Lemicrobe n'est rien, le terrain est tout"(Pasteur) La Naturopathie est l’art de rester en bonne santĂ©, d’ĂȘtre Ă  nouveau acteur et responsable de sa santĂ© et de prendre soin de soi par des moyens naturels. Femmes, hommes, bĂ©bĂ©s, adolescents, adultes, personnes ĂągĂ©es tout le monde peut venir voir un naturopathe. Fatigue, troubles du sommeil et de l'humeur, problĂšmes de ï»żCette citation est souvent utilisĂ©e par les naturopathes pour expliquer une vision de la santĂ© dans laquelle le terrain de l’individu est central pour prĂ©venir de la maladie. Cette phrase est enseignĂ©e dans toutes les Ă©coles de Naturopathie et fait partie des jalons historiques qui ont amenĂ© Ă  la pensĂ©e naturopathique moderne. Mais cette citation ne prĂ©sente-t-elle pas une vision extrĂ©miste qui est bien loin de la rĂ©alitĂ© du vivant et qui va mĂȘme Ă  l’encontre des enjeux d’une santĂ© intĂ©grative ? Un contexte indispensable J’ai rarement vu une citation attribuĂ©e Ă  autant de personnes BĂ©champ, Bernard et mĂȘme Pasteur sur son lit de mort ! Ce joyeux bazar de paternitĂ© rĂ©vĂšle bien les dĂ©rives qui accompagnent cette phrase une utilisation qui Ă©lude le contexte historique et alimente un conflit stĂ©rile entre deux camps, deux visions de la santĂ©. Retournons Ă  la fin du 18e siĂšcle, Antoine BĂ©champ constate dans ses recherches le plĂ©iomorphisme microbien en fonction du contexte, le microbe peut devenir l’expression d’une maladie et non plus sa cause. ProblĂšme, cette constatation vient relativiser la vision monolithique de Pasteur qui considĂšre le microbe comme l’ennemi Ă  abattre car Ă  l’origine de tous les maux. Il n’en fallait pas plus pour lancer une guerre de dogmes. Chaque camp utilise la caricature pour ridiculiser l’autre, les positions se radicalisent et on arrive Ă  cette opposition binaire “microbe est tout” vs. “microbe n’est rien”. BĂ©champ ? Avec un peu de recul, j’estime que cette citation n’illustre pas vraiment la conception de santĂ© initiale de BĂ©champ, qui Ă©tait beaucoup plus modĂ©rĂ©e et subtile. Si BĂ©champ l’a prononcĂ©e, ce serait plutĂŽt sur le coup d’un agacement face aux attaques, du style un tweet rageux. Cette phrase est la relique d’une bagarre stĂ©rile entre deux visions caricaturales qui s’employaient Ă  prendre le dessus l’une sur l’autre. La mĂ©decine pasteurienne a gagnĂ© le combat Ă  l’époque mais depuis, les opposants Ă  cette philosophie n’ont de cesse d’exhumer la citation de BĂ©champ pour critiquer la mĂ©decine conventionnelle. Et si on passait Ă  autre chose ? Un discours totalitaire n’est que vecteur de clivage. Pourtant, les naturopathes diffusent cette citation sans vraiment prendre conscience de sa dimension dogmatique. Ne pensez-vous pas que nous pouvons faire de la sensibilisation sur le terrain sans retomber dans ces travers passĂ©s ? Et puis, les recherches rĂ©centes, notamment sur le microbiote, rendent complĂštement dĂ©suĂšte cette citation. Le microbe virus, bactĂ©rie, champignon fait partie de notre terrain et joue un rĂŽle majeur pour notre immunitĂ©. Il n’est donc pas “rien” mais aussi un alliĂ© indispensable Ă  notre santĂ©, Ă  notre rĂ©sistance aux maladies et tout simplement Ă  notre vie. La naturopathie est d’ailleurs particuliĂšrement vigilante Ă  prĂ©server l’équilibre intestinal et Ă  chouchouter le microbiote. N’est-il pas contradictoire de sensibiliser les gens sur les “bons microbes” qui ont un rĂŽle central dans le travail du terrain et en parallĂšle se rĂ©fĂ©rer Ă  une citation qui assĂšne que le “microbe n’est rien” ? Vers la santĂ© intĂ©grative J’ai pris conscience de cette contradiction en Ă©coutant le Dr Daniel PĂ©noĂ«l qui lors d’une confĂ©rence s’est moquĂ© gentiment des naturopathes et de leur citation prĂ©fĂ©rĂ©e. La dimension binaire de cette phrase est en effet trĂšs loin de la rĂ©alitĂ© de la vie qui est tout en nuances et en subtilitĂ©. Le vivant est dans une recherche permanente d’équilibre en activant de multiples symbioses et interactions entre le milieu intĂ©rieur et l’environnement. Tout ou rien, bien ou mal, cette logique de dualitĂ© n’a pas vraiment cours au sein de notre organisme. Il est donc grand temps d’enterrer dĂ©finitivement cette citation, ou du moins de la relayer aux livres d’Histoire, afin de construire une vision de la santĂ© moins radicale dans laquelle les diffĂ©rentes approches puissent se nourrir et non se combattre, Ă  la maniĂšre de la synergie vertueuse entre les microbes et notre organisme. MiguelBarthĂ©lĂ©ry est Dr. en mĂ©decine molĂ©culaire et pratique l'alimentation vivante.Il s’est intĂ©ressĂ© de prĂšs Ă  l’alimentation vivante comme outil puissant
PrĂ©misses En suivant avec attention tout ce qui se dit sur l’actuelle pandĂ©mie, notamment sur les vaccins, il semble utile d’y ajouter des observations. Pasteur aurait dit, Ă  la fin de sa vie BĂ©champ avait raison. Le microbe n’est rien, le terrain est tout ». L’observation empirique dĂ©montre ce fait, dans n’importe quel domaine biologique, social, psychologique, l’idĂ©ologique. En son temps, Mao TsĂ© Toung si ma mĂ©moire est correcte employa une mĂ©taphore dont voici la substance. ConsidĂ©rons un coup de poing. S’il frappe une tomate, elle se rĂ©duit en miettes ; si, par contre, il frappe un caillou, c’est le poing qui est rĂ©duit en miettes. De maniĂšre plus conceptuelle, dans tout phĂ©nomĂšne, sa ou ses contradictions internes, autrement dit les conflits qui s’y trouvent, sont d’abord Ă  considĂ©rer pour estimer combien des contradictions externes Ă  ce phĂ©nomĂšne autrement dit des conflits qui le visent peuvent influencer ce phĂ©nomĂšne. ExprimĂ© d’une maniĂšre axiomatique toute considĂ©ration sur un fait doit rechercher et trouver sa cause premiĂšre, laquelle provoque des causes secondaires. Pourquoi commencer par ces prĂ©misses ?
 Pour dire que les propos suivants sont dictĂ©s par l’observation empirique, laquelle dĂ©pend du bon sens et de raison garder, sans considĂ©rer les propres convictions, la propre morale ni idĂ©ologie. Chats et fripons Dans la majoritĂ© des arguments justifiant ou rĂ©cusant l’emploi de vaccins, d’une maniĂšre particuliĂšre, comme dans les considĂ©rations sur la pandĂ©mie actuelle, en gĂ©nĂ©ral, ne semble-t-il pas que ce qui a Ă©tĂ© dit dans les prĂ©misses ci-dessus n’est pas respectĂ©, ou pas de maniĂšre suffisamment claire, autrement dit, pour reprendre l’expression de Boileau, d’ appeler un chat, un chat, et un fripon, un fripon » ? Essayons donc de clarifier. La pandĂ©mie et le dĂ©bat sur les vaccins, dans quel systĂšme social existent-ils ?
 Dans un systĂšme capitaliste, privĂ© ou Ă©tatique, mais capitaliste. Quelle est la base et la caractĂ©ristique principales de ce systĂšme ?
 Le profit financier, l’enrichissement. De qui ? De tous ?
 Non pas d’une minoritĂ© d’environ 1 %, composĂ©e de dĂ©tenteurs de capital consistant genre Bill Gates, Rothshild, Soros, etc., sans oublier les actionnaires, du plus important aux plus petit. Tout ces gens-lĂ , quel est le motif premier de leurs activitĂ©s, de leur existence sur cette planĂšte ?
 Produire le bonheur sur terre pour toute l’humanitĂ© ? Ou, d’abord, produire leur enrichissement financier personnel ? Et quand ce dernier entre en conflit avec le bonheur de l’humanitĂ© toute entiĂšre, est que le dĂ©tenteur de capital ou d’action capitaliste choisit de renoncer Ă  son enrichissement personnel au dĂ©triment du bonheur de l’humanitĂ© ou, au contraire, il opte pour le bonheur de l’humanitĂ© au dĂ©triment de son enrichissement personnel ? Le systĂšme capitaliste est clair Ă  ce sujet prioritĂ© au profit financier personnel du dĂ©tenteur de capital ou d’action. Évidemment, dans leurs dĂ©clarations, les capitalistes prĂ©tendent le contraire, en invoquant Dieu ou la Morale » qu’ils Ɠuvrent pour le bonheur de l’humanitĂ©. Enrichissez-vous ! » proclamait le ministre français Guizot, Ă  l’aube du capitalisme. À l’époque du mĂȘme capitalisme devenu triomphant contre le socialisme » plus exactement, capitalisme Ă©tatique, autre dĂ©clara Il n’y a pas de honte Ă  s’enrichir ! », en ajoutant Qu’importe si le chat est noir ou blanc, l’important est qu’il attrape la souris ! » Deng Xiao Ping, qui se disait communiste ». Serait-il incorrect de dĂ©duire de ce qui vient d’ĂȘtre dit Qu’importe le sort de l’humanitĂ©, l’important est de rĂ©aliser un profit financier !
 Oui, bien entendu on prĂ©tend que l’enrichissement profitera Ă  l’humanitĂ© entiĂšre. L’observation empirique montre qui est le profiteur de cette situation d’abord une minoritĂ© d’individus, et une amĂ©lioration relative des classes moyennes il faut qu’ils achĂštent pour produire du profit aux marchands. Quant au reste de l’humanitĂ©, - qui est la majoritĂ© -, qu’elle se dĂ©brouille ou meure. Loi de sĂ©lection sociale, conforme Ă  celle naturelle », disent les capitalistes. On objecterait mais la personne qui penserait ainsi serait folle, car, pour rĂ©aliser un profit financier, il est nĂ©cessaire d’exploiter des ĂȘtres humains, il faut des souris » Ă  attraper, des exploitĂ©s d’oĂč tirer une plus-value. RĂ©ponse. Observez empiriquement, exactement comme le savant observe un microbe, le comportement rĂ©el en le comparant aux dĂ©clarations des capitalistes. Ne constate-t-on pas les traits essentiels du psychopathe ? Dans un essai, je signalais les observations d’un psychologue canadien. Il n’a rien d’un anarchiste, communiste, gauchiste, complotiste, contestataire. Il est renommĂ© pour ses recherches sur la psychologie criminelle Le Dr Robert Hare, un consultant pour le FBI sur les psychopathes, Ă©tablit des parallĂšles entre un psychopathe et la corporation moderne. Ses conclusions corroborent le comportement suivant dure indiffĂ©rence pour les sentiments d'autrui, incapacitĂ© Ă  maintenir des relations durables, imprudent mĂ©pris pour la sĂ©curitĂ© d'autrui, trompeur en mentant Ă  rĂ©pĂ©tition et en trompant les autres en vue du profit, incapacitĂ© de faire l'expĂ©rience du sens de culpabilitĂ©, incapacitĂ© Ă  se conformer aux normes sociales avec respect pour les comportements licites. » 1 DĂšs lors, concernant la pandĂ©mie actuelle et toute autre, et les maniĂšres de l’affronter vaccin ou pas, gratuit ou payant, curatif ou dangereux, etc., faut-il s’étonner du comportement actuel de tout ce qui appartient et se nourrit du systĂšme capitaliste, c’est-Ă -dire de la prioritĂ© absolue du profit financier personnel d’une minoritĂ© d’individus ? RĂ©forme ou rupture ? Une dĂ©claration m’a contraint Ă  rĂ©flĂ©chir, d’oĂč la rĂ©daction de ce texte. Une dĂ©putĂ©e italienne, Sara Cunial, parlant au Parlement, dĂ©nonça les mĂ©faits de la gestion actuelle de la pandĂ©mie, allant jusqu’à demander de dĂ©fĂ©rer Bill Gates pour crime contre l’humanitĂ© auprĂšs du Tribunal PĂ©nal International 2. En envoyant cette information Ă  un ami italien, gĂ©nĂ©ralement bien informĂ©, il resta perplexe Ă  propos de cette dĂ©claration. Alors, je lui ai envoyĂ© la dĂ©claration de Robert Kennedy Jr concernant les implications du mĂȘme Bill Gates dans l’affaire de la pandĂ©mie 3. L’’ami italien n resta effarĂ© Est-ce possible ? » Je lui expliquais qu’il n’y avait pas de quoi l’ĂȘtre. En effet, s’il peut exister un capitaliste qui se prive de son capital optant pour une vie ordinaire de citoyen ou en offre une partie pour des Ɠuvres bĂ©nĂ©ficiant rĂ©ellement Ă  l’humanitĂ© et non pas exploitant de maniĂšre opportuniste cette action pour augmenter son capital, ce genre de personne est l’exceptionnelle exception Ă  la rĂšgle absolument dominante. DĂšs lors, et retournant aux prĂ©misses introductives, n’est-il pas lĂ©gitime, raisonnable et logique de poser la question le systĂšme capitaliste est-il rĂ©formable ?
 Par exemple, pour une gestion correcte, c’est-Ă -dire au bĂ©nĂ©fice de l’humanitĂ© et non pas d’abord de l’enrichissement financier personnel, suffit-il Ă  Sara Cunial de proposer l’envoi de Bill Gates devant le Tribunal PĂ©nal International ? Suffit-il Ă  Robert Kennedy Jr de dĂ©noncer les mĂ©faits de Bill Gates ? Suffit-il aux professeurs Didier Raoult, Stefano Montanari et autres savants non dĂ©pendants financiĂšrement de firmes capitalistes de dĂ©noncer les malfonctionnements du systĂšme sanitaire national et mondial ? Certes, aprĂšs la victoire contre le nazisme et le fascisme Ă  la fin de la seconde guerre mondiale, puis durant l’existence des deux blocs idĂ©ologiques pendant la guerre froide, les dirigeants capitalistes furent contraints, oui contraints, de pratiquer des politiques sociales pour empĂȘcher leurs peuples d’ĂȘtre attirĂ©s par le modĂšle social adverse. Mais, Ă  prĂ©sent que le capitalisme domine la planĂšte entiĂšre, sous forme privĂ©e ou Ă©tatique, les capitalistes considĂšrent avoir toute la libertĂ© de s’enrichir sans freins, Ă  outrance. Ils reviennent au capitalisme sauvage du dĂ©but de ce systĂšme. À celles et ceux qui s’étonnent de les voir mettre en pĂ©ril jusqu’à l’existence de l’espĂšce humaine sur terre, notamment par l’exploitation effrĂ©nĂ©e de la nature, par la course aux armements y compris bactĂ©riologiques, faut-il rappeler le caractĂšre psychopathe des partisans du profit avant tout ? L’histoire le montre toute oligarchie n’accepte jamais de disparaĂźtre sans entraĂźner avec elle ceux qui la font disparaĂźtre AprĂšs moi, le dĂ©luge ». À l’heure actuelle , cependant 1 les forces d’opposition Ă  ce systĂšme capitaliste ne disposent pas d’un rapport de force sociale nationale et mondiale favorable, parce que 2 les peuples sont gĂ©nĂ©ralement anesthĂ©siĂ©s par les moyens de conditionnement et de consentement contrĂŽlĂ©s par les capitalistes, et 3 les dĂ©tenteurs d’un savoir Ă©mancipateur demeurent une minoritĂ© disposant de peu de moyens d’action et de diffusion de leurs idĂ©es. Faut-il se rĂ©signer ?
 Rappelons un prĂ©cĂ©dent historique. Dans la GrĂšce puis la Rome antiques, comme dans la Chine antique, existait le systĂšme esclavagiste. Il dominait Ă  tel point que, en GrĂšce, les plus Ă©minents » penseurs Platon, Aristote considĂ©raient le systĂšme esclavagiste comme naturel » et Ă©ternel » ; seules de rares personnalitĂ©s Ă  contre-courant dĂ©nonçaient l’esclavage comme une tare sociale Ă  Ă©liminer AntisthĂšne, DiogĂšne de Sinope, Épicure. En Chine, de mĂȘme, le plus Ă©minent » penseur considĂ©rait la domination de la minoritĂ© sur la majoritĂ© comme normale » et appelait uniquement Ă  une charitĂ© humaine » Confucius ; lĂ  aussi, seules de rares personnalitĂ©s Ă  contre-courant dĂ©nonçaient la domination sociale comme une tare Ă  Ă©liminer Zhuang Zi. Tous ces contestataires dĂ©fendaient un principe d’auto-gouvernement par l’ensemble de la communautĂ© des citoyens. AprĂšs plusieurs siĂšcles, sous le coup des luttes populaires et intellectuelles et les contradictions internes au systĂšme esclavagiste, il disparut dans les poubelles nausĂ©abondes de l’histoire. Le capitalisme inventa un esclavage adaptĂ© Ă  son Ă©poque l’exploitation salariale par le conditionnement Ă  la servitude volontaire. Pourquoi, donc, le capitalisme serait-il, comme l’esclavagisme et le fĂ©odalisme auparavant, naturel » et Ă©ternel » ou, encore, le moins pire des systĂšmes » ?
 Certes, il domine actuellement et dominera un certain temps. Mais les AntisthĂšne, les DiogĂšne de Sinope, les Épicure, les Zhuang Zi d’aujourd’hui et de demain, d’une part, et, d’autre part, les rĂ©voltes citoyennes d’aujourd’hui et de demain, faut-il les ignorer, les dĂ©daigner, les mĂ©priser ?
 N’est-il pas raisonnable, logique et, - osons le mot -, honorable en cette Ă©poque obscure de capitalisme triomphant, de ne jamais oublier que le microbe n’est rien, le terrain est tout » ?
 Le terrain, n’est-il pas le niveau de conscience des peuples et de la partie des dĂ©tenteurs de savoir qui en font partie ? Et ce niveau de conscience n’est-il pas Ă  stimuler par toute personne intĂ©ressĂ©e non pas au profit financier personnel, mais Ă  la dignitĂ© collective de l’espĂšce humaine et de son cadre naturel vie vie ? Par consĂ©quent, lutter pour des rĂ©formes, oui ! Entreprendre toutes les actions possibles pour corriger » les errances », incohĂ©rences » et injustices » on appelait cela les contradictions du systĂšme social capitaliste, oui !
 Toutefois, est-ce suffisant sans tenir compte de la cause des causes un systĂšme qui donne la prioritĂ© au profit personnel au dĂ©triment du bien-ĂȘtre de l’humanitĂ© ? Autrement, n’est-on pas dans la situation de personnes se trouvant dans une barque trouĂ©e, se limitant Ă  jeter par dessus-bord l’eau envahissante, sans nĂ©anmoins se prĂ©occuper de se munir d’une barque sans trous ? La barque » qu’est la planĂšte Terre a des trous dans l’ozone, des trous » appelĂ©s bases militaires secrĂštes de guerre nuclĂ©aire et bactĂ©riologique, des trous appelĂ©s spĂ©culations financiĂšres, et des trous qui provoquent des pandĂ©mies mondiales. Quel modĂšle ? D’accord, dirait-on, mais, alors, quelle barque » utiliser, par quoi remplacer le capitalisme ?
 Le systĂšme qui, dans le passĂ©, Ă©tait antagoniste Ă  celui capitaliste a, dĂ©sormais, montrĂ© sa tragique inefficacitĂ©. Il s’est rĂ©vĂ©lĂ© trĂšs vite, au-delĂ  du vocabulaire de novlangue, n’avoir Ă©tĂ© qu’un capitalisme de forme Ă©tatique. Alors, quand on demande lĂ©gitimement Ă  ce que les citoyens, les peuples dĂ©cident rĂ©ellement et en rĂ©elle connaissance de cause de leur sociĂ©tĂ©, que demande-t-on ?
 Une dĂ©mocratie populaire » ?
. Oui, si l’expression n’a pas Ă©tĂ© prostituĂ©e par des rĂ©gimes qui s’en rĂ©clamaient avec la plus hypocrite des impostures. Autogestion sociale ?
 Oui, si le terme n’avait pas Ă©tĂ© stigmatisĂ© comme anarchie » en y voyant dĂ©sordre social et utopie ridicule. Toutefois, l’observation empirique constate le systĂšme capitaliste ne permet pas rĂ©ellement aux citoyens, aux peuples de connaĂźtre correctement les enjeux sociaux pour dĂ©cider raisonnablement qui les reprĂ©senteraient fidĂšlement dans ce domaine. Autrement, le capitalisme serait Ă©liminĂ©. La preuve ?
 C’est toujours la minoritĂ© des dĂ©tenteurs de capitaux privĂ©s ou Ă©tatiques qui dĂ©cident et gĂšrent la planĂšte, Ă  travers des institutions nationales et internationales, dans tous les domaines stratĂ©giques comprenant la santĂ©, Ă©videmment, institutions conçues par eux et appliquĂ©s par leurs employĂ©s convenablement stipendiĂ©s et glorifiĂ©s. Ces derniers sont d’abord les dirigeants politiques Ă©tatiques Ă©lus grĂące Ă  l’argent des capitalistes privĂ©s ou Ă©tatiques, ensuite, les idĂ©ologues qui gĂšrent la machine du consentement servile de la majoritĂ© des citoyens. Revenons Ă  la gestion sociale par le peuple. Les rares fois oĂč elle exista rĂ©ellement, elle fut noyĂ©e dans le sang. Au sujet de l’appellation de cette gestion sociale, peu importe l’expression et les termes employĂ©s ; au fond, c’est le contenu concret qui importe. Bien entendu, il ne s’agit pas d’un modĂšle » tout prĂȘt Ă  appliquer, pas d’une recette toute faite. On a suffisamment constatĂ© le dĂ©sastre du dogmatisme, y compris scientifique » ou rĂ©volutionnaire ». La gestion sociale par les citoyens est une indication, une proposition Ă  expĂ©rimenter, de maniĂšre libre, Ă©galitaire et solidaire. Les trois conditions forment une unitĂ© complĂ©mentaire indissociable. Concluons avec un dicton chinois ancien Un voyage commence par un premier pas ». Le voyage vers l’émancipation de l’humanitĂ© ne consiste-t-il pas Ă  raisonner en distinguant la cause premiĂšre des causes secondaires, le microbe par rapport au terrain, le coup de poing qui frappe une tomate ou un caillou, Ă  dĂ©signer un chat, un chat, et un fripon, un fripon ? _____ 1 Plus de dĂ©tails in La guerre, pourquoi ? La paix, comment ?... », disponible in 2 * PubliĂ© sur RĂ©seau International 21 mai 2020, AlgĂ©rie Patriotique 22 mai 2020 et La Tribune Diplomatique Internationale 22 mai 2020

Le microbe n'est rien. Le terrain est tout. » Citation de Louis Pasteur ( 1895 à 73 ans) ~ Toux ~ Tout ~ Robe ~ Rien ~ Terrain. Voici une citation pour chacun de ses thÚmes similaires : « Moins j'ai de temps pour tout faire, moins il m'en reste pour ne rien faire. » Citation de Jean Triboulloy dans Site Internet "sos rigolothérapie". ~ Toux ~ Tout ~ Rien ~ Reste ~ Mois ~ Faire ~ Repos

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Saviez-vous que Coronavirus! «Le microbe n’est rien, le terrain est tout». Sans vouloir minimiser ni le nombre de personnes ayant contractĂ© le virus, ni le nombre de personnes dĂ©cĂ©dĂ©es des suites des ces atteintes pathologiques, j’ai envie de paraphraser le Dr BĂ©champ : «Le virus n’est rien (ou pas grand chose), le terrain est tout». Vues 1 562 Il y a quelque chose d’absolument stupĂ©fiant dans la trajectoire politique d’Emmanuel Macron ! VoilĂ  un homme dont la principale gloire Ă  la fin de son premier mandat est d’avoir fait tirer sur son peuple, d’avoir blessĂ© et mutilĂ© plus de manifestants que l’ensemble des prĂ©sidents de la RĂ©publique qui l’ont prĂ©cĂ©dĂ© depuis 50 ans ! Eh bien, paradoxe, il se reprĂ©sente Ă  la PrĂ©sidence et est réélu ! Comment est-ce possible ? Évidemment, sa réélection rĂ©sulte de la conjonction de multiples facteurs, mais les historiens reconnaĂźtront qu’elle fut rendue possible parce qu’il rĂ©ussit durant son premier mandat Ă  transformer, par touches successives, une dĂ©mocratie en un rĂ©gime autocratique, portant le systĂšme de propagande d’État Ă  un niveau de perfection jamais atteint par ses prĂ©dĂ©cesseurs. Les Sarko et autre Hollande ne furent que des petits bricoleurs dans ce domaine. Avec lui, l’appareil de propagande fabrique l’opinion et le consensus. La technique appliquĂ©e reste nĂ©anmoins classique. Elle consiste Ă  A Lobotomiser la population en rĂ©pĂ©tant une information, toujours identique, formatĂ©e et contrĂŽlĂ©e. Elle est reprise en boucle sur les chaĂźnes publiques de radio et de tĂ©lĂ©vision sans oublier les chaĂźnes privĂ©es d’infos en continu qui, ensemble, constituent le grand ministĂšre de la VĂ©ritĂ© voir Orwell, 1984. Chacun de nous entend le mĂȘme narratif Ă  longueur de journĂ©e. Personne ne peut y Ă©chapper. Bien sĂ»r, l’apprenti autocrate n’invente rien et ne fait lĂ  qu’appliquer des mĂ©thodes de lavage des esprits Ă©prouvĂ©es depuis longtemps. Se rappeler par exemple que Josef Goebbels fameux ministre de la propagande disait dĂ©jĂ  dans les annĂ©es trente un mensonge rĂ©pĂ©tĂ© 5 fois reste un mensonge, mais rĂ©pĂ©tĂ© 100 devient vĂ©ritĂ© ». B DĂ©velopper des comitĂ©s de censure dĂ©guisĂ©s souvent en comitĂ©s d’éthique ou associations citoyennes dont les membres ne sont que des larbins nommĂ©s. LĂ  encore, l’apprenti autocrate n’invente rien. On retrouve les principes qui conduisirent Ă  la crĂ©ation dĂšs 1922 du GLAVLIT, le principal organe de censure de l’URSS. Le CSA est l’archĂ©type du comitĂ© de censure d’État Ă  la botte du rĂ©gime, son bras armĂ©, chargĂ© d’asservir l’audiovisuel en dĂ©finissant les temps de passage Ă  l’antenne, en infligeant des amendes exorbi­tantes, en menaçant de retirer l’autorisation de diffusion Ă  tout site qui serait tentĂ© de se dresser contre l’autocrate. C Verrouiller internet en faisant voter, par un parlement non reprĂ©sentatif de la Nation parce qu’élu non dĂ©mocratiquement des lois liberticides visant Ă  bloquer toute contre-information. On oblige par exemple les sites sur internet Ă  s’autocensurer et Ă  retirer leurs articles et commentaires au bout d’une journĂ©e sous la menace d’amendes ou d’ĂȘtre privĂ©s du droit de diffusion. La brĂšve liste ci-dessus ne mentionne que quelques-unes des mĂ©thodes mises en place dans le domaine de l’information pour restreindre les libertĂ©s fondamentales et asservir la population. Dans un texte aussi court, nous ne pouvons aborder le contrĂŽle de l’appareil judiciaire, de l’enseignement, du systĂšme de santĂ©, et la transformation progressive des forces de l’ordre au service du citoyen en forces de rĂ©pression comme l’a montrĂ© la gestion de la crise des Gilets Jaunes. Au final, le point CAPITAL est que le rĂ©gime prĂ©serve les apparences d’une dĂ©mocratie puisque des Ă©lections sont organisĂ©es rĂ©guliĂšre­ment 
 sauf que, chaque citoyen ne dispose plus que d’une trentaine de secondes pour se rĂ©veiller dans l’isoloir avant de choisir son bulletin de vote, alors qu’l a subi depuis des annĂ©es le mĂȘme narratif sans rĂ©elle contre information. C’est cela la dĂ©mocrature la majoritĂ© du peuple, lobotomisĂ©e et devenue incapable d’aucun question­nement, veaute » correctement et reconduit l’oligarchie qui a confisquĂ© le pouvoir. Auteur Jacques COLLET Source Place d’Armes lechoix de devenir naturopathe est en parfait alignement, avec mes convictions, mes centres d’intĂ©rĂȘts. Alors tout naturellement je m’oriente vers ce mĂ©tier. Guider, Ă©couter, accompagner, conseiller, soulager sont ma motivation aujourd’hui et ce pour quoi je

Contenu principal Recherche Pied de page Billet de blog 26 nov. 2015 Ce n’est pas facile, toujours le silence se heurte au dĂ©sir de le rompre. On ne va pas trop pas assez en terrasse, alors on lit et voit passer les rĂ©flexions, les analyses. Certaines font vraiment du bien, on finit par entendre des choses. Ce blog est personnel, la rĂ©daction n’est pas Ă  l’origine de ses contenus. Ce n’est pas facile, toujours le silence se heurte au dĂ©sir de le rompre. On ne va pas trop pas assez en terrasse, alors on lit et voit passer les rĂ©flexions, les analyses. Certaines font vraiment du bien, on finit par entendre des choses. Qu’on assiste Ă  une islamisation de la radicalitĂ© Roy, que les jeunes qui portent une violence comme dans les annĂ©es 70 certains voulaient violemment en dĂ©coudre sont des produits d’époque, ont choisi la marque Da’ech qui proposait la plus grande violence Liogiet, se radicalisent en chambre dans un contexte d’exclusion sociale Khosrokhavar, que le rĂ©cit Da’ech fonctionne auprĂšs de jeunes qui ne font pas groupe, l’endoctrinement est individualisĂ©, parfois il est trĂšs kitch, les garçons en chevaliers et les filles en princesses de chevaliers Salmon. DerriĂšre ce pauvre rĂ©cit il y en a un grand, qui nous fiche des frissons celui de l’apocalypse, de la fin des temps. Nos gosses, quelques-uns de nos gosses sont attirĂ©s par le rĂ©cit catastrophique de la fin des temps, ça nous fiche des frissons. AttirĂ©s par les rĂ©cits de la fin des temps, il n’y a pas que certains de nos gosses. C’est un ressort de fiction sensationnel, la fin des temps. J’ai notĂ© lister et lire les premiers rĂ©cits d’apocalypse. Lire.Certains de nos enfants, nĂ©s en France ou en Belgique de parents nĂ©s au Maghreb ou nĂ©s en France de parents nĂ©s en France et qu’on appelle affreusement de souche », sont plus qu’attirĂ©s par les rĂ©cits de fin du monde qui leur proposent une place, un rĂŽle ils y vont, ils vont y jouer, jusqu’à la mort. Rentrer dans un rĂ©cit, c’est vivre d’imaginaire, c’est ce que nous faisons tous, c’est notre chance et c’est notre plaisir, c’est le partage du sensible » RanciĂšre, je me prends pour - puis trĂšs vite la chance d’empathie devient un poison, je me prends pour un palestinien, pour un arabe sunnite du Moyen-Orient dont l’intervention amĂ©ricaine en Irak a fait un paria Benraad, la fiction prend toute la place, jadis nous Ă©tions deux, moi ici et l’autre lĂ -bas avec qui je communique, dans la peau de qui je peux me dĂ©placer pour sentir avec lui, nous Ă©tions deux et nous naviguions, je tirais de cette expĂ©rience d’imagination plus d’humanitĂ©, de la comprĂ©hension, je mettais en oeuvre des choses concrĂštes, dans le lieu le pays, le quartier oĂč j’étais, puis je suis devenu lui, bien sĂ»r c’est la chronologie en moins, je deviens lui, je suis plus royaliste que le roi, comme toujours, la violence a trouvĂ© son chemin, le chemin me permet de faire d’une pierre plein de coups. Ce coup-lĂ  je suis ailleurs. C’est virtuel d’abord et ça ne l’est plus. Bon sang, combien de rĂ©volte, quel besoin d’actions avant que. Combien de temps passĂ© Ă  tenter de contrĂŽler ses pulsions Ă  se les interdire, Ă  les rendre coupables, Ă  activer un sur-moi plein de haine avant que. Et comme elles font retour, les pulsions, et avec quelle puissance. J’ai notĂ© combien, en France, compte-t-on de radicalisĂ©s ? La population des jeunes de 18 Ă  30 ans, en France, origines des parents confondues, quel chiffre ? J’ai imaginĂ© que la proportion, que je n’ai pas cherchĂ© Ă  Ă©tablir, me semblerait, nous semblerait ridicule. Ce qui ne dĂ©dramatise rien. Puis, juste Ă  la suite, j’ai notĂ© aux grands rassemblements que la COP21 attendait en ses marges, combien de jeunes, engagĂ©s non pas autour d’un dĂ©sir de fin du monde mais au contraire autour de celui de prĂ©server le monde commun qu’ils vivent et veulent vivre, avaient-ils dĂ©cidĂ© de se retrouver ? Comme j’habite en un lieu d’ex frontiĂšre Shenghen et que l’ex frontiĂšre est redevenue frontiĂšre, je fais l’expĂ©rience d’une circulation trĂšs dense d’un cĂŽtĂ© et de l’autre c’est que les contrĂŽles sont de nouveau actifs. Hier soir je rĂ©pondais Ă  la question de mon fils c’est qu’ils cherchent le jeune gars qui s’est Ă©chappĂ© aprĂšs avoir balancĂ© sa ceinture d’explosifs dans la poubelle de Montrouge. Non, me rĂ©pondait notre ami. C’est pour Ă©viter que des mouvements d’extrĂȘme gauche - notre ami a l’ñge de l’extrĂȘme gauche plus que celui de l’ultra-gauche - ne dĂ©barquent Ă  la COP21. C’est un blocage prĂ©vu bien avant les attentats. Au retour, dans la voiture bloquĂ©e dans les embouteillages et aprĂšs que nous avons allumĂ© puis Ă©teint la radio, mon fils a dit quel dommage que les gars qui s’embarquent dans ces violences-lĂ , qui ont tant d’énergie, ne se battent pas contre les multinationales, le capitalisme sauvage, la mort annoncĂ©e de la planĂšte.Que le goĂ»t de la fiction est une chance qui tourne poison, que l’empathie ou la capacitĂ© d’imagination peut parfois, quand on est salement manipulĂ©, donner le pire, ou donner des Ă©tats d’esprit bien tristes, on a du mal Ă  graduer l’horreur, on le voit ailleurs. Dans un village que les vagues ou flots ou flux migratoires n’atteint pas, les craindre pourtant, se sentir envahis - c’est ce qui explique le nombre de votants FN dans les campagnes, les gens qui votent sont pourvus d’imagination, d’un imaginaire qui se contente de ce qu’on lui donne parce qu’on croit qu’il veut cette pauvretĂ©-lĂ , ou parce qu’on croit qu’il ne peut rien recevoir ou comprendre d’autre que cette pauvretĂ©-lĂ .J’ai notĂ© surtout ne commence pas Ă  faire la liste de toutes les raisons pour lesquelles les mĂ©dia nous vendent comme ils le font le FN, depuis, je dirais, une vingtaine d’annĂ©es. Ne commence pas, parce qu’en fait il n’y a pas de raisons, il n’y a pas une cause, aucun projet lĂ -dedans, on suit un penchant, une pente, sans doute la pente de la facilitĂ©, d’une facilitĂ©. Que la capacitĂ© d’imagination, quand elle rencontre la difficultĂ© Ă  faire groupe, Ă  ĂȘtre avec les autres sans parler des autres-diffĂ©rents, non, mais des autres-camarades, de classe, de boulot, de quartier, que la capacitĂ© d’imagination, quand on est seul, sans lien, dĂ©rape, nous Ă©chappe, nous fasse un peu fous, on le devine. Il est difficile d’ĂȘtre reliĂ©, liĂ© aux autres aux autres-mĂȘmes, aux camarades de classe, de boulot, et aux autres-autres. C’est vrai, c’est difficile. Les centres-villes se vident ouvrent les centres commerciaux et ferment les boutiques, les villages sont habitĂ©s par les nĂ©o-ruraux qui s’occupent de leur jardin et de leur voiture, ne prennent pas les transports en commun car il n’y en a pas souvent et n’attendent pas Ă  la poste parce que le bureau de poste est fermĂ©. J’ai notĂ© ne parle pas de l’école, pas encore du moins parce qu’il faudrait alors faire long, trĂšs long. La capacitĂ© d’imagination, quand elle dĂ©bouche sur des engagements mortifĂšres comme celui de certains de nos gosses en Syrie, comme celui de l’adhĂ©sion aux thĂšses du FN, a dĂ» longuement chercher Ă  se raccrocher Ă  quelque chose, elle avait tant Ă  recevoir et Ă  donner. Tristesse qu’elle n’ait pas rencontrĂ© mieux et attention, ici, prĂ©ciser que zut, elle avait de quoi rencontrer mieux, individuellement on peut toujours rencontrer mieux et on est responsable aussi de qui on rencontre, de quoi on rencontre. Un peu comme dans la vie amoureuse. Tu avais tant Ă  donner et Ă  recevoir que celui ou celle qui est venue pleurer qu’il avait besoin de toi et de toi exclusivement pour respirer, tu n’y as pas rĂ©sistĂ© et tu t’es retrouvĂ©e sous l’emprise psychique de quelqu’un que plus tard tu as pu nommer pervers ? Mais ce n’est pas fichu, tu apprends des rencontres et tu la soignes, peu Ă  peu, l’imagination cavaleuse qui fait fi du rĂ©el. Non ? Dans la vie amoureuse tu l’avoueras facilement, ce n’est pas fichu, rien n’est jamais fichu. Est-ce qu’on peut dire la mĂȘme chose des engagements qui te mĂšnent sur le terrain d’une guerre de conquĂȘte avec idĂ©ologies dĂ©gueulasses d’exclusion totale et de haine de soi ? Est-ce qu’on peut dire pareil des engagements que tu as pris, seul dans ta chambre, de ces engagements qui te mĂšnent Ă  croire au diable et Ă  le voir devant toi, qui deviens quelque chose comme ça aussi, diable, l’envers du diable, l’autre absolu ? Est-ce que tu peux faire marche arriĂšre et accepter qu’on te fasse d’autres propositions ? Qu’on ouvre un autre chemin Ă  ton besoin de 
 De quoi ? Ton besoin de danger ? Je poursuis la comparaison. Dans le choix amoureux passionnel, ce que tout le monde comprend, tant de rĂ©cits nous en sont proposĂ©s, il est Ă©vident que c’est par un excĂšs de vie de joie, d’enthousiasme, de capacitĂ© Ă  donner et recevoir qu’on peut choisir la mort, du moins l’enfer. Voir ceci ; comment dans les choix dingues de certains de nos gosses, la dĂ©sespĂ©rance ils vont tuer et ils vont mourir va de pair avec un Ă©lan de vie une Ă©nergie incroyable. J’ai notĂ© y revenir.Ce n’est pas facile de ne pas ĂȘtre seul. On parle toujours de lien, de lien social mais non, ça ne va pas de soi, parfois on ne sait pas comment on fait pour ĂȘtre dans un groupe. Il faut ne pas avoir honte, il faut accepter de ne pas tout comprendre, il faut faire le clown, il faut ne pas faire le clown, il faut supporter l’ennui, il faut avoir des choses Ă  dire, il faut penser quelque chose sur chacun des sujets, etc. Pour qui, en rĂ©alitĂ©, est-ce facile, d’ĂȘtre dans un groupe ? Et puis il y a la fin de la journĂ©e, les enfants sont couchĂ©s, il pleut, on a bien le dĂ©sir d’aller Ă  cette rĂ©union, de faire quelque chose avec et pour les autres - on est fatiguĂ©, on ne sait pas s’y prendre. J’ai fui les commentaires d’aprĂšs le 13 novembre. Ceux du quartier, ceux de la rumeur des villes et villages, ceux qu’on lit derriĂšre les articles des journaux. Je les craignais. J’ai choisi ce que je lisais, j’ai fui, volontairement, les terrasses et les rĂ©seaux. Puis le silence et ma surditĂ© ont pris fin ; ils ont pris fin grĂące Ă  une parole d’enfant, une parole d’enfant de 11 ans, une enfant de 6Ăšme, c’était plus fort qu’elle, la parole de l’enfant a jailli en plein cours, hors propos il ne faut pas dire islamistes, Madame. comment il faut dire ?il faut dire terroristes, c’est tout. Parce que dans islamistes on entend islam et c’est dĂ©gueulasse pour l’ la classe, personne ne l’a contredite, pour les enfants ce jour-lĂ , dans cette classe-lĂ , ça avait l’air clair, il y avait terroristes d’un cĂŽtĂ© et l’histoire d’un Dieu, quel qu’il soit, de l’autre cĂŽtĂ©. J’ai Ă©tĂ© Ă©mue, j’ai Ă©tĂ© rassurĂ©e. Bien sĂ»r l’état d’urgence permettait de mettre en place des mesures injustes qui risquaient d’envenimer les choses dans le sens que craignait la petite fille, la confusion, l’amalgame comme on n’arrĂȘtait pas d’entendre le dire plus et plus pour ne pas le craindre et donc ne pas le voir venir, bien sĂ»r les contrĂŽles au faciĂšs on ne pouvait mĂȘme plus les critiquer, bien sĂ»r les villes pouvaient devenir de plus en plus vides et la solitude, avec ses Ă©lans d’imaginations qui ne demandent qu’à galoper, qui galopent dans le vide de la toile, d’endoctrinement en endoctrinement, de plus en plus lourde. Mais j’ai Ă©tĂ© un peu rassurĂ©e. Et je suis sortie de chez moi. J’ai notĂ© le coeur du sujet, le coeur du sujet - mais je ne pouvais pas, j’avais une tristesse de plus, une inavouable, une inaudible, j’y viendrai, allons, allons, tu tournes autour, c’est vraiment, je me disais, ton imagination Ă  toi, galopante, une de solitude, qui ne fait pas autant de mal que d’autres, elle m’a frappĂ©e lĂ , au coeur, au coeur du sujet, vas-y, on verra, je peux pas, pas tout de suite. Je suis sortie de chez moi parce que j’étais invitĂ©e dans un lieu emblĂ©matique, on dira. Un lieu qui a de la gueule, qui nous renvoie Ă  une idĂ©e de l’accueil, de l’hospitalitĂ©, de la culture. Un lieu qui n’a plus rien Ă  prouver parce qu’il a tout prouvĂ©, il a fait, il a Ă©tĂ© au coeur de la pensĂ©e et de la fabrication d’objets bien bons Ă  partager. Un lieu hors solitude, hors de la solitude dont on parlait. Un lieu qu’ont connu les parents de ceux de ma gĂ©nĂ©ration. Puis ceux de ma gĂ©nĂ©ration. Puis ceux de la gĂ©nĂ©ration d’aprĂšs. Il compte encore, ce lieu. Je crois, du moins. Je croyais, du moins. On n’y faisait pas n’importe quoi, aprĂšs les attentats du 13 novembre, on n’y faisait pas n’importe quoi mais ça n’avait aucune sorte de rapport avec les attentats du 13 novembre. C’était dans le cadre du festival Migrants scĂšne, le festival de la Cimade, on allait parler de parcours migratoires, d’accueil des rĂ©fugiĂ©s. On n’avait pas encore entendu le premier ministre sur la question, heureusement ; le festival Ă©tait prĂ©vu de longue date, c’était une belle chose j’étais de plus en plus rassurĂ©e que le dĂ©bat prĂ©vu soit maintenu, en mĂȘme temps il n’y avait aucune raison pour qu’il ne le soit pas, on parlait de personnes fuyant la guerre, celle que mĂšne Da’ech mais pas seulement, on parlait du monde comme il nous est, comme il nous est commun ou pas, comme il nous sera, on Ă©tait Ă  quelques semaines de la COP21 et on parlait des prĂ©sents et des futurs rĂ©fugiĂ©s climatiques, on expliquait les parcours migratoires, on avait le dĂ©sir que les gens prĂ©sents, nombreux, imaginent moins ce qu’on leur donne Ă  imaginer mais imaginent mieux, sachent. Soudain la maĂźtresse du lieu emblĂ©matique, en maĂźtresse emblĂ©matique des lieux, interrompit l’intervention. Nous n’étions que gauchistes Ă  cause du discours de qui on en Ă©tait oĂč on en Ă©tait. On ne pouvait pas faire comme si rien ne s’était passĂ©. On ne pouvait pas faire comme si depuis vingt ans on n’avait pas renoncĂ© Ă  la laĂŻcitĂ©, comme si on n’avait pas cĂ©dĂ© sur le communautarisme. On avait ne pouvait pas faire comme si le problĂšme Ă©tait qu’on ne pouvait pas ne pas manger hallal si on voulait ne pas manger hallal. On ne pouvait plus entendre ce discours de perroquets militants que nous Ă©tions alors que nous Ă©tions attaquĂ©s comme nous l’étions. Bref, la maitresse des lieux Ă©tant la maitresse des lieux et son oeuvre et sa biographie magnifiques comme elles l’étaient, personne ne put vraiment rĂ©pliquer, bien que chacun tenta de le faire. Que le problĂšme n’était pas le communautarisme. Que la laĂŻcitĂ© avait Ă©tĂ© pensĂ©e Ă  un moment de notre histoire et qu’elle pouvait bien ĂȘtre repensĂ©e avec des amĂ©nagements, parce que nous ne vivions pas au XIXĂšme siĂšcle. Que oui, beaucoup de choses sont nĂ©gociables. Que la solitude et l’imagination. Que les jeunes qui ont commis les attentats sont nĂ©s en France et en Belgique. Que nous Ă©tions invitĂ©s Ă  parler de migrations. Que. Etc. J’étais sortie de chez rentrais chez moi, comme aprĂšs un combat de boxe, rouĂ©e de coups. Je n’arrivais plus Ă  traduire Ovide. Je lisais Le chevalier de maison-rouge. Sur la route du retour, j’avais entendu, au hasard d’une conversation amicale, autre chose. Je n’avais pas voulu savoir. Je recommençais, avec la surditĂ©. J’avais entendu d’ailleurs, dans la mĂȘme conversation amicale, les 41% d’intention de vote du FN. Mon fils avait dit alors c’est bizarre, Ă  20% tu pleurais toutes les larmes de ton corps et lĂ  non, tu pleures plus ? J’avais entendu autre chose, je l’avais un peu oubliĂ© parce que je n’osais pas l’entendre pour de bon, je me censurais. C’est revenu. J’avais entendu qu’à l’AssemblĂ©e Nationale, on avait applaudi l’annonce de la mort d’Abdelhamid Abaoud. J’avais entendu des mots forts, fermes, on souhaitait la mort des monstres, des barbares terroristes responsables des 130 morts parisiens. On voulait Ă©radiquer, frapper, se dĂ©barrasser, etc. Bien sĂ»r par la violence verbale on exorcisait l’horreur vĂ©cue, le traumatisme. Le monde qu’on aimait, terrasses, sports, musiques. Nous. Nous-mĂȘmes, notre plus intime, l’intime de ceux qui savent Ă  peu prĂšs mais ce n’est pas si facile ne pas ĂȘtre seuls, trouver le lien, faire du lien, vivre avec les autres proches et les autres-autres, on Ă©tait infiniment choquĂ©s et donc on voulait Ă©radiquer, pas seulement une idĂ©ologie, pas seulement on voulait en finir avec da’esh, on voulait en finir avec l’idĂ©e qu’il y avait de l’humain derriĂšre les jeunes qui prennent les armes et mitraillent de sang froid une foule qui Ă©coute de la musique ou boit un verre en terrasse. On en finissait avec l’humain, on disait monstre, barbare. Il y a plein de façons de sortir quelqu’un de l’humanitĂ©. On peut refuser de voir son corps enterrĂ©. On peut le traquer Ă  mort. On peut lui trancher la tĂȘte. On peut faire exploser son corps, le dĂ©chiqueter. Pour tirer sur les jeunes qui font la fĂȘte il fallait bien qu’Abdelhamid Abaud soit allĂ© loin dans la dĂ©shumanisation de ses victimes et dans la sienne propre, et sans doute imaginait-il trĂšs bien ce qu’il obtint un corps dĂ©composĂ©, qui n’a plus forme de on tient Ă  un fil. On tient chacun Ă  un fil. Si on tombe de l’autre cĂŽtĂ©, parfois dangereusement funambules, peut-on revenir ? Qui le sait ? A-t-on des exemples ? On tient Ă  un fil. Les maniĂšres de revenir Ă  l’humanitĂ©, c’est Ă  dire de retrouver l’équilibre entre toi et moi, l’autre et moi, un imaginaire de bonne distance, existent-elles quand on a basculĂ© ? Je n’en sais rien. Je voudrais savoir. Je me sens concernĂ©e par cette question, infiniment. J’ai notĂ© pourquoi mais pourquoi cette obsession, question devenue principale, alors que, alors que. Si je m’approche d’une rĂ©ponse, elle est intime et comme tout ce qui est si intime elle nous concerne collectivement.De retour chez moi, aprĂšs le silence suivi du dĂ©bat suivi de la violence verbale suivi du silence de nouveau, de retour chez moi, pleurer, pleurer, en cachette. Il y avait un jeune homme en fuite. Il avait Ă©tĂ© loin, il Ă©tait tombĂ© du fil de notre humanitĂ© oĂč nous marchons tous plus ou moins dangereusement, en funambules, il avait basculĂ©. Je pouvais avoir trĂšs peur de lui. Je connaissais, comme tant de monde, des gens qui avaient Ă©chappĂ© Ă  sa folie. Parmi eux, des trĂšs proches. J’avais tremblĂ© une partie de la nuit. Pas tremblĂ© je m’étais dĂ©composĂ©e. J’avais fait une expĂ©rience pas glorieuse rien ne m’intĂ©ressait que de savoir cette nuit-lĂ  si D Ă©tait vivant. J’étais sur un fil, moi aussi. J’avais eu peur et j’aurai encore trĂšs peur de lui et de ceux qui comme lui sont prĂȘts Ă  tout, Ă  regarder une foule comme une foule de morts, dĂ©jĂ . Pourtant je ne savais pas rĂ©pondre Ă  cette question et s’il revenait ? S’il revenait Ă  lui, s’il regrimpait sur ce fil, du cĂŽtĂ© de l’humanitĂ© ? Si je posais la question c’est que, allons, disons-le, c’est incroyablement optimiste, disons mĂȘme qu’il y a quelque chose de presque religieux lĂ -dedans je veux bien, si je posais la question tout en imaginant la traque et comment elle finirait, c’est que je pensais que jamais jamais personne n’est ce qu’il fait, ce qu’il dit, ce qu’il a fait, en tout cas personne personne ne se rĂ©duit Ă  ceci qu’il a fait, a dit, a cru, a pensĂ©. Qu’il y a un quelque chose d’autre et que ce quelque chose d’autre est parfois si loin qu’on n’y croit pas, parfois on peut aller le chercher, parfois c’est tout prĂšs. Je dis que c’est quelque chose que je pensais. En rĂ©alitĂ© c’est plus du cĂŽtĂ© de la croyance. Je l’avais, cette croyance, ok. Mais maintenant ça ne me suffisait pas, je voulais savoir si on peut revenir Ă  soi, retrouver le petit Ă©quilibre d’à peu prĂšs la solitude, la raison, d’à peu prĂšs l’imaginaire, si on peut retrouver un point Ă  peu prĂšs supportable de vie entre soi et les autres - si on peut, comment le peut-on ? Qu’est- ce qui fait qu’on hĂ©site ? Qu’est-ce qui dĂ©clenche le doute ?Le premier doute ? La premiĂšre image ? Qu’est-ce qui fait qu’on hĂ©site au moment mĂȘme du basculement ? C’est une question gĂ©nĂ©rale et elle ne prĂ©sume de rien, pas du tout de ce qu’a pensĂ©, fait, imaginĂ©, voulu ou pas Salah Abelstam. Je pensais qu’on pourrait savoir quelque chose de ça. Je pense qu’on pourra savoir quelque chose de ça. Je pense que c’est infiniment important pour rĂ©agir Ă  ce qui se passe quand certains de nos jeunes, endoctrinĂ©s, tuent d’autres jeunes du mĂȘme Ăąge, de tenter de savoir quelque chose de ça. Important pour comprendre, aprĂšs les phĂ©nomĂšnes d’inhumanitĂ©s dont l’Histoire ne manque pas, ce qui fait qu’on peut, peut-ĂȘtre, revenir Ă  soi. Parce qu’il faut bien qu’on revienne. A condition qu’on ne tue pas Salah Abelstam, Ă  condition qu’il donne Ă  ceux qui le traquent la possibilitĂ© de ne pas le tuer, Ă  condition que ceux qui le traquent soient bien convaincus qu’il n’a pas Ă©tĂ© jugĂ©, pas encore, qu’il n’est pas condamnĂ©, pas encore, on pourra entendre quelqu’un qui s’apprĂȘtait Ă  commettre un acte monstrueux et en savoir plus sur le monstre qu’on est, qu’on est un peu moins, qu’on peut ne plus ĂȘtre. 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La sĂ©lection du Club Billet de blog Immigration isoler le ministre de l’IntĂ©rieur Alors que GĂ©rald Darmanin a annoncĂ© sur RTL la prĂ©sentation d’une loi pour lever les rĂ©serves » lĂ©gislatives empĂȘchant l’expulsion du territoire d’étrangers dĂ©linquants, une centaine d'intellectuelles et de militantes appellent Ă  une campagne de mobilisation nationale ». Ils et elles veulent vaincre la politique de calculs rances et de cruautĂ©s dĂ©multipliĂ©es en lui opposant une logique de droits humains et dĂ©mocratiques Ă©galitaires ». par Les invitĂ©s de Mediapart Billet de blog La double peine ne s’assume pas, elle se supprime [REDIFFUSION] Depuis plusieurs jours, le ministre de l’IntĂ©rieur assĂšne des accusations hĂątives, des affirmations approximatives et des contre-vĂ©ritĂ©s, probablement dans le seul but de flatter une certaine partie de l’opinion. Pourtant, c’est bel et bien la double peine qui doit ĂȘtre abolie, et non ses faibles remparts. Billet de blog PrĂ©conisations pour les droits des enfants et adolescents isolĂ©s marocains Alors que le ministĂšre de l'IntĂ©rieur mĂšne une campagne aussi nausĂ©abonde que dangereuse contre les Ă©trangers, qu'ils soient en situation rĂ©guliĂšre ou pas, alors qu'il s'apprĂȘte Ă  dĂ©poser un projet de loi visant Ă  les priver de davantage de droits, SOS Migrants mineurs entend contribuer aux dĂ©bats urgents Ă  mener avant cette nouvelle offensive gouvernementale. Billet de blog Estrosi, toujours aussi fier de dĂ©loger des sans-abris [REDIFFUSION] Le localement tout-puissant maire de Nice est en grande forme aprĂšs avoir fait Ă  Darmanin des recommandations » en matiĂšre d’immigration que n’aurait pas reniĂ©es Le Pen pĂšre dans ses plus belles heures, voilĂ  que, en pleine canicule, il se rengorge d’avoir dĂ©logĂ© de leur campement de fortune des sans-abri vivant dans leurs tentes en plein soleil, sur une jetĂ©e. par Mouais, le journal dubitatif

LasĂ©rie UNTOLD est excellente depuis le dĂ©but, et The Rise and Fall of AND1 est l’une des entrĂ©es les plus divertissantes Ă  ce jour. Scott Hines est un architecte, blogueur et internaute compĂ©tent basĂ© Ă  Louisville, Kentucky, qui publie le trĂšs apprĂ©ciĂ© bulletin d’information Action Cookbook. "Le microbe n'est rien. Le terrain est tout" Louis Pasteur. Notre terrain, c'est notre terrain et nous avons le pouvoir de l'optimaliser pour favoriser la santĂ© ! Notre corps est notre meilleur ami mais il a ses lois et sa physiologie. En comprenant et en soutenant celles-ci nous favorisons notre santĂ© et sont les piliers de la santĂ© ?De la qualitĂ© de celles-ci dĂ©pend certainement un bon Ă©quilibre. Il y a des choix Ă  faire, et c'est plutĂŽt une bonne nouvelle. Favoriser notre sommeil permet de nous rĂ©gĂ©nĂ©rer, le mouvement au quotidien fait aussi partie de notre piliers de la santĂ© Stanislaw Pytel - Getty ImagesPour Jonas Delvenne, pharmacien spĂ©cialisĂ© en homĂ©opathie Les piliers de la santĂ© sont l'alimentation, le sommeil et le sport ! " Ai-je une alimentation saine, variĂ©e, contient-elle de tout ? Est-ce que je bois une eau de qualitĂ© ? Est-ce que je dors suffisamment ? Est-ce que je fais de l'exercice physique ? " Quand on rĂ©pond Ă  toutes ces questions, on a dĂ©jĂ  rĂ©pondu aux exigences des piliers de la piliers de la santĂ© Marija Jovovic - Getty ImagesNos pensĂ©es sont-elles positives ou pas ? Autre aspect important de notre Ă©tat de santĂ©, la nature de nos pensĂ©es. " GrĂące Ă  ce questionnement de base et des rĂ©ponses qui sont apportĂ©es, on peut rĂ©flĂ©chir Ă  comment amĂ©liorer les choses " poursuit Jonas notre niveau d'Ă©nergieAugmenter notre niveau d'Ă©nergie Maskot - Getty ImagesL'ATP ou AdĂ©nosine Triphosphate, molĂ©cule fabriquĂ©e Ă  l'intĂ©rieur de nos cellules, joue un rĂŽle important. Si on produit plus d'ATP, notre corps devrait mieux fonctionner et donc notre systĂšme immunitaire sera renforcĂ©. Il est alors conseillĂ© de consommer des acides gras insaturĂ©s, plus faciles Ă  brĂ»ler par les cellules, comme par exemple l'huile d'olive ou de colza. Consommons des huiles de bonne qualitĂ©, des omĂ©ga 3, les huiles de poissons gras. Le magnĂ©sium est le minĂ©ral de l'Ă©nergie et permet aussi la production d'ATP. Une bonne respiration profonde pourrait mĂȘme aider Ă  l'Ă©vacuation du dioxyde de cellules ont besoin de nutrimentsLes suggestions pour prendre soin de soi ne manquent pas, l’arsenal naturel nous propose aussi en gemmothĂ©rapie, le cassis ou encore l’églantier pour revitaliser notre organisme. En aromathĂ©rapie, les huiles essentielles comme le laurier noble, le thym, l’écorce de cannelle, le giroflier et la sarriette sont aussi suggĂ©rĂ©s. â–șâ–șâ–ș À lire aussi Coronavirus la "ruĂ©e" vers le ravintsara pose question " Une recherche qui ne peut se faire sans l’avis et le conseil de professionnels de la santĂ© " comme prĂ©cise Jonas Delvenne, pharmacien homĂ©opathe. Soyons attentifs Ă  notre alimentation, notre activitĂ© physique, notre sommeil et notre santĂ© psychologique " pour le reste si besoin, ce sera du cas par cas " prĂ©cise encore Jonas Delvenne. La santĂ©, un capital qui n’est pas dĂ», mais un potentiel Ă  valoriser constamment, car rien n’est dĂ©finitivement acquis. Une crise comme nous en vivons rappelle Ă  chacun combien il est essentiel de rester vigilant et prendre soin de notre humanitĂ© et de notre le mĂȘme sujetArticles recommandĂ©s pour vous Ptq2Pq5. 289 137 161 252 362 352 101 379 111

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