L214 porte plainte pour sĂ©vices graves Plus de 500 000 agneaux1 issus de la filiĂšre roquefort sont envoyĂ©s Ă lâabattoir chaque annĂ©e. L214 diffuse aujourdâhui des images2 tournĂ©es dans lâun des plus gros Ă©levages oĂč sont engraissĂ©s ces agneaux, ainsi que dans un abattoir industriel oĂč ils sont abattus. L214 porte plainte pour sĂ©vices graves contre lâabattoir, qui avait dĂ©jĂ Ă©tĂ© Ă©pinglĂ© par les services vĂ©tĂ©rinaires il y a 4 ans3. Pour produire le lait qui sera transformĂ© en roquefort, les brebis doivent donner naissance Ă des agneaux. Chaque annĂ©e, plus dâun million dâagneaux4 naissent et seulement un quart dâentre eux5 sont gardĂ©s sur les exploitations pour renouveler le cheptel. Les autres sont envoyĂ©s dans des Ă©levages intensifs pour y ĂȘtre engraissĂ©s, puis transportĂ©s Ă lâabattoir. â Voir lâenquĂȘte â Voir la vidĂ©o d'enquĂȘte sur Youtube â Voir et tĂ©lĂ©charger des images brutes â Voir et tĂ©lĂ©charger des photos de lâenquĂȘte â Voir le rapport des services vĂ©tĂ©rinaires de 2016 â En savoir plus sur l'Ă©levage des moutons La SARL Grimal â la plus grosse exploitation d'engraissement d'agneaux de France L214 a pu se procurer des images tournĂ©es dans la SARL Grimal, situĂ©e dans l'Aveyron. La SARL Grimal engraisse 120 000 agneaux par an, soit 10 % des agneaux6 qui naissent sur le territoire de l'appellation d'origine protĂ©gĂ©e roquefort. Les images montrent des milliers dâagneaux entassĂ©s dans des bĂątiments sans jamais avoir accĂšs Ă lâextĂ©rieur. De nombreux agneaux sont malades, certains agonisent pendant des heures sans recevoir de soins. Des bacs dâĂ©quarrissage sont remplis dâanimaux morts. Lâabattoir industriel dâArcadie Sud-Ouest prĂšs de Rodez LâenquĂȘte sâest poursuivie Ă lâabattoir industriel dâArcadie Sud-Ouest, prĂšs de Rodez, oĂč sont abattus une partie des agneaux de la SARL Grimal. Les agneaux terminent leur misĂ©rable vie dans de grandes souffrances dans cet abattoir oĂč un agneau est abattu toutes les 10 secondes et oĂč les pratiques d'abattage sont totalement dĂ©faillantes. Ils sont Ă©gorgĂ©s Ă vif abattage rituel ou, thĂ©oriquement, Ă©tourdis avant dâĂȘtre saignĂ©s. LâĂ©tourdissement des agneaux se fait par Ă©lectrocution, mais les mauvaises pratiques7 et les cadences infernales entraĂźnent la saignĂ©e et lâaccrochage dâagneaux encore totalement conscients. Dans un rapport Ă©difiant de 2016, les services vĂ©tĂ©rinaires avaient dĂ©jĂ constatĂ© des non-conformitĂ©s majeures » pour lâĂ©tourdissement et la mise Ă mort des ovins dans cet abattoir. L214 porte plainte auprĂšs du procureur de la RĂ©publique de Rodez pour sĂ©vices graves envers des animaux et demande la fermeture dâurgence de lâabattoir, qui prĂ©sente de graves problĂšmes structurels et des pratiques dâabattage grandement dĂ©ficientes. L214 introduit un recours en responsabilitĂ© contre l'Ătat pour manquement Ă sa mission de contrĂŽle de l'application de la rĂ©glementation. L214 demande Ă la ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale des producteurs de lait de brebis et des industriels de roquefort » la modification du cahier des charges de l'appellation d'origine roquefort ». Actuellement rien nâest exigĂ© pour les agneaux. Comme câest le cas pour les brebis, il devrait ĂȘtre interdit dâenfermer les agneaux toute leur vie dans des bĂątiments fermĂ©s sans accĂšs au pĂąturage, et lâabattage sans Ă©tourdissement des agneaux et des brebis devrait ĂȘtre prohibĂ©. L214 incite par ailleurs les candidats aux Ă©lections municipales Ă signer lâengagement Une ville pour les animaux » comportant une sĂ©rie de mesures concrĂštes en faveur des animaux. Plus de 300 candidats se sont dĂ©jĂ engagĂ©s Ă exclure de la commande publique les produits issus de lâĂ©levage intensif. Pour SĂ©bastien Arsac, porte-parole de lâassociation L214 Le roquefort est indissociable des agneaux qui naissent chaque annĂ©e pour provoquer la lactation des brebis. Si la filiĂšre met en avant l'accĂšs extĂ©rieur aux brebis, elle passe sous silence le sort des agneaux qui sont engraissĂ©s dans des Ă©levages intensifs. La production de lait et des produits laitiers sont, tout comme celle de viande, Ă lâorigine de grandes souffrances et de la mise Ă mort prĂ©mĂ©ditĂ©e de millions dâanimaux chaque annĂ©e. » â Voir lâenquĂȘte â Voir la vidĂ©o d'enquĂȘte sur Youtube â Voir et tĂ©lĂ©charger des images brutes â Voir et tĂ©lĂ©charger des photos de lâenquĂȘte â En savoir plus sur l'Ă©levage des moutons Contacts presse SĂ©bastien Arsac 06 17 42 96 84 Brigitte GothiĂšre 06 20 03 32 66 1 SociĂ©tĂ© nationale des groupements techniques vĂ©tĂ©rinaires, Production et engraissement des agneaux dans le bassin de Roquefort 500 000 agneaux mis sur le marchĂ© Ă 14 kg agneaux de Roquefort sont plus de 80% sont engraissĂ©s dans le dĂ©partement. » 2 Les images de la SARL Grimal ont Ă©tĂ© tournĂ©es fin janvier et dĂ©but fĂ©vrier 2020. Quant aux images de lâabattoir Arcadie Sud-Ouest, elles ont Ă©tĂ© tournĂ©es en fĂ©vrier 2020. 3 Rapport d'inspection de la DDCSPP de l'Aveyron. Date de l'inspection du 4 au 7 avril 2016. 4 INRA, Panorama de la production de lait de brebis en France et son Ă©volution depuis 50 ans 769 000 brebis constituent le troupeau laitier du Rayon de Roquefort ». Chaque brebis donne naissance Ă 1 ou 2 agneau chaque annĂ©e. 5 Cas type prĂ©sentĂ© par les Chambres d'Agriculture pourcentage d'agnelles de renouvellement 24%. 6 La Tribune, Pourquoi les fermes-usines font dĂ©bat en Midi-PyrĂ©nĂ©es. 7 Les Ă©lectrodes sont souvent placĂ©es sur le cou et non sur la tĂȘte des animaux. La filiĂšre du roquefort Le roquefort bĂ©nĂ©ficie dâune appellation dâorigine depuis 1925. La marque SociĂ©tĂ© du groupe Lactalis produit 70 % du roquefort en France. Les agneaux engraissĂ©s Ă la SARL Grimal proviennent notamment dâĂ©levages approvisionnant Roquefort SociĂ©tĂ©. La zone de collecte du lait est limitĂ©e aux Ă©levages situĂ©s dans un territoire d'un rayon de 100 km environ autour du village de Roquefort-sur-Soulzon en Aveyron. Le roquefort est obtenu Ă partir du lait de brebis. Aujourdâhui, plus de 700 000 brebis sont exploitĂ©es par la filiĂšre du roquefort. Pour produire du lait, les brebis doivent donner naissance Ă des agneaux chaque annĂ©e. Elles sont gĂ©nĂ©ralement insĂ©minĂ©es artificiellement Ă plus de 80 %. En moyenne, la prolificitĂ© est de 1,5 agneau par brebis. Ce sont ainsi plus dâun million dâagneaux qui naissent tous les ans dans la filiĂšre. 25 % dâentre eux des femelles sont gardĂ©s dans les exploitations pour renouveler le cheptel. Les autres, soit entre 500 000 et 800 000 agneaux, sont envoyĂ©s directement Ă lâabattoir pour les agneaux de lait ou Ă lâengraissement puis Ă lâabattoir pour la majeure partie. La production de roquefort est encadrĂ©e par un cahier des charges, mais celui-ci nâimpose aucune rĂšgle quant au traitement des agneaux produits par la filiĂšre. La SARL Grimal, engraissement intensif La SARL Grimal est situĂ©e dans l'Aveyron, sur la commune de Rullac-Saint-Cirq. Elle est constituĂ©e dâune quinzaine de bergeries et engraisse 120 000 agneaux chaque annĂ©e, ce qui reprĂ©sente 10 % des agneaux sur le territoire de l'appellation d'origine protĂ©gĂ©e roquefort. La rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es a subventionnĂ© lâĂ©levage Ă hauteur de 280 000 ⏠et lâAdeme Agence de lâenvironnement et de la maĂźtrise de lâĂ©nergie Ă hauteur de 230 000 ⏠pour la construction d'un mĂ©thaniseur. Les images de lâenquĂȘte montrent des agneaux entassĂ©s les uns sur les autres. De nombreux agneaux souffrent de maladies respiratoires. Des agneaux estropiĂ©s n'arrivent plus Ă atteindre les abreuvoirs. Certains agonisent au milieu des autres. On peut constater la prĂ©sence de rĂ©cipients dâantibiotiques tulathromycine. Plusieurs bacs dâĂ©quarrissage sont remplis de cadavres. Lâabattoir dâArcadie Sud-Ouest prĂšs de Rodez, non-conformitĂ©s majeures Lâabattoir dâArcadie Sud-Ouest, filmĂ© dans cette enquĂȘte, se trouve sur la commune de Sainte-Radegonde, prĂšs de Rodez. Une partie des agneaux engraissĂ©s par la SARL Grimal sont tuĂ©s dans cet abattoir. Il avait Ă©tĂ© inspectĂ© en 2016 dans le cadre de lâaudit gĂ©nĂ©ral exigĂ© par StĂ©phane Le Foll, alors ministre de lâAgriculture, suite Ă plusieurs enquĂȘtes de L214 dans diffĂ©rents abattoirs. Le rapport faisait Ă©tat dâune situation extrĂȘmement prĂ©occupante. Extraits Personnel D â Non-conformitĂ© majeure Le personnel ne connaĂźt pas et nâapplique pas les bonnes pratiques en protection animale. Les modes opĂ©ratoires ne sont pas respectĂ©s, en abattage conventionnel comme en abattage rituel. LâopĂ©rateur au tissage et un bouvier ne disposent pas de certificat de compĂ©tences. [...] Lâimmobilisation du corps des brebis nâest maintenue que durant la temporisation du restrainer 15 sec, or la perte de conscience est plus lente dans cette catĂ©gorie et les animaux Ă lâissue de lâarrĂȘt temporisĂ© du restrainer sont systĂ©matiquement hissĂ©s conscients, en lâabsence de tout autocontrĂŽle par lâopĂ©rateur au tissage, qui nâest pas titulaire du certificat de compĂ©tences. » Ăquipements spĂ©cifiques C â Non-conformitĂ© moyenne Absence de rideau permettant de masquer la vue des congĂ©nĂšres pendus sur le rail de saignĂ©e aux animaux vivants amenĂ©s dans le restrainer.;» Mise Ă mort D â- Non-conformitĂ© majeure LâopĂ©rateur Ă la saignĂ©e utilise le mĂȘme couteau sur des lots dâenviron 15 animaux sans rinçage ni stĂ©rilisation du couteau entre les lots rinçage uniquement au moment de l'affilage de la lame. » Ăvaluation globale Commentaire Le fonctionnement observĂ© prĂ©sente des non-conformitĂ©s majeures absence dâautocontrĂŽles au poste de mise Ă mort et hissage dâanimaux conscients. Le systĂšme documentaire est confus et difficilement exploitable en pratique, le plan de maĂźtrise sanitaire est trĂšs incomplet absence de prise en compte de certaines espĂšces, les MON [modes opĂ©ratoires normalisĂ©s] ne sont pas rĂ©digĂ©s et des consignes parfois insuffisantes absence de plusieurs certificats de compĂ©tence. La vĂ©rification est insuffisante et inefficace, la rĂ©activitĂ© de lâexploitant est nulle. » Les images filmĂ©es en 2020 montrent que rien nâa changĂ© ! Contacts presse SĂ©bastien Arsac 06 17 42 96 84 Brigitte GothiĂšre 06 20 03 32 66
Lamort dâune brebis sur la commune de Jeugny remonte Ă la nuit du 18 au 19 mai. Mais ce nâest que bien plus tard que les constations ont Ă©tĂ© menĂ©es, ce qui a compromis lâorigine du dĂ©cĂšs. « Le lendemain, jâai dĂ©couvert mon troupeau apeurĂ©, il Ă©tait impossible dâapprocher », raconte lâĂ©leveur Daniel Ruinet. « Jâai dĂ©couvert mon troupeau apeurĂ©, il Ă©tait impossible
La filiĂšre ovine française compte 65 360 Ă©levages dĂ©tenteurs dâau moins 1 ovin dont 61 133 Ă©levages allaitants, 6 081 Ă©levages laitiers et 2 120 Ă©levages mixtes. 18 360 Ă©levages sont dĂ©tenteurs de plus de 50 brebis. Source OVINFOS dâaprĂšs recensement BDNI 2019 au 14 mars 2020 Le cheptel adulte français 5,4 millions de brebis dont 3,7 millions de brebis et agnelles saillies allaitantes, 1,7 million de brebis et agnelles saillies laitiĂšres 164 577 bĂ©liers Sources SSP - EnquĂȘte cheptel de novembre 2019, BDNI et Races de France 2018 Une exploitation comporte 80 brebis en moyenne, tandis quâune exploitation de plus de 50 brebis comporte 262 brebis en moyenne. RĂ©partition des systĂšmes de production Ă©levage ovin allaitant En France, on compte 53% dâĂ©levages mixtes ovins + autre production, dont 21% avec bovins viande 16% avec grandes cultures 16% autres cultures spĂ©ciales, Ă©levages laitiers, etc. 47% dâĂ©levages spĂ©cialisĂ©s, dont 27% de systĂšmes Pastoraux 16% de systĂšmes herbagers** 4% de systĂšmes fourragers* *SystĂšme fourrager 1,4 =< chargement < 2,5 UGB/haSFU ** SystĂšme herbager 0,71 =< chargement < 1,4 UGB/haSFU Source Agreste Recensement agricole 2010 â traitement Institut de lâElevage Ăvolution du cheptel milliers de tĂȘtes Source Eurostat RĂPARTITION RĂGIONALE DU CHEPTEL REPRODUCTEUR FRANĂAIS EN NOVEMBRE 2019 Source SSP EnquĂȘte cheptel 2019 * Suite Ă la modification de l'Ă©chantillon d'exploitations de l'enquĂȘte cheptel du SSP en 2016, les Ă©volutions constatĂ©es entre 2016 et les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes sont Ă considĂ©rer avec prĂ©caution. Bilan français en viande ovine Source SSP, Douanes françaises
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Préparationsà l'agnelage En prévision des agnelages, il faut préparer deux trousses : l'une pour aider la brebis au moment de l'agnelage et l'autre pour donner
l'essentiel Jean-Paul Scoquart est un Ă©leveur du Larzac qui a longtemps eu le record dâattaques de loups sur son troupeau. RetraitĂ© depuis 2 ans, il raconte lâĂ©preuve vĂ©cue. Comment vit-on sa premiĂšre attaque de loup ? On est incrĂ©dule, on ne veut pas y croire, on se dit que ce nâest pas ça, que câest le fait dâune bande de chiens errants. Puis, il y a les traces sur les corps et lâon comprend que câest le loup qui est passĂ© par-lĂ . Cela a dĂ©butĂ© en 2014 et durĂ© 4 ans. Il a fallu convaincre lâadministration de la rĂ©alitĂ© des attaques. Ce fut aussi un trĂšs long combat⊠Lâattaque est un choc ? Oui, on bascule dans autre chose avec la crainte que cela recommence. On se dit quâil faut veiller la nuit, on sâinquiĂšte, les nuits en sont Ă©courtĂ©es. On travaille la journĂ©e en scrutant le ciel pour voir si les vautours ne tournent pas dans le ciel. Câest le signe quâil y a pour eux des corps Ă dĂ©chiqueter au sol. Sâinstalle alors un grand sentiment dâabattement personnel. Une attaque de loup, pouvez-vous la dĂ©crire ? Les gens pensent que le loup se choisit une ou deux proies, les attaque, les tue, les dĂ©vore et sâen va le ventre plein. Ce nâest pas ça. Une attaque met le troupeau en panique. Des brebis meurent de stress, le cĆur bloquĂ© par cette anxiĂ©tĂ© qui les Ă©treint et qui empĂȘche leur cĆur de pomper. On trouve ensuite Ă terre, celles qui ont Ă©tĂ© Ă©gorgĂ©es. Ensuite, il y a celles qui sont mutilĂ©es avec une cuisse en moins, un anus arrachĂ© qui pend. Il y a du sang partout. Il y a quelques annĂ©es, nous ne pouvions pas euthanasier les brebis blessĂ©es tant que lâexpert de lâadministration nâĂ©tait pas venu. Il fallait avoir des preuves de lâattaque du loup Les brebis sont un animal rĂ©sistant. Certaines agonisaient pendant des heures en attente de cette vĂ©rification par un agent administratif. Ensuite, on pouvait les euthanasier. Croyez-moi, cela vous remue le ventre. Oui, jâai pleurĂ© de voir ce rĂ©sultat-lĂ . Alors quand jâentends dire que les Ă©leveurs cassent les pieds car ils sont remboursĂ©s de leurs brebis mortes, le raccourci est terrible. Câest comme si la souffrance de nos brebis, de nous-mĂȘme nâexistent pas. Dans ces moments-lĂ , lâargent on nâen a rien Ă faire ! Câest rare dâentendre un Ă©leveur reconnaĂźtre cette tristesse profonde qui sâĂ©tend en lui ? Nous vivons dans le monde rural avec le cycle de la vie et de la mort des animaux qui nous accompagnent. On a cette habitude qui fait que nous avons cette pudeur de nous taire. Câest une erreur car nous sommes des hommes avec une sensibilitĂ© comme tous les autres. Le regard de certains citadins sur le monde rural est complexe car ils ne le connaissent pas, nous jugent. Avant, dans toutes les familles, il existait un lien familial avec la ruralitĂ©. Cela sâest perdu. Comment vivre avec le loup ? Jâai, en quatre annĂ©es, perdu 100 brebis et une bonne trentaine dâagneaux sur plusieurs attaques. Je sais que loup et pastoralisme ne fonctionnent pas ensemble. On nous a parlĂ© des chiens de protection. Pour moi, on mâa dit quâil mâen fallait 13. Câest ingĂ©rable dâautant que ce type de chien est compliquĂ© avec les promeneurs et les chiens de ces promeneurs. Alors comment faire ? En sâĂ©paulant entre nous les Ă©leveurs, en restant unis et solidaires. Pire que les attaques du loup, câest le fait de devoir se retrouver seul en pleine dĂ©tresse. On nâimagine
En2006, des pompiers du village de Kampung Jabor, en Malaisie, ont Ă©tĂ© appelĂ©s pour retirer ce python de la route, car il Ă©tait bloquĂ© par son poids. Il avait en effet avalĂ© une brebis, elle-mĂȘme pleine, et sur le point de mettre bas. Ce petit jeu de poupĂ©es russes s'est terminĂ© quand l'agneau est nĂ©, Ă l'intĂ©rieur mĂȘme du ventre
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mw2lK. 317 226 372 206 164 276 36 356 320
agneau mort dans le ventre de la brebis