Bonne Continuation Ă  Tous et Merci pour Tout ! » Message de dĂ©part simple pour ses collĂšgues de travail pour leur dire au revoir avec des mots d’amitiĂ© Mes chers collĂšgues que je quitte aujourd’hui, A l’heure oĂč je vous quitte, Ă  l’occasion de la lecture de ce discours de dĂ©part Ă  la retraite, je voudrais vous dire ma grande Ă©motion. Comment trouver les mots justes pour vous exprimer toute mon affection et ma reconnaissance ? Ma vie professionnelle partagĂ©e avec vous a Ă©tĂ© riche humainement. Et cela chers collĂšgues, chers amis je vous le dois. Ecrire un discours pour un pot de dĂ©part Ă  la retraite n’est pas chose facile quand des sentiments contraires vous habitent la joie de la vie de retraitĂ© qui commence et la tristesse de quitter son entreprise, son Ă©quipe, son lieu de travail et les employĂ©s qui le font vivre
 Mais comme le dit un philosophe dont j’ai oubliĂ© le nom Partir c’est aimer »  Merci Ă  vous ! Merci de partager avec moi ce verre de l’amitiĂ© qui cĂ©lĂšbre la fin d’une belle carriĂšre professionnelle. J’aurais pu vous Ă©crire un beau poĂšme pour un dĂ©part Ă  la retraite ou un discours marrant pour vous dire au revoir avec humour. Mais je n’ai pas le talent des poĂštes et encore moins celui des humoristes. Alors je vous dis avec des mots simples, par un texte d’une grande sincĂ©ritĂ©, que je vous suis trĂšs reconnaissant. Dans ma retraite professionnelle et non pas personnelle je compte bien rester un retraitĂ© actif !, je ne manquerai pas de penser Ă  vous. Si j’ose et si le temps me permet, je viendrais vous faire un petit coucou
Et vous remercier de financer ma retraite par vos journĂ©es de travail !!! AprĂšs cette conclusion pleine d’humour et de tendresse, je vous invite Ă  trinquer ensemble en l’honneur de l’avenir et de la vie qui continue son chemin. Bon continuation Ă  toutes et tous et meilleurs voeux de rĂ©ussite professionnelle Ă  chacun d’entre vous
 Tout mon respect et ma reconnaissance vous accompagnent sur le chemin de la rĂ©ussite professionnelle et de l’épanouissement professionnel. Votre collĂšgue retraitĂ© collĂšgue retraitĂ©e qui vous regrette dĂ©jà
 Pour vos discours de dĂ©part et souhaiter une bonne continuation Ă  ses collĂšgues dĂ©couvrez nos originales Citations pour message de Bonne continuation. Ces idĂ©es de textes sont adaptĂ©es pour un dĂ©part Ă  la retraite, souhaiter une bonne poursuite d’une carriĂšre professionnelle ou tout simplement pour faire part de ses voeux de rĂ©ussite professionnelle Ă  un collĂšgue. Enfin trouver un modĂšle de texte pour carte de dĂ©part Ă  la retraite originale.
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Le Deal du moment Cartes PokĂ©mon sortie d’un nouveau ... Voir le deal MÉFAITS ACCOMPLISℱ Corbeille &&. ANCIENS RP AuteurMessageEliott FInvitĂ©Sujet Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Dim 27 AoĂ» 2006 - 1801 Des vacances, c’est ainsi qu’on appelait communĂ©ment cette pĂ©riode entre juillet et aoĂ»t. Pendant ces deux mois, on Ă©tait censĂ©s se reposer, voir ses amis, s’amuser, faire la fĂȘte et pourquoi pas, partir dans un lieu totalement diffĂ©rent. Malheureusement, ce ne fut pas le cas pour tout le monde, notamment pour Eliott. Le jeune homme avait quittĂ© Poudlard Ă  la fin des examens en pensant que l’Homme viendrait le chercher et qu’il l’emmĂšnerait loin mais ce ne fut pas le cas. Sur le quai Ă  Londres, il fit la connaissance d’une autre personne qui ne semblait pas trĂšs Ă  l’aise. Il ne lui expliqua rien, ne prenant mĂȘme pas la peine de rĂ©pondre aux questions du blondinet. Il l’entraĂźna hors de la gare et le conduisit Ă  l’orphelinat. Celui oĂč il avait vĂ©cu presque toute sa vie. Eliott n’en croyait pas ses yeux et il ne voulait pas rester ici pendant plusieurs mois. Le directeur lui expliqua qu’il n’avait pas le choix, qu’il Ă©tait en sĂ©curitĂ© ici parce son tuteur avait eu des problĂšmes. Comme quelques heures plus tĂŽt, on refusa de rĂ©pondre Ă  ses questions. Pendant prĂšs de deux mois, il Ă©tait restĂ© dans sa chambre, ne sortant que trĂšs rarement et se posant des tas de questions. Ainsi l’Homme avait des ennuis ? Etait-ce pour cette raison qu’il ne lui avait pas signifiĂ© sa prĂ©sence durant l’annĂ©e scolaire, qu’il ne l’avait pas fĂ©licitĂ© pour sa rĂ©ussite aux examens ? Bien sĂ»r, le garçon n’attendait pas des ovations pour ses notes mais juste un peu de reconnaissance pour ne pas avoir fait trop de bĂȘtises et pour avoir rĂ©ussi son annĂ©e. Au mois de septembre, on vient le chercher. C’était la mĂȘme personne qu’en juin sur le quai. Il fit cette fois-ci le chemin inverse toujours sans aucune explication. Le jeune Serdaigle avait renoncĂ© de poser des questions. On l’avait juste posĂ© sur le quai avec ses deux valises et ses fournitures scolaires. Il Ă©tait lĂ , debout au milieu de la foule, seul comme toujours avec la tĂȘte remplie de questions. Pourtant, ce lieu ne lui Ă©tait pas inconnu vu qu’il Ă©tait venu lĂ , l’annĂ©e derniĂšre. Les trains, la foule, la voie 9 Ÿ, le passage, il s’en souvenait comme si c’était hier. Il sortit son billet de train de la poche de son jean et se dirigea avec son chariot vers le passage. Il repensait Ă  l’annĂ©e arrivĂ©e dans l’école. Ses quelques rencontres amicales. Il pensait notamment Ă  Calliope qui avait du partir prĂ©cipitamment de l’établissement et Valenna avec qui il avait eu une punition pour avoir traĂźner dans les cachots. C’était Ă  peu prĂšs les seules personnes qui lui avaient manquĂ© pendant ses vacances mais il devrait se faire une raison, Valenna allait partir de l’établissement et il ne la reverrait plus. Mais s’il pensait que cela ne lui importait peu, il aurait aimĂ© pouvoir comptĂ© sur elle. Il pensait Ă  LA dĂ©couverte. Il Ă©tait un sorcier. Il avait mis prĂšs de 5 mois, la moitiĂ© de l’annĂ©e scolaire avant de comprendre oĂč il Ă©tait tombĂ©, dans quelle Ă©cole de fous on l’avait emmenĂ©. Il avait eu beaucoup de mal Ă  s’habituer Ă  ses pouvoirs et se rendait souvent ridicule comme pour l’examen de sortilĂšges. Par contre, en pratique et notamment en Botanique, il n’était pas mauvais mais pouvait encore progresser. Il continuait de marcher sans regarder oĂč il allait. Son allure Ă©tait raisonnable. Le jeune homme pouvait passer pour un moldu assez facilement. Il n’avait pas perdu les habitudes de son enfance et portait un jean Ă  la mode avec quelques dessins et un dĂ©bardeur blanc. Il faisant chaud et il avait ĂŽtĂ© sa veste de sport pour la fourrer dans son sac. Ce n’était pas comme cet homme que tout le monde regardait bizarrement. Le pauvre devait venir ici pour la premiĂšre fois et ne pas ĂȘtre habituĂ© au monde moldu. Il portait un pantalon Ă  pois et un T-shirt bariolĂ©. On aurait dit qu’il Ă©tait tombĂ© dans plusieurs pots de peinture. Le fait que tout le monde le regardait bizarrement ne semblait pas le gĂȘnĂ©. Les quelques secondes pendant lesquelles Eliott avait fixĂ© le sorcier suffire Ă  lui faire faire une catastrophe. Il venait de rouler sur le pied de quelqu’un. Le poids n’était plus en Ă©quilibre sur le chariot et celui-ci ne mit que quelques secondes avant de se renverser. Eliott lança un juron parfaitement audible tandis que ses affaires se rĂ©pandaient sur le quai. Il se baissa pour les ramasser sans se soucier du regard que la personne Ă  qui appartenait le pied lui lançait. Isabel LInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Dim 27 AoĂ» 2006 - 1901 La douleur Ă©tait intense. BrĂšve, mais intense. Le poids du chariot s’appuyant mĂȘme une seule seconde sur son pied, chaussĂ© d’une ballerine peu apte Ă  Ă©touffer les coups reçus, cela suffisait Ă  ĂȘtre trĂšs douloureux pour elle. Surprise par la pression soudaine sur son pied, elle avait trĂ©buchĂ© sur le quai. Le choc du ciment contre sa tĂȘte avait Ă©tĂ© Ă©vitĂ© grĂące Ă  la bienveillance de sa mĂšre, qui avait essayĂ© de stopper sa chute. L’Oubliator, ayant passĂ© le cap de la trentaine apparemment, Ă©tait maintenant accroupie auprĂšs de sa sorciĂšre de fille, et essayait de la relever, tandis qu’elle lançait un regard furieux au jeune homme qui avait renversĂ© son chariot et qui s’était contentĂ© de profĂ©rer des jurons. Isabel se contentait juste d’ouvrir des yeux ronds, tout en attrapant instinctivement son pied, n’osant pas le remettre par terre tout de suite. Elle, elle pouvait facilement, tout comme le jeune homme, passer inaperçue dans la gare bourrĂ©e de monde, grĂące Ă  ses vĂȘtements, un tee-shirt blanc, une jupe noire, des collants et des chaussures d’écoliĂšre, on aurait pu croire qu’elle partait en pension, et on lui attribuait facilement des origines assez aisĂ©es. Ce qui pouvait Ă©tonner, c’est toujours son regard Ă©tonnĂ©, curieux, comme si elle n’était jamais sortie de chez elle. Et c’était vrai. Elle n’était jamais sortie de chez elle. La foule, le bruit, les dĂ©tritus, les trains arrivants et sortants, et surtout l’indiffĂ©rence des gens. Ils ne la regardaient mĂȘme pas, ou mĂ©chamment. Elle ne comprenait pas pourquoi est-ce qu’ils ne s’arrĂȘtaient pas pour lui dire bonjour. Ce n’était pas normal, mais elle sentait qu’elle devait s’y faire. Elle ne voulait plus ĂȘtre enfermĂ©e, mĂȘme si ce qu’elle voyait lui faisait parfois peur. Son regard bleu intense, tĂ©moin d’une curiositĂ© et d’une incomprĂ©hension totale, se posa cette fois sur le jeune homme qui lui avait roulĂ© sur le pied. Que devait elle Ă©prouver ? Jamais elle n’avait ressenti douleur pareille. Mais est-ce qu’elle devait ĂȘtre aimable comme toujours ou dĂ©sagrĂ©able comme Meredith ? Ce n’était pas dans sa nature. Tout ce qu’elle Ă©prouvait, c’est l’incomprĂ©hension. Il lui avait roulĂ© sur le pied, il lui avait fait mal, et il disait des choses mĂ©chantes sans mĂȘme la regarder. Elle se rappela la foi oĂč elle avait fait tombĂ© un livre d’une Ă©tagĂšre, sur la tĂȘte de son professeur. Il l’avait giflĂ©, et il lui a dit excuse-toi. Et elle s’était excusĂ©e. Qu’est-ce qu’elle devait faire, le frapper ? Elle se mordit la lĂšvre. Une espĂšce d’intuition lui dit que ce n’était pas ce qu’il fallait faire, parce qu’il y avait des gens. On ne se frappe pas en public ? Peut-ĂȘtre. Pourtant les deux personnes devant la gare, elles s’étaient battues. Mais elle sentaient l’alcool, lui dit la petite voix. Et elles Ă©taient sales. Tu es propre, et tu es petite. Les gens ne peuvent frapper que les plus petits en privĂ© quand ils sont propres. Ce genre de pensĂ©es d’une logique absurde se formaient dans sa tĂȘte, tandis que l’air bougon, sa mĂšre reprenait le chariot oĂč Ă©taient posĂ©es ses propres affaires d’une main ferme, et d’un simple regard lui indiqua qu’elle devait se dĂ©pĂȘcher. Non sans jeter de nouveau un regard des plus curieux, la petite fille suivit sa mĂšre, en direction de la barriĂšre entre la voie 9 et la voie 10. Un mur. Pourquoi se diriger vers un mur ? Encore une douloureuse question qui s’ajoutait Ă  celles sur l’étrange comportement du garçon. Meredith l’effaça d’un sourire, et commença Ă  lui expliquer le fonctionnement de ce mur qui Ă©tait magique. Eliott FInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Mar 29 AoĂ» 2006 - 1237 Ce n’est pas possible, qui est venu mettre son pied ici, les gens peuvent pas faire attention Ă  ce qu’ils font. En plus, y’en a pas un qui viendrait m’aider. Les gens sont vraiment tous des Ă©goĂŻstes ne pensant qu’à leur propre personne. »Eliott marmonnait dans sa barbe des paroles incomprĂ©hensibles. Il semblait un peu Ă©nervĂ© de ce petit contre temps et pas disposĂ© Ă  se rendre compte de ce qui se passait autour de lui. Il ne pensait mĂȘme pas Ă  prendre des nouvelles de la personne sur le pied de qui il avait roulĂ©. Il ne releva mĂȘme pas la tĂȘte pour voir de qui il s’agissait. Il se contentait de remettre le plus vite possible les affaires dans son sac. Il s’appuya avec les deux mains sur sa valise pour qu’elle ferme. Il mit plusieurs secondes avant d’y arriver mais fut frapper par quelque chose. Les gens autour de lui, sont vraiment Ă©goĂŻstes. Pas une seule personne ne s’était accroupie pour lui proposer son aide, comme si voir un garçon de 12 ans seul dans une gare Ă©tait une chose normale. Eliott redressa la tĂȘte. Il vit alors une jeune femme aider une jeune fille se relever. Elle avait l’air de se tenir le pied et la premiĂšre pensĂ©e qui traversa l’esprit du petit blondinet Ă©tait que si elle avait mal c’était de sa faute. Sa colĂšre venait de s’évanouir dans l’air polluĂ© de la gare et il ne pouvait dĂ©tachĂ© son regard d’elle tandis qu’elle s’éloignait. Il se sentait passablement idiot, ses valises par terre, ses livres renversĂ©s, son chariot sur le cĂŽtĂ©. Lorsqu’elle disparu de sa vue, il revint Ă  la rĂ©alitĂ©. Il se rendit compte, enfin, qu’il ne s’était mĂȘme pas excusĂ©. Il se tapa le front en se traitant mentalement d’idiot. Son Ă©ducation stricte dans l’orphelinat ne lui avait pas appris Ă  agir comme ça et il n’imaginait mĂȘme pas l’impression qu’il venait de donner Ă  la jeune fille. Tant pis. De toute façon, ce devait ĂȘtre une moldue qu’il ne reverra sĂ»rement jamais. Il haussa les Ă©paules et remit ses affaires sur son chariot. Il se dirigea ensuite vers la voie 9 Ÿ, en faisant attention oĂč il ne fut pas sa surprise de voir la jeune fille sur qui il avait roulĂ© devant LE mur. Celui qui menait au Poudlard express. Jamais en la regardant, il n’aurait pensĂ© qu’elle se dirigeait dans la mĂȘme Ă©cole que lui. Il pensa aussi que ce devait ĂȘtre un signe du destin et mĂȘme si ce n’était pas dans les habitudes d’aller vers les gens, il se devait de s’excuser, afin qu’elle ne garde pas une image nĂ©gative de lui. Il laissa son chariot dans un coin, non loin de lui et s’approcha lentement. Il entendit la jeune femme expliquer le pouvoir de ce mur. Il ne pu rĂ©primer un sourire en constatant que ce devait ĂȘtre une premiĂšre annĂ©e avec un regard impressionnĂ© et curieux. Eliott redoutait ce moment mais il s’approcha d’elle d’un pas rapide. Il posa une main sur l’épaule de la jeune fille sans se soucier de ce que pouvait penser sa mĂšre. Il lui dit d’une voix gĂȘnĂ©e en regardant plus le sol que le visage doux de son interlocutrice. Je voulais m’excuser pour tout Ă  l’heure, pour t’avoir roulĂ© sur le pied, je ne regardait pas devant moi. J’espĂšre que je ne t’ai pas fait trop mal »Il se recula de quelques pas pour ne pas trop s’imposer et pour ne pas l’empĂȘcher de partir si elle en avait envie. Il baissa les yeux en direction du sol attendant une rĂ©action de l’une des deux femmes. Isabel LInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Mar 29 AoĂ» 2006 - 2003 Ainsi, on pouvait traverser le mur, il Ă©tait magique. Et derriĂšre, il y avait le train qui conduisait Ă  Poudlard. Pour illustrer cet exemple, une femme d’une quarantaine d’annĂ©e, blonde, accompagnĂ©e d’un garçon et d’une fille du mĂȘme Ăąge que le garçon blond, vĂȘtue d’un tailleur bleu marine, sans doute achetĂ© dans une boutique de prĂȘt-Ă -porter, se pressait devant le mur. Nerveuse, elle tourna la tĂȘte, pour voir ce que faisait les autres passagers, puis elle traversa le mur aussi simplement que si il s’agissait d’un rideau en eau. Isabel, Ă  son habitude, ne tarda pas Ă  ouvrir des yeux ronds, Ă©bahie devant un tel spectacle magique. Cela l’impressionnait autant que la foule anonyme qui se pressait sur les quais ou dans la gare. Alors qu’ils allaient traverser, et qu’Isabel avait obtenu de pouvoir prendre le chariot c’était une expĂ©rience tout Ă  fait nouvelle pour elle de tirer quelque chose d’aussi lourd et qui pouvait par accident tomber sur les pieds d’un quelqu’un qui n’avait rien demandĂ©, le garçon qui lui avait roulĂ© sur le pied se pressa devant elle. La sorciĂšre oublia aussitĂŽt le mur magique pour cette nouvelle manifestation d’un rapport social en public d’un garçon de douze ans vers elle. Il faut aussi ajouter qu’avant son arrivĂ©e sur le Chemin de Traverse, jamais elle n’avait vu de jeunes gens, sorciers ou moldus comme elle. Mais personne n’avait eu occasion de lui rouler sur le pied, ou de s’excuser pour quoi que ce soit. Le garçon s’était mis soudainement Ă  regarder le sol. Et d’ailleurs il s’était dĂ©barrassĂ© de son chariot. Elle avait Ă©tudiĂ© les peuples avec son professeur, peut-ĂȘtre Ă©tait-ce symboliquement une maniĂšre de lui expliquer qu’il ne lui roulerai plus sur le pied
 Il voulait lui dire quelque chose d’assez gĂȘnant. Quoi donc ? Elle sentit Meredith s’agiter, sans doute voulait-elle traverser le mur, parce qu’on avait plus trop le temps, et que le train allait bientĂŽt partir. Isabel lui attrapa le bras, sans quitter du regard le garçon, toujours aussi nerveux. Elle ne put s’empĂȘcher de soupirer une fois qu’il eut fini sa tirade. Tant de gĂȘne pour une simple excuse ? C’était insensĂ© ! Elle, elle ne faisait pas tant de tracas. Oui, mais elle savait que si elle ne le faisait pas, elle allait avoir une claque. Il avait peut-ĂȘtre pas une claque Ă  chaque fois qu’il oubliait de s’excuser. Isabel remarqua qu’elle n’avait jamais vu les choses sous cet angle. Mais c’était dĂ©jĂ  si compliquĂ©, si difficile Ă  rĂ©aliser, l’immensitĂ© du monde qu’elle dĂ©couvrait Ă  peine, toutes les personnes qui le peuplaient, toute cette sociĂ©tĂ© organisĂ©e, si complexe, pleine de surprises, avec les lois qui les rĂ©gissait, et malgrĂ© toutes ces complications, elles semblaient fonctionner sans problĂšmes ! Tout cela finissait par lui donner mal Ă  la tĂȘte. Ce fut Meredith qui rĂ©pondit la premiĂšre au garçon Je suppose que c’est l’anxiĂ©tĂ© du dĂ©part
 C’est gentil de t’ĂȘtre excusé  mais nous avons
 heu
 Un train Ă  prendre. » Ses derniers mots n’attendaient pas de rĂ©plique, pourtant, Isabel se tourna vers le garçon, fermement, sans plus lĂącher le chariot. Apparemment tout ceci faisait partie d’un cĂ©rĂ©monial assez complexe, et elle tenait Ă  faire partie de cela. Elle sentait qu’elle devait le faire. C’était bizarre, le train allait bientĂŽt partir, mais elle sentait qu’elle devait le faire comme le garçon, il s’était peut-ĂȘtre senti obligĂ© de l’excuser, elle devait lui pardonner. C’était ce que faisait son professeur, c’était ce que faisait Charles ou Jane. C’étaient ses seuls semblants de sociĂ©tĂ©. Alors c’est peut-ĂȘtre ce qui fallait faire. Elle fouilla dans sa mĂ©moire et rĂ©pĂ©tĂ© ce qu’ils disaient Je te pardonne. Ce n’est pas si grave. » Puis voyant la tension qui habitait Meredith, elle se tourna, puis pouf ! La voilĂ  revenue de l’autre cĂŽtĂ©. Elle avait foncĂ© sans rĂ©flĂ©chir. Impulsive, elle avait oubliĂ© la rĂ©action de la femme blonde avec les deux enfants. Elle se retourna, ses deux nattes blondes dorĂ©es voltigeant autour d’elle, atterrissant sur son petit visage. Meredith s’approchait. Elle se mordit la lĂšvre. Elle allait peut-ĂȘtre la disputer d’ĂȘtre partie sans avoir fait attention au garçon. Eliott FInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Mer 30 AoĂ» 2006 - 1603 La foule, encore et toujours, les trains qui arrivaient avec de grands bruits, les courses de certains pour ne pas louper leur train animaient le quai de Londres. Eliott le supportait de moins en moins et il Ă©tait assez pressĂ© de retrouver un compartiment du Poudlard express. En espĂšrent que les premiĂšres annĂ©es ne soient pas trop nombreuses et pas casse-pieds pour qu’il puisse voyager dans le calme, avant de retrouver la grande salle. Mais quelque chose l’empĂȘchait de partir. Bien sĂ»r, il avait prĂ©sentĂ© ses excuses, comme tout jeune homme bien Ă©levĂ©, et aurait pu partir sans aucun remords mais ses jambes l’empĂȘchaient de faire un mouvement. Il se contentait de bouger d’un pied sur l’autre montrant son malaise et regardait tout autour de lui. Il attendait une rĂ©action quelconque de la jeune fille mais elle fut devancer par l’autre femme. Elle semblait presser de partir comme si elle regrettait qu’il soit venu s’excuser. Un train Ă  prendre. Normal on est dans une gare, qui viendrait faire autre chose dans une gare que prendre un train. D’ailleurs, lui aussi en avait un Ă  prendre. Ces paroles l’avaient un peu agacĂ© mais le sourire et la gentillesse de la jeune fille lui arracha un timide sourire. Il fallait qu’il dise quelque chose, avant qu’elle parte mais quoi. Il chercha mais pas assez rapidement et lorsqu’il releva la tĂȘte, elles avaient disparu. Il soupira et repensa qu’il aurait pu lui demander son prĂ©nom, au moins, il aurait pu la retrouver Ă  Poudlard. A contre cƓur et un peu déçu de lui-mĂȘme, il prit son chariot et fonça dans le mur. Il ne fit mĂȘme pas attention Ă  la sensation Ă©trange qu’on ressent lorsqu’on passe du monde moldu Ă  celui des sorciers, le visage de la jeune fille le hantait. Il y avait quelque chose de bizarre chez elle et il aurait aimĂ© en savoir plus. C’était une preuve que sa premiĂšre annĂ©e Ă  Poudlard avait changĂ©e pas mal de trucs dans son caractĂšre. Lui d’habitude si renfermĂ©e avait envie de s’ouvrir un peu plus au autres. Il avait espĂ©rĂ© la retrouver sur le quai mais c’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Il y avait encore plus de monde que de l’autre cĂŽtĂ© et il Ă©tait trĂšs difficile de faire un pas sans tomber. Le train Ă©tait dĂ©jĂ  arrivĂ© et les Ă©lĂšves montaient lentement Ă  l’intĂ©rieur aprĂšs avoir embrasser parents, frĂšres, sƓurs, cousins, oncles et j’en passe. Eliott, qui Ă©tait seul, tenta de se frayer un passage entre les chariots et les valises qui jonchaient le sol. Il monta dans le dernier wagon et poussa la porte d’un compartiment vide. Il posa ses valises par terre et s’assit, les mains derriĂšre la tĂȘte et ferma les yeux pour profiter au maximum du silence.[DĂ©solĂ©, c’est pas terrible, je me rattraperais aprĂšs, promis] Isabel LInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Mer 30 AoĂ» 2006 - 2258 Trop pressĂ©e, trop nerveuse, Meredith n’avait pas tenu rigueur de ses Ă©carts de conduite. Passant frĂ©quemment du coq Ă  l’ñne, Isabel ne se souciait dĂ©jĂ  plus de ce qu’elle aurait pu lui dire. Elle avait l’impression d’avoir des reflets d’elle partout. Plein d’enfants, de son Ăąge, mais aussi certains plus ĂągĂ©s. Mais tous accompagnĂ©s d’un chariot avec leurs lourdes valises pleines de robes de sorciers et de grimoires en prĂ©vision de l’annĂ©e Ă  venir. Et ils Ă©taient escortĂ©s par leur famille, pĂšre, mĂšre, frĂšres, sƓurs, oncles, tantes, cousins, grands-parents. Elle dĂ©porta son regard sur le spectacle de la locomotive Ă©carlate, fumante. Quelle machinerie complexe ! Isabel ouvrit des yeux ronds et sa mĂšre eĂ»t le plus grand mal Ă  la dĂ©tourner de ce fascinant spectacle pour la faire monter dans le train. Elle semblait complĂštement indiffĂ©rence Ă  la foule qui s’agitait autour d’elles, Ă  l’imposante machine posĂ©es sur des rails de fer, et cela la choqua, avant qu’elle ne se rappelle qu’elle ne dĂ©couvrait pas ce monde comme elle. BriĂšvement, Meredith lui expliqua que le train allait l’emmener Ă  Poudlard. Elle s’accroupit au milieu des quais, pas loin d’une porte du train, et lui fit les derniĂšres recommandations ĂȘtre polie avec les professeurs et les Ă©lĂšves, bien Ă©couter, bien apprendre, et bien s’appliquer Ă  ses devoirs. Et qu’elle n’oublie pas de lui Ă©crire des lettres, il y avait une voliĂšre dans l’école, elle demanderait Ă  quelqu’un de s’y rendre. Isabel hochait la tĂȘte, les yeux plein d’étoiles, son esprit partait ailleurs dĂ©jĂ , avide de comprendre et de ressentir tout ce qui animait la foule en ce midi de rentrĂ©e. Meredith jeta un coup d’Ɠil Ă  la grande horloge de la Voie 9 Ÿ, et coupa court Ă  contrecƓur Ă  ses explications. Elle descendit les valises du chariot, et aida la petite Ă  monter dans le train. Elle voulut les porter jusqu’à un compartiment vide, mais Isabel voulait visiter, d’abord. Aussi elle lui assura tranquillement que tout irait pour le mieux, qu’elle n’avait pas Ă  s’inquiĂ©ter, et qu’elle devait se dĂ©pĂȘcher si elle ne voulait pas partir avec elle. Meredith dĂ©posa un baiser sur le front de sa sorciĂšre de fille et descendit du train. AussitĂŽt Isabel se colla Ă  la vitre, alors que les portes se refermaient et qu’un vrombissement indiquait que la machine se mettait en fantastique aventure pour Isabel ! Elle passa cinq bonnes minutes Ă  regarder le paysage dĂ©filer, sentant les vibrations du train sous ses pieds. Quel plaisir ! Jamais elle n’avait voyagĂ© en voiture, en avion, ou en train. C’était son premier voyage. Toute prise Ă  ses dĂ©couvertes, elle ne songeait plus Ă  ce qu’elle avait vu et entendu auparavant. EffacĂ©e, la mĂ©saventure avec le chariot ! RangĂ©s dans un coin, les conseils de Meredith. Pourtant, la partie raisonnable de son esprit, sa conscience dirons-nous celle qui se manifeste sous la forme d’un ange et cite la Sainte Bible Ă  chaque apparition, la poussa Ă  dĂ©placer ses lourds bagages et Ă  choisir un coin afin de poursuivre son voyage ne fut pas une partie de plaisir les bagages Ă©taient fort lourds, et elle les traĂźna plus sur le sol du Poudlard Express en suant Ă  grosses gouttes qu’en les portant vĂ©ritablement. Ç’aurait Ă©tĂ© plus agrĂ©able toutefois si elle n’avait pas croisĂ© le regard mesquin d’autres Ă©lĂšves, Ă©clatant de rire Ă  chacune de ses apparitions au travers de la vitre de leur compartiment. Elle fut mĂȘme bousculĂ©e par une fille bien plus ĂągĂ©e qu’elle, qui se contenta de sourire mĂ©chamment en la voyant tendre la main. Pourquoi cette rĂ©action ? Bien plus que les rouages de la sociĂ©tĂ© complexe qu’elle dĂ©couvrait et dont elle faisait dĂ©sormais partie de grĂ© ou de force, c’était cette indiffĂ©rence et parfois cette cruautĂ© mesquine dont on faisait preuve envers elle qu’elle ne comprenait pas, qui lui faisait mal et qui la dĂ©sorientait. Elle ne chercha pas Ă  se faire inviter dans les comportements. Trop timide, et les autres Ă©lĂšves des compartiments lui avaient clairement indiquĂ©s qu’ils ne voulaient pas d’elle. MĂȘme si elle avait passĂ© presque onze annĂ©es de sa vie enfermĂ©e, elle comprenait ça. Elle arriva finalement au dernier wagon. Les compartiments Ă©taient vides, et Isabel les vĂ©rifia en collant sa tĂȘte contre les vitres. Elle poursuivit sa minutieuse inspection, lorsqu’elle tomba sur celui-ci occupĂ© par Elliot. Elle poussa un petit cri de surprise. Comment pouvait-elle le revoir ? Les gens qu’elle avait croisĂ©, elle ne les avait plus jamais revus. Et lui, le type qui lui avait roulĂ© sur le pied, il Ă©tait au mĂȘme endroit qu’elle ! Est-ce que c’était ça, la magie ? Les Sorciers se revoyaient entre eux, s’attirant mutuellement ? Elle s’appuya encore plus prĂšs contre la vitre, tel un esprit farceur, cherchant un indice dans la piĂšce, laissant penser que cette rencontre devait avoir lieu. Eliott FInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Ven 1 Sep 2006 - 2200 En voyant, dans le compartiment vide, le jeune garçon installĂ© dans cette position, on pourrait penser qu’il Ă©tait dĂ©tendu et mĂȘme heureux de retourner dans l’école de sorcellerie la plus rĂ©putĂ© du monde. Mais les prĂ©occupations du petit blondinet Ă©taient bien loin de celles des autres Ă©lĂšves du train. La rĂ©partition, les cours, les amis, la dĂ©couverte du chĂąteau Ă©taient autant Ă©loignĂ© de la tĂȘte d’Eliott Ferrand que les vacances qu’il venait de terminer Ă  l’orphelinat. Depuis plusieurs minutes, il n’avait pas bougĂ©, pas changer de position. Il avait toujours ses main derriĂšre sa nuque, sa tĂȘte appuyĂ©e contre le dossier de la banquette, les jambes Ă©tendues le plus possible et les yeux fermĂ©s derriĂšre de petites lunettes rondes. Comme souvent, Eliott se posait des questions. Vous me direz, normal, c’est un Serdaigle. Effectivement, sa curiositĂ© naturelle et son envie de toujours tout savoir Ă©taient peut-ĂȘtre Ă  l’origine de la dĂ©cision du choixpeau mais ses questions allaient bien au-delĂ  de l’école. Lors de sa premiĂšre annĂ©e, il avait appris qu’il Ă©tait un sorcier. DrĂŽle de rĂ©vĂ©lation pour ce jeune homme qui avait vĂ©cu onze ans dans un monde on ne peut plus normal et qui fut en quelques heures transportĂ© dans un autre monde, Ă  la fois effrayant, passionnant et intriguant. Effrayant parce qu’il ne connaissait mĂȘme pas la puissance des sorts que les grands mages pouvaient lancer et de la lutte perpĂ©tuel entre Ordre du phĂ©nix, mangemorts et ministĂšre. D’ailleurs, il ne connaissait mĂȘme pas l’existence de ses organisations. Passionnant, parce que jamais il n’aurais imaginĂ© cela dans ses rĂȘves les plus fous et il pouvait partir Ă  la dĂ©couverte de ce monde, de SON monde. Intriguant, parce que cela remettait en cause tout son passĂ©. Il Ă©tait un sorcier mais ne savait pas qui lui avait transmit ce don, qui Ă©tait l’Homme maintenant, il Ă©tait sĂ»r que c’était un sorcier, et surtout qu’est ce qui lui voulait ? Pleins de questions auxquelles il pensait rĂ©pondre en un an mais rien. ConcentrĂ© mais non moins attentif au petits bruits extĂ©rieurs, il entendit la locomotive du Poudlard express se faire entendre, annonçant un dĂ©part proche et pressant les Ă©lĂšves de se dĂ©pĂȘcher pour ne pas se retrouver sur le quai sans moyen de locomotion. Le dĂ©part, un moyen apprĂ©ciĂ© et redoutĂ© par presque tout les Ă©lĂšves. Eliott ouvrit les yeux et tourna la tĂȘte en direction du quai. Il remarqua beaucoup de maman, mouchoir Ă  la main faisant les derniĂšres recommandations de prudence Ă  leurs enfants, les papas souriant de façon attendrissante Ă  leur progĂ©niture et d’autres, qui semblaient impassibles Ă  cette scĂšne. Le jeune garçon se demandait ce que cela faisait de quitter les siens pendant une annĂ©e entiĂšre, mais il n’avait personne Ă  qui il tienne suffisamment dans ce monde pour regretter son dĂ©part. Il posa son coude sur le rebord de la fenĂȘtre, posa sa tĂȘte dans la paume de sa main et rapprocha son visage de la vitre pour rĂȘver une seconde Ă  avoir une famille. Il aperçut, la jeune femme qui accompagnait sa victime sur le quai et elle semblait faire signe Ă  la jeune fille. Elle Ă©tait montĂ© dans son wagon. Sans trop savoir la raison, Eliott sourit Ă  la perspective de la voir le rejoindre. Lui qui d’habitude aimait le silence et la solitude avait envie, peut-ĂȘtre besoin de compagnie. Le train partit en crachant des nuages de fumĂ©e et le quai devint de plus en plus petit jusqu’à disparaĂźtre totalement. VoilĂ , ils Ă©taient partis, partis pour une nouvelle aventure, pleine de rebondissements. Eliott tourna la tĂȘte en face de lui mais sentit une prĂ©sence ; on avait pourtant pas ouvert la porte, alors pourquoi cette Ă©trange sensation ? Il tourna la tĂȘte vers la porte et failli pousser un cri. Il mit une main sur son cƓur comme s’il voulait qu’il ralentisse son battement mais sourit en constatant le visage de la personne. Il avait pensĂ© au dĂ©part Ă  une farceur mais comment une premiĂšre annĂ©e Ă  l’air si innocent pouvait-elle prĂ©parĂ© un mauvais coup pour impressionner ses aĂźnĂ©s. Il lui sourit, amicalement et d’un signe de la tĂȘte, l’invita Ă  entrer pour s’installer avec lui. Isabel LInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Ven 1 Sep 2006 - 2229 Au cri que poussa Elliot en la voyant, collĂ©e contre la vitre du compartiment vide, elle recula instinctivement, aussi effrayĂ©e que lui, pour se coller contre la vitre du compartiment d’en face. Elle lui avait manifestement fait peur. Pourquoi donc ? A sa place elle se serait attendue Ă  le voir. Elle secoua la tĂȘte, son cerveau se mettant en marche pour expliquer telles ou telles rĂ©actions de la part des gens qu’elle croisait. Il ne s’attendait pas Ă  la revoir. Elle, peut-ĂȘtre, parce qu’elle lui avait parlĂ© et toutes les personnes avec qui elle avait longuement parlĂ©, elle les avait revu aprĂšs, son professeur, sa mĂšre, les domestiques. Sauf les marchands, lui dit une petite voix, elle ne les avait plus revu. Mais Meredith lui avait expliquĂ© qu’elle en avait pour sept ans, alors, aprĂšs une courte rĂ©flexion, elle devrait au moins grandir et donc changer de vĂȘtements. Et elle casserait peut-ĂȘtre sa baguette, ou elle perdrait certaines choses. Donc elle Ă©tait amenĂ©e Ă  le revoir. Mais lui, non. Peut-ĂȘtre qu’il avait parlĂ© Ă  des gens, mais que mĂȘme comme ça ils Ă©taient restĂ©s anonymes, et il ne l’avait plus revu. De toute façon, elle le reverrait sĂ»rement, puisque si ils Ă©taient dans le mĂȘme train, ils allaient au mĂȘme endroit. Il ne serait plus surpris de la revoir. Peut-ĂȘtre mĂȘme qu’ils deviendraient amis. C’était la deuxiĂšme fois qu’ils se rencontraient et les personnes qu’elle avait rencontrĂ©s deux fois Ă©taient ses amis, comme Charles et Jane, et sa mĂšre. Et son professeur ? C’était diffĂ©rent. Lorsqu’il lui faisait mal, il ne s’excusait pas. Il lui faisait mĂȘme mal parce qu’elle ne s’était pas excusĂ©e, avec sa canne. Non, pour le garçon, ça allait peut-ĂȘtre devenir son ami. D’ailleurs il lui souriait. Si ce n’était pas un signe encourageant ! Enhardie par son succĂšs, elle ouvrit grand la porte et recommença Ă  pousser les valises sur le sol. Elles s’entassĂšrent prĂšs de la petite fenĂȘtre, par laquelle on voyait un paysage campagnard dĂ©filer sous leurs yeux. De toute façon, lui avait fait pareil, et il avait peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  voyagĂ© en train. Elle s’assit sur la banquette d’en face, et lissa consciencieusement du cĂŽtĂ© de la main sa jupe tendue sur ses cuisses. Un silence s’installa. Elle n’avait jamais parlĂ© Ă  quelqu’un qui avait Ă  peu prĂšs son Ăąge, et sentait intimement qu’elle ne pouvait pas lui parler comme un adulte. De toute façon, les adultes lui donnaient des ordres, et lui, son sourire n’avait Ă©tĂ© qu’une invitation. C’était d’ailleurs un drĂŽle de sourire venant de sa part. C’était pas pareil que chez les adultes. Charles souriait tristement, son professeur, ce n’était que des rictus, celui de Jane Ă©tait rĂȘveur, perdue dans ses pensĂ©es, et Meredith, ce n’étaient que des sourires Ă©vasifs, rapides, qui lui demandaient Est-ce que tu as tout bien compris Isabel ? » que vraiment destinĂ©s Ă  lui donner de la joie. Non, elle ne se rappelait pas qu’on ait pu lui sourire parce qu’on l’invitait Ă  faire quelque chose. Maintenant qu’elle Ă©tait lĂ , elle ne savait plus quoi faire, et Ă©tait complĂštement dĂ©sorientĂ©e. Son sourire Ă  elle Ă©tait gĂȘnĂ© plus qu’autre chose. Que fallait-il lui dire ? De quoi parler ? Il lui semblait qu’elle Ă©tait au bord d’un gouffre dont elle mesurait Ă  peine Ă  la profondeur. Elle dĂ©cida en premier lieu de le laisser faire, de dire ce qu’il voulait. Il Ă©tait plus ĂągĂ© qu’elle. Sept annĂ©e, l’école comptait des Ă©lĂšves rĂ©partis en sept annĂ©es, voilĂ  ce que Meredith lui avait dit. Et elle lui avait vaguement parlĂ© de quatre maisons, pour quatre valeurs. Son esprit curieux revint soudainement Ă  la charge, essayant de se glisser insidieusement dans les failles de sa prudence excessive envers ce qu’elle ne connaissait. Elle n’avait pas de mal Ă  poser des questions quand il y avait des gens qu’elle connaissait, mais quand elle Ă©tait seul, c’était la prudence qui gouvernait. Et sa curiositĂ© semblait choisir ce moment pour contester cette dictature de l’esprit. AprĂšs avoir pesĂ© le pour et le contre, Isabel laissa la curiositĂ© prendre un tout petit peu de terrain, pour une fois. Elle rĂ©flĂ©chit Ă  une question qu’elle pourrait lui poser. C’était une Ă©cole, Poudlard. Une chose que Meredith ne lui avait pas expliqué  Mais oui ! Elle tenait sa question. Il fallait maintenant mettre ses muscles en mouvement. Ses yeux fixĂšrent directement ceux d’Elliot. Sa langue, sĂšche, redevint opĂ©rationnelle, tout comme ses cordes vocales. Le tout se combina pour former l’interrogation suivante Qu’est-ce qu’on enseigne comme matiĂšres Ă  Poudlard ? » Au moins, pas d’ambiguĂŻtĂ© quand Ă  savoir si elle devait le vouvoyer ou le tutoyer. Sa sorciĂšre, satisfaite, s’autorisa un lĂ©ger sourire, autant destiner Ă  Elliot qu’à elle-mĂȘme. Eliott FInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Dim 3 Sep 2006 - 006 Le cri d’Eliott n’avait pas dĂ» alerter beaucoup de passagers. L’excitation gĂ©nĂ©rale n’était pas retomber et les Ă©lĂšves semblaient heureux de retrouver leur amis et d’évoquer ensemble leur superbes vacances Ă  la mer, en famille, en camping, entre amis. Et personne n’était attentif Ă  ce qu’il se passait autour d’eux, dans les couloirs ou les autres compartiment. Pourtant, aprĂšs son cri, Eliott vit la petite tĂȘte blonde de la jeune fille disparaĂźtre. Il avait dĂ» l’effrayer et s’était sauvĂ© en courant pour lui Ă©chapper. Eliott se redressa sur la banquette et tendit la tĂȘte pour apercevoir sa chevelure. Sur la porte du compartiment d’en face, la jeune fille Ă©tait appuyĂ© et son visage montrait non pas la peur, mais plutĂŽt la surprise. Elle ne devait pas s’attendre Ă  une telle rĂ©action de la part du Serdaigle mais c’était de sa faute aussi. ProstrĂ©e derriĂšre la vitre Ă  l’espionner, on aurait pu la prendre pour un chenapan voulant faire une blague ou une petite fille trop timide pour oser entrer et s’installer en face du jeune homme. Eliott se demandait que faire. Il avait trĂšs envie qu’elle le rejoigne et ne voulait pas passer le voyage tout seul Ă  se poser nombre de questions auxquelles il ne parviendra jamais Ă  rĂ©pondre. Il se rĂ© appuya contre son dossier et un sourire vint Ă©clairer timidement son visage lorsque la poignĂ©e de la porte s’abaissa, laissant apparaĂźtre sa victime du quai. NĂ©anmoins, il ne laissa rien apparaĂźtre de sa satisfaction personnelle et fixait le mur d’en face. Il se rendit compte aprĂšs qu’il aurait pu l’aider Ă  porter ses valises jusqu’au compartiment. Mais pourquoi l’aurait-il fait ? Personne ne l’avait aidĂ© lors de son premier voyage et chacun devait se dĂ©brouiller seul. Il l’ignora donc jusqu’à ce qu’elle prenne place en face de lui et sans le vouloir, il Ă©tait obligĂ© de la regarder. Eliott enleva ses lunettes pour les nettoyer avec le bas de son T-shirt. Ce n’est pas qu’elles Ă©taient vraiment sales mais plutĂŽt pour trouver une distraction le faisant sortir de ce silence qui venait de s’installer entre les deux jeunes. Du fait de son caractĂšre plutĂŽt associable, il ne voulait pas le rompre, et d’ailleurs, il ne saurait pas comment aborder une jeune fille de son Ăąge. Toutes les personnes qu’il avait rencontrĂ©es lors de sa premiĂšre annĂ©e Ă©taient plus ĂągĂ©es que lui et ce sont elles qui avaient fait le premier pas. Une fois, ses lunettes sur son nez, le jeune sorcier regardait par la fenĂȘtre le paysage qui dĂ©filait Ă  une allure considĂ©rable. Impossible de diffĂ©rencier des arbres, des cultures ou des maisons qui bordaient la ligne de chemin de tourna la tĂȘte en direction de la jeune fille lorsque sa voix douce rompit le silence pesant. Les matiĂšres Ă  Poudlard. Il ne savait pas si la jeune fille savait la particularitĂ© de l’école ou ignorait tout comme lui, lors de son arrivĂ©e. Il prĂ©fĂ©ra se montrer prudent. Poudlard est une Ă©cole vraiment diffĂ©rente de ce que tu as pu voir jusqu’à prĂ©sent et les matiĂšres sont autant bizarres qu’intĂ©ressante. Pour la thĂ©orie, on a des cours d’histoire de la magie, mais on fait beaucoup de pratique avec les sortilĂšges, la mĂ©tamorphose, l’astronomie, la botanique, la dĂ©fense contre les forces du mal »Il compta sur ses doigts pour voir s’il n’en avait pas oubliĂ©. Il en manquait et c’était Et potion aussi qu’on pratique dans les cachots du chĂąteau. Tu est en premiĂšre annĂ©e c’est cela ?» [DĂ©solĂ©, c’est minable] Isabel LInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Dim 3 Sep 2006 - 1307 [Tout est relatif il y a une Ă©poque oĂč si j'Ă©crivais comme toi, ç'aurait Ă©tĂ© fantastique]Elle s’était sentie vraiment mal, lorsqu’il n’avait rien dit, pour rompre le silence. Le silence, c’était parfois gĂȘnant, et elle le dĂ©couvrait ; comme il y avait plusieurs sortes de sourire, il y avait plusieurs sortes de silence. Le silence apaisant, pour rĂ©flĂ©chir avec sĂ©rĂ©nitĂ©, propice Ă  l’inspiration, Ă  la rĂ©flexion. Le silence complice, oĂč il veut dire beaucoup plus de choses que les mots, parce que dans ces moments-lĂ  on comprenait beaucoup plus de choses que lorsqu’on parlait mais elle expĂ©rimentait maintenant le silence gĂȘnant. Elle n’osait rien dire, rien fait, de peur de faire quelque chose de mal, mais sa curiositĂ© qui partait Ă  l’assaut de sa prudence, comme du lierre grimpant sur un mur de pierre, la poussait Ă  observer ce qu’il faisait. Il nettoyait ses lunettes. Alors qu’elles Ă©taient propres. Apparemment les gens s’occupaient pour ne pas penser au silence dans lequel ils Ă©taient plongĂ©s. Peut-ĂȘtre parce qu’elle n’avait rien Ă  faire, en fait, qu’elle avait troublĂ© ce silence. Elle opina du chef lorsque Elliot lui dit que Poudlard Ă©tait une Ă©cole Ă©trange et passionnante. Elle savait que c’était une Ă©cole de sorcellerie, mais c’était Meredith qui lui avait achetĂ© ses livres dans l’urgence, et les Ă©motions qu’elle percevait chaque jour la rendait somnolente dĂšs le retour au Chaudron Baveur elle n’avait mĂȘme pas eu le temps de les lire. Elle se promit de commencer Ă  les feuilleter dans le train, parce qu’elle avait la bizarre impression qu’elle agaçait Elliot. Elle se rappela qu’il Ă©tait plus grand qu’elle, qu’il connaissait dĂ©jĂ  tout ce qui se passait lĂ -bas. Et qu’il s’attendait certainement Ă  ce qu’elle le sache. C’était vraiment troublant de se mettre Ă  la place de tant de gens qui pensaient diffĂ©remment d’elle. Elle se sentait perdue et complĂštement dĂ©sorientĂ©e, mais lĂ , ça allait un petit peu mieux puisque le garçon blond avait acceptĂ© de lui adresser la parole. Elle rĂ©pondit pourtant trĂšs simplement Ă  sa question Oui, je rentre Ă  Poudlard pour la premiĂšre fois. Donc je dois ĂȘtre en premiĂšre annĂ©e. » Elle rangea dans sa tĂȘte les diffĂ©rentes matiĂšres enseignĂ©es Ă  Poudlard. Certaines d’emblĂ©e semblaient lui plaire, comme l’Histoire de la Magie. Quand elle Ă©tait petite, c’était l’histoire qu’elle aimait le plus, qui la distrayait un peu des coups de bĂątons que lui mettait son professeur sur les doigts pour qu’elle apprenne convenablement. Heureusement, il n’y aurait pas de français. C’était tellement compliquĂ© le français ! L’anglais Ă©tait beaucoup plus simple, et Isabel avait souvent l’impression que les français faisaient parfois exprĂšs pour embĂȘter les anglais de mettre des prononciations bizarres dans leur conjugaisons. Et avec ça tout plein d’accents ! On prenait les mots comme il venait, c’était naturel en Angleterre. Mais eux
 Tout cela lui donnait la migraine. SortilĂšges et MĂ©tamorphose, ça devait ĂȘtre sympathique. L’Astronomie ? Elle ne connaissait pas vraiment. Mais ça venait d’astre, et un astre, c’était dans le ciel. Seulement, durant ses premiers jours de libertĂ©, elle n’avait jamais vu le ciel. La botanique, trifouiller dans un pot de terre ne lui avait jamais vraiment plu, mĂȘme si elle aimait bien les fleurs. Ca lui semblait aussi assez compliquĂ©. DĂ©fense contre les Forces du Mal ? Il y avait des Forces du Mal ? Elle ne pĂ»t s’empĂȘcher de frissonner. Que ce soit dans le monde moldu ou mĂȘme dans ces quelques heures chez les Sorciers, elle n’avait jamais Ă©tĂ© confrontĂ©e Ă  quelque chose qui ressemblĂąt au mal. Mais elle n’avait pas Ă©tĂ© trĂšs attentive non plus. Elle se promit de faire plus attention. Les Potions
 C’était comme dans les contes ? Elle Ă©tait tombĂ©e un jour sur une lĂ©gende grecque une sorciĂšre avait piĂ©gĂ© un vieux roi, en poussant ses filles Ă  le dĂ©couper en morceaux et Ă  les mettre dans un chaudron pour lui rendre la jeunesse. Enfin, dans les quelques lĂ©gendes grecques qu’elle avait lu, tout le monde finissait par mourir dans un bain de sang. En gros, elle devrait voir avant de juger. C’était ce que disait souvent Charles, toujours trĂšs philosophe. Il disait qu’un jour elle devrait rejoindre le vrai monde et que grĂące Ă  sa neutralitĂ© elle saurait faire les choix les plus judicieux possibles, sans influence. Elle commençait seulement aujourd’hui Ă  comprendre ce que ça voulait dire. Restait Ă  savoir si c’était bien ou mal pour elle, tellement elle se sentait perdue sans personne pour lui dire oĂč aller. Eliott FInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Ven 8 Sep 2006 - 1852 Eliott Ă©tait prĂ©venant avec les premiĂšres annĂ©es et voulait prendre le temps de leur expliquer ce qui allait se passez dans la nouvelle Ă©cole. Bien sĂ»r, il se doutait que la plupart connaissaient dĂ©jĂ  la magie de part leur parents, ou avait une vague idĂ©e de ce qui les attendait la bas, mais il n’avait pas envie que certains se retrouve comme lui, l’annĂ©e derniĂšre, c’est-Ă -dire, lĂącher dans la nature sans rien savoir de ce qui l’attendait. Pendant 4 mois, il avait errĂ© dans le chĂąteau, la tĂȘte remplit de questions et aujourd’hui, il avait toujours du mal Ă  accepter la vĂ©ritĂ©. C’était un sorcier. Un sorcier dont le but Ă©tait de pratiquer la magie dans un but honorable. Pourtant, il se sentait toujours aussi vulnĂ©rable et ne pensait pas que son arme, sa baguette puisse l’aider dans la vie. Il n’avait pas encore trouvĂ© une vĂ©ritable utilitĂ© Ă  la magie. Evoquer toutes ses matiĂšres emplissait Eliott de joie. Il se souvenait des cours, notamment ceux de botanique qu’il avait adorĂ©. Il espĂ©rait que la prof serait toujours la mĂȘme. Par contre, il en Ă©tait d’autre, oĂč il n’était pas trĂšs douĂ©. Potion par exemple. Entre renverser son chaudrons, inverser deux ingrĂ©dients et en oublier un, il faisait toutes les bĂȘtises les unes derriĂšre les autres. Ainsi, il n’avait rĂ©ussi Ă  peu prĂšs qu’une potion, celle de l’examen. D’ailleurs, il se demandait bien comment il avait fait. Il savait aussi que pour cette annĂ©e, des professeurs changeraient comme celui de sortilĂšges, d’astronomie, mais n’avait aucune idĂ©e sur l’identitĂ© de ceux si. Ce qu’il voulait, c’était rĂ©ussir encore son annĂ©e et obtenir les mĂȘmes notes aux examens. Eliott hocha la tĂȘte affirmativement aux paroles de la jeune fille. Il se demandait bien dans quelle maison, elle serait rĂ©partie. Il espĂ©rait que les nouveaux serdaigles seraient travailleurs, sĂ©rieux et studieux. Il avait Ă©tĂ© déçu de constater l’annĂ©e derniĂšre que malgrĂ© les efforts de nombreux Ă©lĂšves, Serdaigle n’avait pas remportĂ© la coupe. Mais sa ne se passerait pas ainsi cette annĂ©e. Il participerait encore plus aux cours pour pouvoir rapporter un maximum de points Ă  sa maison. Sans s’en rendre compte, Eliott avait dĂ©tournĂ© le regard et observait les brides de paysages par la fenĂȘtre. Comme souvent, il se perdait rapidement dans ses pensĂ©es, oubliant ce qu’il se passait autour de lui. Il regrettait un truc pourtant. Il n’avait pas dit au revoir Ă  ses amies ou du moins aux filles avec lesquelles il s’était le mieux entendues Lily et Valenna. Il ne savait mĂȘme pas si elles avaient rĂ©ussi leurs examens, ce qu’elle allait faire l’annĂ©e prochaine. Il savait qu’il y avait une voliĂšre dans le chĂąteau. Peut ĂȘtre qu’il pourrait leur envoyer un message. Cette pensĂ©e le soulageait et lorsqu’il entendit un bruit dans le couloir, il se leva sans regarder sa voisine. Il sortit en ferma la porte. Au bout de quelques minutes, il revint avec plusieurs petits paquets. Il avait entendu le chariot Ă  friandise arrivĂ© et il avait un peu d’argent sur lui. Il pensait que ce serait plus agrĂ©able pour faire connaissance. Il ouvrit le sac de dragĂ©es surprises de Bertie Crochue et le tendit Ă  sa voisine. Il lui demanda alors. Au fait, tu t’appelle comment ? »Il est vrai que ce n’était pas une question qu’il posait en premier d’habitude mais il pensait, il sentait qu’ils se reverraient dans le chĂąteau alors autant connaĂźtre son nom. Isabel LInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Ven 8 Sep 2006 - 2237 La conversation s’interrompit un petit peu. De nouveau le silence gĂȘnant s’installa entre eux. La jeune lady se dĂ©cida Ă  regarder ses chaussures cirĂ©es presque Ă  la perception, mĂȘme si sur l’une d’elle, le cuir Ă©tait un peu enfoncĂ© Ă  l’endroit oĂč la roue du chariot lui Ă©tait passĂ© dessus. A ceci s’ajoutait quelques poussiĂšres attrapĂ©es sur les quais. Isabel souleva sa jambe et soigneusement, commença Ă  retirer du doigt toutes les poussiĂšres qui s’y Ă©taient accumulĂ©es, sans observer Elliot. Lorsqu’elle faisait certaines choses dĂ©licates, elle ne pensait pas Ă  autre chose, et toutes ses pensĂ©es Ă©taient dĂ©sormais tournĂ©es vers la petite trace qu’elle se dĂ©cida Ă  gratter avec son ongle. La propretĂ©, c’était quelque chose de vraiment important pour elle. Elle passait beaucoup de temps Ă  se laver, Ă  se brosser les cheveux, et Ă  avoir une tenue impeccable ; mĂȘme si bien sĂ»r de ce cĂŽtĂ©-lĂ  les domestiques de la maison l’aidaient beaucoup. C’était une de ses choses qui s’étaient profondĂ©ment inscrites dans son esprit, sans mĂȘme qu’elle ne se demande pourquoi, ce n’était donc pas une coquetterie excessive qui Ă©tait la cause de cet Ă©tait d’esprit. Son Ă©nergie Ă©tait tellement tournĂ©e vers cette chaussure qu’elle n’entendit mĂȘme pas Elliot sortir du compartiment. Une fois cette tĂąche accomplie, elle recala sa jambe emprisonnĂ©e dans le collant sombre contre le siĂšge, en soupirant. Elle passa sa main dans sa nuque, histoire de dĂ©tendre un peu ses muscles de ce cĂŽtĂ©-lĂ . C’est en redescendant la tĂȘte qu’elle s’aperçut que le siĂšge devant elle Ă©tait vide. Elle Ă©tait seule. Mais vraiment seul. Pas comme au chĂąteau, oĂč elle Ă©tait seule le soir mais oĂč elle savait que Charles et Jane seraient lĂ  pour l’aider. Non, ici, sauf Elliot, il n’y aurait personne pour l’aider en cas de problĂšme. Cette simple constatation accĂ©lĂ©ra son rythme cardiaque et respiratoire, ses cheveux se hĂ©rissĂšrent sur sa nuque ; en un mot, elle Ă©tait brutalement angoissĂ©e. Elle se glissa jusqu’au fond de son siĂšge, ses bras quittant ses cuisses, ses mains s’enfonçant dans le tissu de la banquette, comme si elle cherchait une prise Ă  laquelle s’amarrer. Elle posa sa tĂȘte contre le siĂšge, et regarda fixement celui d’en face. Elle se rappela quelque chose que lui avait dit Jane pour se dĂ©tendre et chasser la peur, elle le tenait elle-mĂȘme d’une amie qui avait fait ça avant d’aborder le super mignon serveur du cafĂ© de l’avenue
Compter, tout OĂč pouvait-il ĂȘtre ? 2
 Et si quelqu’un venait, qu’est-ce qu’elle devait dire ? 3
 Et si il l’avait complĂštement lĂąchĂ©e pour quelqu’un d’autre ? 4
 Et si il lui Ă©tait arrivĂ© malheur ? A 5, alors qu’elle se demandait si il ne s’était pas tuĂ© en se jetant du train, le sorcier tout aussi blond qu’elle revint, avec un paquet de friandises dans les bras. Elle expira un grand coup, ses mains se dĂ©tendirent, ainsi que le reste de son corps, et ses lĂšvres esquissĂšrent tout naturellement un sourire, qui, si elle avait Ă©tĂ© moins pudique, se serait sans doute transformĂ© en grand Ă©clat de rire. Elle murmura un petit merci, tandis qu’il lui tendait le paquet contenant de curieuses dragĂ©es. Elle resta la bouche grande ouverte devant elles, se demandant qu’est-ce qu’il voulait qu’elle en fasse. Les manger, peut-ĂȘtre ? Pourtant elle se mĂ©fiait, elle n’avait jamais rien mangĂ© qui soit apportĂ© par un domestique ou par Meredith. Elle leva la tĂȘte, essayant de chercher la rĂ©ponse, mais les dragĂ©es mystĂšres s’éclipsĂšrent un instant alors que le garçon lui demandait son nom. Elle eut de nouveau un petit sourire, et rassembla son petit courage, et ses quelques connaissances de rhĂ©torique, sans trop savoir dans quel but, mais on ne dĂ©shonorait pas une grande Ă©ducation comme ça. Je m’appelle Isabel Lynley, et toi ? » Sa voix Ă©tait claire, presque chantante, et son sourire ne s’était pas effacĂ©e, tandis qu’elle fixait fiĂšrement le garçon dans les yeux, ses mains crispĂ©es sur le paquet de dragĂ©es, dont elle se moquait un peu maintenant, tant qu’elle n’aurait pas une hypothĂ©tique rĂ©ponse sur l’identitĂ© du garçon ou sur ses qualitĂ©s d’articulation, de formulation et de prononciation. Eliott FInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Jeu 14 Sep 2006 - 026 Dans le couloir, les bruits des Ă©lĂšves se faisaient nombreux et assez bruyants. Des Ă©clats de rire, les aventures des vacances re-mimĂ©es avec de grands gestes, des embrassades. Que de gestes affectifs dont n’avait pas le droit le jeune garçon. DĂ©jĂ  aucune des personnes prĂ©sentes dans le train ne pouvait ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme ses amis et agir de la sorte avec un inconnu aurait Ă©tĂ© totalement dĂ©placĂ© et surtout trĂšs idiot. Le jeune serdaigle jetait quelques coups d’Ɠil furtifs Ă  travers les vitres des compartiments mais son visage ne laissait transparaitre aucune Ă©motion, comme s’il se contentait de regarder un film Ă  la tĂ©lĂ©vision moldu. Le jeune garçon remontait l’allĂ©e d’un pas rapide en essayant de garder du mieux qu’il pouvait son Ă©quilibre. Plusieurs fois, il du poser une main sur le mur pour ne pas s’étaler par terre. Enfin, quelques wagons plus loin, il trouva le chariot de friandises. Il n’avait que trĂšs peu mangĂ© ce genre d’aliments. Il se souvint qu’une fois, son compagnon de chambre, Blake, lui en avait fait goĂ»tĂ©. C’était des choco-grenouilles mais il n’avait jamais rĂ©ussi Ă  rattraper la sienne. Malheureusement, il n’en restait plus sur le chariot et il du se contenter de dragĂ©es qui avaient une drĂŽle de couleur. Il sortit quelques piĂšces de sa poche, le peu qu’il avait et les tandis Ă  la vendeuse. Il savait que les bonbons Ă©taient un bon moyen de faire connaissance et il espĂ©rait qu’ils plairaient Ă  Isabel. Il retourna vers son wagon, l’air toujours aussi satisfait. Elle sentit l’atmosphĂšre se dĂ©tendre Ă  son arrivĂ©e mais n’y fit pas plus attention. Il se contenta de tendre le fut surpris de voir que la jeune fille semblait rĂ©ticente Ă  l’idĂ©e de les goĂ»ter. AprĂšs tout, il la comprenait. Si elle n’avait jamais goĂ»tĂ© de bonbons sorciers, elle avait de sĂ©rieuses raisons d’hĂ©siter. D’ailleurs le jeune garçon se demandait s’il allait en prendre une. AprĂšs un moment de rĂ©flexion intense, il ramena le paquet vers lui. C’était aussi parce qu’il commençait Ă  fatiguer Ă  rester en l’air sans raison. Pendant qu’il l’écoutait se prĂ©senter, il glissa une dragĂ©e de couleur bleue dans sa bouche. Il la mĂąchait lentement, essayant de dĂ©terminer le goĂ»t subtil, lĂ©gĂšrement amer qui s’en dĂ©gageait. Il avala avant de rĂ©pondre Ă  son tour. EnchantĂ©, moi je m’appelle Eliott »Il n’avait pas trĂšs bien articulĂ©, des morceaux de bonbons collĂ©s Ă  ses dents, mais sa voix Ă©tait joyeuse, ce qui Ă©tait assez bizarre pour lui, lorsqu’on le connaissait. Il passait plutĂŽt pour quelqu’un de renfermĂ© et de solitaire mais cette annĂ©e, il allait peut ĂȘtre changĂ© qui sait. Il continuait de gratouiller dans son sac de bonbons pour en trouver une Ă  l’aspect sympathique. Il releva les yeux quelques instants et demanda Ă  la jeune fille. C’était ta mĂšre avec toi tout Ă  l’heure ? Tu habites Ă  Londres ou tu viens d’un autre pays ? » Isabel LInvitĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Jeu 14 Sep 2006 - 1957 Elle se sentit trĂšs gĂȘnĂ©e lorsque le garçon lui reprit le paquet des mains, devenant brusquement toute rouge sous ses cheveux dorĂ©s. D’abord, elle aurait sans doute dĂ» en prendre un, c’était une question de politesse, mais elle l’avait complĂštement oubliĂ©, rĂ©flĂ©chissant Ă  ce que dirait le garçon en apprenant son nom. Elle n’était pas habituĂ©e Ă  penser ou Ă  faire plusieurs choses en mĂȘme temps. Elle ne l’avait jamais fait, et on ne lui avait jamais appris. Comment comprendre le sens des mots d’une phrase dans un livre quand on se demande si le rendez-vous de Jane avec le cousin de la femme de chambre de l’ancienne famille qui l’employait s’était bien passĂ© ? De mĂȘme, comment pouvait-on pincer une dragĂ©e et la mettre dans sa bouche lorsqu’on attendait la rĂ©ponse de quelqu’un ? Les sorciers Ă©taient vraiment bizarres. Peut-ĂȘtre que leurs pouvoirs magiques divisaient leur cerveau et ainsi, ils pouvaient faire plein de trucs en mĂȘme temps. Il faudrait qu’elle se penche sur la question, Ă  son arrivĂ©e de l’école. Lui, en tout cas, il y arrivait sans aucun problĂšme. Il effectuait pour Isabel un exploit assez impressionnant, c’est Ă  dire lui dĂ©cliner son identitĂ© tout en jouant de ses doigts afin de chercher une dragĂ©e prĂ©cise, en plus de ce qu’il avait mangĂ© juste avant. Ca aussi, ça fascinait et intriguait la petite sorciĂšre, le fait qu’il puisse avaler des choses aussi vite. Isabel mangeait toujours posĂ©ment, savourant chaque bouchĂ©e, la mĂąchonnant jusqu’à ce qu’elle ne soit plus une bouillie informe dans sa bouche. C’était encore le meilleur moyen de ne pas avoir de poids d’estomac, et surtout, c’était un de ses principes qui avaient obscurĂ©ment trouvĂ© refuge dans sa cervelle crĂ©dule. Elle eut un petit sourire gĂȘnĂ© lorsqu’il lui indiqua son prĂ©nom. Elle dut faire d’ailleurs un gros effort pour dĂ©tacher ses yeux bleus du spectacle de ses doigts afin de rĂ©pondre le plus clairement possible Moi de mĂȘme. » En fait, il n’avait pas tout compris, mais il semblait content, ce qui voulait sĂ»rement dire qu’il ne lui en voulait pas forcĂ©ment de n’avoir pas mangĂ© les bonbons. Ou alors les bonbons rendaient heureux n’importe qui. La curiositĂ© revint alors brusquement sur le devant de la scĂšne, plantant un gros point d’interrogation devant les bonbons. Quels goĂ»ts avaient-ils ? Elle Ă©tait dans le monde des sorciers, les bonbons n’étaient pas forcĂ©ment les mĂȘmes que ceux qu’elle avait connu lĂ -bas. Peut-ĂȘtre Ă©taient-ils meilleurs
 Son esprit de dĂ©couverte la poussait Ă  ouvrir ses lĂšvres et Ă  poser la question, mĂȘme si la prudence retentissait comme une alarme, lui rappelant qu’il lui avait repris le paquet. Elle voulut mettre tout ce petit monde d’accord en ajoutant tu aurais dĂ» le prendre avant, quand tu Ă©tais sĂ»re qu’il voulait bien que tu en prennes un. L’autre partie de son esprit n’était absolument pas d’accord avec cela, et une lutte de pouvoir s’engagea dans son crĂąne, Isabel voyant le pour et le contre. Finalement, elle allait demander si elle pouvait goĂ»ter CuriositĂ© 1, Prudence 0 lorsqu’il lui posa deux questions. La premiĂšre portant sur la personne qui l’accompagnait, la deuxiĂšme sur son lieu de rĂ©sidence. L’envie de rĂ©pondre prĂ©dominait, malgrĂ© un lĂ©ger retour de la prudence. Apparemment, la jeune fille n’était plus particuliĂšrement gĂȘnĂ© par la prĂ©sence dun garçon de son Ăąge dans le mĂȘme compartiment de train. Oui, c’est ma mĂšre
 Et je vis Ă  Londres. »Et, continuant sur sa lancĂ©e, assommant ses restes de prudence pour l’instant Toi, tu es tout seul ? Je n’ai pas vu de parents Ă  toi. » Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Depart pour une nouvelle annĂ©e [Libre~~A] Page 1 sur 1 Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumMÉFAITS ACCOMPLISℱ Corbeille &&. ANCIENS RPSauter vers

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