Laperte de poids au bout de 5 mois Ă©tait de 11,5 kg en moyenne, dont 8,19 kg de masse grasse et 3,65 kg de masse maigre. Lâamaigrissement a donc fait perdre davantage de masse grasse que de masse maigre. A 12 mois, 84% des participants pesaient toujours moins quâau dĂ©but de lâĂ©tude. Toutefois, les personnes qui avaient repris du poids
LE SĂCHAGE 1- DĂ©finition, objectifs, application, processDĂ©finition, objectifs, champs dâapplication a- dĂ©finition Le sĂ©chage est une opĂ©ration unitaire qui a pour but dâĂ©liminer par vaporisation lâeau qui imprĂšgne un produit liquide ou solide afin de le transformer en produit solide sec dont lâhumiditĂ© rĂ©siduelle est trĂšs faible. Le sĂ©chage se distingue de lâĂ©vapo-concentration qui ne traite que les produits liquides trĂšs humides exemple lait. Les produits liquides quâon veut sĂ©cher poudre de lait sont dâailleurs toujours prĂ©concentrĂ©s au prĂ©alables par Ă©vapo-concentration qui est une technique de dĂ©shydratation moins couteuse en Ă©nergie que le sĂ©chage. b- Objectifs Le sĂ©chage est largement utilisĂ© dans lâindustrie alimentaire oĂč il vient souvent en complĂ©ment dâopĂ©rations comme lâĂ©vapo-concentration, la dĂ©cantation, la filtration ou lâessorage. Il se pratique dans plusieurs cas lâhumiditĂ© rĂ©siduelle est incompatible avec la suite du procĂ©dĂ© le produit humide se conserve mal hydrolyse possible, modification de lâaspect physique par agglomĂ©ration des grains le coĂ»t du transport est plus Ă©levĂ© en prĂ©sence dâeau le sĂ©chage permet outre lâĂ©limination dâeau, la crĂ©ation de modifications de la structure interne du solide comme par exemple lâapparition dâune structure poreuse. A cause du coĂ»t Ă©nergĂ©tique Ă©levĂ© du sĂ©chage, lâindustriel cherche Ă avoir la plus basse teneur possible en eau Ă lâentrĂ©e du sĂ©cheur. La tendance est Ă nâutiliser le sĂ©chage que lorsque les procĂ©dĂ©s de sĂ©paration mĂ©canique restent impuissants pour atteindre lâhumiditĂ© rĂ©siduelle souhaitĂ©e. Le sĂ©chage des liquides est toujours prĂ©cĂ©dĂ© dâune autre opĂ©ration de dĂ©shydratation moins couteuse en Ă©nergie lâĂ©vapo-concentration. c- Exemples de produits Une grande partie des aliments que nous consommons ont subi une opĂ©ration de sĂ©chage. Le sĂ©chage peut ĂȘtre une Ă©tape nĂ©cessaire Ă la production du produit ou un rĂŽle dans la conservation de lâaliment . On peut citer par exemple les pĂątes alimentaires la charcuterie saucisson, jambon⊠les fromages sĂ©chage dans une ambiance contrĂŽlĂ©e les lĂ©gumes pois,⊠et fruits secs pruneaux, raisins, abricots⊠certains biscuits apĂ©ritifs sont produits par sĂ©chage Ă lâair chaud Ă partir dâune pĂąte de maĂŻs le sel gisement minier est concassĂ©, dissout, Ă©purĂ© avant dâĂȘtre essorĂ© et enfin sĂ©chĂ© jusquâĂ devenir du sel raffinĂ©. la conservation de beaucoup de types de grains ou de vĂ©gĂ©taux est assurĂ©e par le sĂ©chage cafĂ©, cacao, riz et autres cĂ©rĂ©ales, feuilles de thĂ©, Ă©pices⊠Certains produits liquides lait, lactosĂ©rum⊠des coproduits de lâindustrie alimentaire souvent destinĂ©s Ă lâalimentation du bĂ©tail, ou lâindustrie chimique additifs⊠pulpe de betterave sucrerie, tourteaux dâolĂ©agineux huilerie, drĂšches brasserie, jus de pomme⊠Voici la composition comparĂ©e de divers laits dĂ©shydratĂ©s d- SĂ©chage et stabilitĂ© du produit âą Le sĂ©chage est souvent utilisĂ© pour allonger la durĂ©e de vie du produit ; en effet en mĂȘme temps quâon diminue lâhumiditĂ© rĂ©siduelle du produit, on diminue lâeau libre disponible pour les rĂ©actions dâaltĂ©ration, câest-Ă -dire lâactivitĂ© de lâeau aw qui diminue en dessous de lâactivitĂ© minimale de dĂ©veloppement des microorganismes câest-Ă -dire aw He puis envoyĂ© sur le produit. Il se charge de lâhumiditĂ© du produit et ressort avec une humiditĂ© plus grande Ys et une enthalpie Hs peu diffĂ©rente de lâenthalpie quâil avait Ă lâentrĂ©e He car le sĂ©chage peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme isenthalpique. Le produit humide entre dans le sĂ©choir Ă un dĂ©bit massique Me et une humiditĂ© Xe ; il ressort sec Ă un dĂ©bit plus faible Ms avec une humiditĂ© rĂ©siduelle plus faible Xs aBilan MatiĂšre Permet de dĂ©terminer la capacitĂ© Ă©vaporatoire du sĂ©choir CE câest-Ă -dire le dĂ©bit dâeau Ă©vaporĂ©e du produit en kg ou tonne dâeau par heure Le bilan matiĂšre sur lâeau permet notamment de dĂ©terminer le dĂ©bit dâair sec permettant dâĂ©liminer 1 kg dâeau On appelle M le dĂ©bit de MatiĂšre sĂšche du broduit ; M . XE + V . YE = M . XS + V . YS donc si on note CE le dĂ©bit massique dâeau Ă©vaporĂ©e qui est encore appelĂ©e capacitĂ© Ă©vaporatoire du sĂ©choir CE, on obtient du cĂŽtĂ© produit CE= Me - Ms = M . XE - XS du cĂŽtĂ© de lâair CE = V . YS - YE dâoĂč M . XE - XS = V . YS - YE = CE Ceci revient Ă dire que lâeau enlevĂ©e Ă la matiĂšre Ă sĂ©cher a Ă©tĂ© Ă©liminĂ©e par lâair. DâoĂč pour Ă©liminer 1 kg dâeau, il faut utiliser 1 / YS - YE kg dâair sec et 1 kg dâair sec permet lâĂ©limination de YS - YE kg dâeau. ActivitĂ© 2 On considĂšre le sĂ©chage Ă©tudiĂ© dans lâactivitĂ© 1 1- dĂ©terminer la diffĂ©rence dâhumiditĂ© absolue Delta na existant entre lâair usĂ© © et lâair neuf A 2- En dĂ©duire la capacitĂ© Ă©vaporatoireCE du sĂ©choir pour un dĂ©bit dâair sec de 1000 kg/h. ActivitĂ© 3 Fabrication de poudre de lactosĂ©rum Lâinstallation de sĂ©chage dĂ©crite ci aprĂšs est Ă double Ă©tage elle est constituĂ©e dâune tour dâatomisation couplĂ©e Ă un lit fluidisĂ©. AprĂšs avoir subit une pasteurisation suivit dâune Ă©vapo-concentration, le lactosĂ©rum obtenu est Ă une concentration de 32% de MS ; il alimente la tour dâatomisation Ă une tempĂ©rature de 80 °C et Ă un dĂ©bit horaire de 2 tonnes / h . De lâair ambiant Ă 20 °C et dâhumiditĂ© absolue 0,005Kg dâeau /Kg dâair sec, est envoyĂ© dans la batterie de chauffage Ă©lectrique absence dâhumidification pour ressortir Ă 205°C et alimente la tour Ă un dĂ©bit que vous dĂ©terminerez ; lâair usĂ© ressort de la tour Ă 90 °C avec une humiditĂ© de 0,048 kg dâeau / kg dâair sec. Lâinstallation tour + lit fluidisĂ© a une capacitĂ© Ă©vaporatoire globale de 1322 Kg / h. Questions 1- Justifier lâintĂ©rĂȘt de la pasteurisation subit par le lactosĂ©rum Ă % de MS avant la dĂ©shydratation. 2-Quels sont les intĂ©rĂȘts de concentrer le lactosĂ©rum avant le sĂ©chage ? la concentration nâa pas eu lieu sur le mĂȘme site 3- LâactivitĂ© de lâeau aw du lactosĂ©rum a Ă©voluĂ© de la façon suivante pendant sa transformation aw lactosĂ©rum = aw lactosĂ©rum 32%MS = aw lactosĂ©rum poudre = AprĂšs avoir expliquer la diffĂ©rence entre aw et teneur en eau, expliquer lâintĂ©rĂȘt de cette Ă©volution dâaw. 4- Pourquoi le lactosĂ©rum ne risque -t- il pas de dĂ©gradation thermique au contact dâair Ă 205°C. Argumenter. 5- Le dĂ©bit de poudre sortant de la tour dâatomisation a une concentration en matiĂšre sĂšche de 92%. Calculer le dĂ©bit de cette poudre sortant de la tour dâatomisation grĂące Ă un bilan matiĂšre. 1° Ă©tage RĂ©ponse choisir parmi les suivantes 70 t/h ; 700 kg/h t/h ; 6- Calculer lâhumiditĂ© de la poudre en g dâeau / 100 g de MS sortant du lit fluidisĂ© 2°étage RĂ©ponse choisir parmi les suivantes 7 % ; ; 7- Placer les diffĂ©rents points de lâair de la tour sur le diagramme de Mollier. Le sĂ©chage est -il adiabatique ?Justifier la rĂ©ponse . 8- Calculer le dĂ©bit dâair Ă 205°C Ă envoyer dans la tour dâatomisation. RĂ©ponse choisir parmi les suivantes t/h t/h ; 1500 t/h ; ActivitĂ© 4 SĂ©chage de filet de saumon Lors de la prĂ©paration de saumon fumĂ©, aprĂšs les opĂ©rations de filetage suivi du salage, les filets de saumon sont sĂ©chĂ©s avant dâĂȘtre fumĂ©s. On veut sĂ©cher 400kg de filets de saumon Ă 70% dâhumiditĂ© dâeau / kg de matiĂšre humide en 4 heures. Lâair utilisĂ© a une tempĂ©rature de 26°C et une humiditĂ© relative Ă©gale Ă 55%. Le dĂ©bit dâair sec est de 3000kg dâair sec / heure. Au terme du sĂ©chage, les 400 kg de filet ont perdu 9% de leur poids. Questions 1- Calculez lâhumiditĂ© finale du produit en % en kg dâeau / 100kg de matiĂšre humide rĂ©ponse Ă choisir parmi ; 67% ; 69% 2- Calculez la capacitĂ© Ă©vaporatoire du sĂ©choir. en kg dâeau / h rĂ©ponse Ă choisir parmi 9 kg/h ; 12 kg/h ; 19 kg/h 3- En vous aidant du diagramme de Mollier, calculer lâhumiditĂ© absolue de lâair de sortie en kg dâeau /kg dâair sec rĂ©ponse Ă choisir parmi kg dâeau/kg ; kg dâeau/kg ; kg dâeau/kg 4- Sachant que lâair usĂ© point S sortant du sĂ©choir a une tempĂ©rature de 20°C, vous placerez les points dâentrĂ©e point E et de sortie S sur le diagramme de Mollier de lâair humide. Vous justifierez sâil sâagit dâun sĂ©chage adiabatique ou non. bBilan thermique Un cas dâĂ©tude intĂ©ressant concerne le sĂ©chage par convection dans la phase de vitesse constante. Si on se place dans lâhypothĂšse dâun processus adiabatique, on admet alors quâil nây a pas de pertes thermiques et que le solide ne subit aucune variation de tempĂ©rature entre lâentrĂ©e et la sortie du sĂ©cheur. Dans ce cas, la phase dans le sĂ©cheur proprement dit est adiabatique et le seul apport dâĂ©nergie est la puissance thermique au prĂ©chauffeur ?qui permet la vaporisation dâun dĂ©bit massique dâeau CE. Lâair humide Ă©voluant » sur une isenthalpe pendant ce sĂ©chage, on a HS = HEâ On en dĂ©duit P= V . HEâ - HE Dans ce cas la chaleur Ă fournir au prĂ©chauffeur pour vaporiser 1 kg dâeau est appelĂ©e CES Consommation ĂnergĂ©tique SpĂ©cifique en Kj/Kg dâeau Ă©vaporĂ©e est CES = HEâ âHE / YS-YE 7 les sĂ©choirsLes sĂ©choirs La classification des appareils peut sâeffectuer suivant le procĂ©dĂ© continu, discontinu, le mode de sĂ©chage convection, conduction, rayonnement, lyophilisation, ou le type de produits traitĂ©s solides en blocs, poudre, pĂąte , pulpe, filmâŠ. On signalera que lâutilisation dâun procĂ©dĂ© continu se fera prĂ©fĂ©rentiellement dans le cas dâune fabrication importante. Les sĂ©cheurs discontinus prĂ©sentent lâinconvĂ©nient majeur dâentraĂźner un coĂ»t Ă©nergĂ©tique supplĂ©mentaire Ă chaque fin de cycle. a les sĂ©cheurs Ă cylindres ils sont constituĂ©s dâun ou deux cylindres creux animĂ©s dâun lent mouvement de rotation et chauffĂ©s Ă lâintĂ©rieur par un fluide caloporteur vapeur. La matiĂšre Ă sĂ©cher est dĂ©posĂ©e Ă la surface du cylindre et encollĂ©e Ă lâaide de cylindres satellites qui servent aussi Ă rĂ©duire lâĂ©paisseur du produit. Ils conviennent pour les produits pĂąteux tels que les fruits & lĂ©gumes rĂ©duits en purĂ©e, les liquides concentrĂ©s . Exemple de produits purĂ©e de pomme de terre, purĂ©e de fruits ou lĂ©gumes, fĂ©cule de pomme de terre, amidon prĂ©-gĂ©latinisĂ©, lait, baby food,⊠CaractĂ©ristiques sĂ©chage continu par conduction. Remarque ce procĂ©dĂ© peut ĂȘtre utilisĂ© pour fabriquer de la poudre de lait qui ainsi fabriquĂ©e porte le nom de poudre de lait hatemaker » qui est trĂšs apprĂ©ciĂ© par lâindustrie de la chocolaterie, car ce produit a subi un traitement thermique poussĂ© contrairement Ă la poudre de lait classique dite spray voir atomisation. Exemple de la fabrication de flocons de pomme de terre purĂ©e dĂ©shydratĂ©e ; temps de sĂ©jour du produit= 20 Ă 30 secondes ; TempĂ©rature de la surface du cylindre 140 °C environ ; humiditĂ© rĂ©siduelle des flocons 5 Ă 6%. Exemple de process et de constructeur GMF Gouda Drum Dryer bCellule ou Ă©tuve de sĂ©chage Le produit est posĂ© ou accrochĂ© sur des chariot traversĂ© par le courant dâair chaud et sec qui arrive par des tuyĂšres disposĂ©s sur le plafond. Lâair usĂ© chargĂ© de lâhumiditĂ© du produit est repris par le plafond pour ĂȘtre recyclĂ©. Voir figure ci-dessous qui illustre le cas des cellules de sĂ©chage de saucissons ou jambons crus. voir ICI la fabrication du saucisson sec. c SĂ©cheur Ă lit fluidisĂ© Ce sĂ©choir convient pour des poudres divisĂ©es ou des flocons de cĂ©rĂ©ales qui sont placĂ©es sur un support poreux. Un courant dâair chaud et sec est soufflĂ© sous la couche de matiĂšre qui est mise en suspension dans le courant dâair, et un lit fluidisĂ© sâĂ©tablit ; les Ă©changes thermiques sont alors intenses et lâefficacitĂ© du sĂ©chage est trĂšs grande. De plus cela permet dâĂ©viter que les particules ne se collent entre elles ! Voir lâanimation suivante trĂšs interresante d SĂ©cheur par atomisation 1- Principe Lors de la dĂ©shydratation par atomisation, le liquide est pulvĂ©risĂ© en fines gouttelettes, dans une enceinte cylindrique verticale appelĂ©e tour qui peut atteindre 20 m de hauteur au contact dâun courant dâair chaud et sec afin dâĂ©vaporer lâeau. La poudre obtenue est entrainĂ©e par le flux dâair usĂ© jusquâĂ un cyclone ou un filtre Ă manche qui vont sĂ©parer lâair de la poudre. 2- PulvĂ©risation ou atomisation Le principe de ce sĂ©chage rĂ©side dans le fait quâon parvient Ă augmenter la surface spĂ©cifique de contact du produit liquide avec lâair en le pulvĂ©risant sous forme de spray ; la poudre obtenue par ce type de sĂ©chage est dâailleurs appelĂ©e spray » Il existe trois technologies diffĂ©rentes de pulvĂ©risation âą Les turbines centrifuges Le liquide est amenĂ© au centre dâune turbine entraĂźnĂ©e par lâintermĂ©diaire dâengrenages. Le liquide soumis Ă la force centrifuge est Ă©jectĂ© en fines gouttelettes. âą Les buses sous pression de liquide la pulvĂ©risation est effectuĂ©e par le passage du liquide Ă travers un orifice, lâĂ©nergie de dispersion Ă©tant apportĂ©e par le liquide lui-mĂȘme, vĂ©hiculĂ© sous pression . âą Les buses bifluide le liquide est alimentĂ© Ă une pression relativement basse. La dispersion en gouttelettes se fait par un jet dâair comprimĂ© Ă haute vitesse procĂ©dĂ© intĂ©ressant pour les produits comme le lait qui ne tolĂšre pas de forte pression. Voir lâanimation suivante 3- Association avec un lit fluidisĂ© Un lit fluidisĂ© interne ou extern Ă la tour dâatomisation est souvent associĂ©. Il permet de refroidir la poudre et dâĂ©conomiser de lâĂ©nergie. En effet, lâaugmentation de lâextrait sec ES au-dessus de 90 % demande une consommation importante dâĂ©nergie dans la tour de sĂ©chage pour Ă©vaporer lâeau. En ajoutant un lit fluidisĂ©, câest ce matĂ©riel, qui consomme moins dâĂ©nergie, qui permet dâaugmenter lâES. 4- Produit sĂ©chĂ© par atomisation Le lait en poudre air entre 200°Cet 250°C ; humiditĂ© rĂ©siduelle autour de 5%,lactosĂ©rum, le cafĂ© soluble, boissons⊠Exemple de process de fabrication de lait en poudre 8- SĂ©chage par lyophilisation âą Principe Lâeau est Ă©liminĂ©e par sublimation il faut donc passer par une Ă©tape de congĂ©lation. Lâeau devenue glace se transforme en vapeur sans passer par lâĂ©tat liquide dans des conditions prĂ©cises de tempĂ©rature et de pression -20°C et sous vide proche du 0 bar suivant le diagramme de changement dâĂ©tat de lâeau . Quelle diffĂ©rence entre le sĂ©chage et la lyophilisation ? âą Les Ă©tapes CongĂ©lation du produit Ă â20°C on travaille en gĂ©nĂ©ral sur des produits prĂ©-concentrĂ©s afin de rĂ©duire la teneur en eau Ă Ă©liminer, car le coĂ»t du traitement est proportionnel Ă la quantitĂ© dâeau Ă©liminĂ©e. Exemple cryoconcentration sur le cafĂ© ou les jus de fruits. Mise sous vide du lyophilisateur. Sublimation la vapeur dâeau est Ă©liminĂ©e au fur et Ă mesure. On parle de dessiccation primaire » qui se produit vers - 20 °C. DĂ©sorption lâĂ©vaporation sous vide se poursuit pour Ă©liminer ce qui reste en eau fortement liĂ©e. On parle de dessiccation secondaire ». La tempĂ©rature remonte Ă +30 + 40 °C. Cassage du vide pour revenir aux conditions ambiantes. âą IntĂ©rĂȘts / limites On obtient une trĂšs bonne qualitĂ© gustative des produits car il nây a que lâeau qui est partie ceci est marquĂ© sur le cafĂ©, si on compare du cafĂ© soluble atomisĂ© » avec du cafĂ© lyophilisĂ© ». Le coĂ»t est trĂšs Ă©levĂ© car le procĂ©dĂ© nĂ©cessite beaucoup dâĂ©nergie et est trĂšs long. Câest pourquoi son usage est rĂ©servĂ© aux produits chers », comme le cafĂ© ou les plats prĂ©parĂ©s cuisinĂ©s de lâextrĂȘme » pour les sportifs de hauts niveaux montagne, dĂ©sert ou bateau. âą ProcĂ©dĂ© industriel ProcĂ©dĂ© industriel de lyophilisation Lâappareil est un tunnel de 3 m de diamĂštre et 12 m de longueur. Le procĂ©dĂ© peut ĂȘtre prĂ©sentĂ© en deux Ă©tapes. La congĂ©lation du produit, de 10 Ă 15 mm dâĂ©paisseur maximum, placĂ© sur des plateaux, se fait par brassage de lâair froid créé par des batteries Ă - 40 °C, puis lâenceinte est mise sous pression rĂ©duite au moyen de pompes Ă vide. Les plaques chauffantes situĂ©es entre les plateaux, sont parcourues par un fluide caloporteur Ă 80 Ă 90 °C. La vapeur dâeau Ă -20 °C se forme et va se condenser sur les batteries Ă - 40 °C et les recouvrir de glace. Des chariots porte-plateaux facilitent la manutention. La plus grande partie de lâeau est extraite par sublimation passage de lâĂ©tat de glace Ă lâĂ©tat de vapeur. Actuellement, on rĂ©alise principalement la lyophilisation des champignons, celle des aromates, lĂ©gumes, jus de fruits, cafĂ©, thĂ©, Dâautres produits alimentaires, tels que viandes et produits de la pĂȘche, sont lyophilisĂ©s en quantitĂ© trĂšs faible, leur consommation trop limitĂ©e ne justifie pas une production Ă lâĂ©chelle industrielle dans tous les pays. II faut 15 Ă 20 heures pour traiter 2,5 tonnes de produit faible productivitĂ©. 9 les modifications physicochimiques Du fait de la trĂšs faible teneur en eau de lâaliment dĂ©shydratĂ©, la croissance des micro-organismes est stoppĂ©e, lâactivitĂ© enzymatique du milieu est fortement ralentie, de mĂȘme que les rĂ©actions dâhydrolyse, le brunissement enzymatique et lâoxydation des lipides. Cependant, les produits dĂ©shydratĂ©s ne sont pas stĂ©riles, et toute rĂ©hydratation accidentelle sera nĂ©faste, voire dangereuse. Le conditionnement dans un matĂ©riau Ă©tanche Ă la vapeur dâeau est conseillĂ©. NĂ©anmoins, les barĂšmes temps-tempĂ©ratures des opĂ©rations de dĂ©shydratation ne sont pas suffisants pour dĂ©truire les micro-organismes. La dĂ©shydratation nâa pas dâeffet pasteurisateur, encore moins strĂ©rilisant. Ce nâest pas une opĂ©ration dâassainissement. Il convient donc de bien respecter lâhygiĂšne de fabrication, la contamination initiale et Ă©ventuellement dâassocier dans le process une opĂ©ration dâassainissement souvent pasteurisation a. Certaines rĂ©actions se produisent en cours de dĂ©shydratation Elles retentissent sur les qualitĂ©s organoleptiques, nutritionnelles, ou mĂȘme fonctionnelles des protĂ©ines que contient lâaliment le pouvoir de foisonnement du blanc dâĆuf est diminuĂ© lors de sĂ©chage par atomisation. Ces rĂ©actions peuvent ĂȘtre Ă©vaporation de substances aromatisantes volatiles, oxydation des pigments, brunissement enzymatique, dĂ©naturation des protĂ©ines, gĂ©latinisation des grains dâamidon, brunissement non enzymatique par rĂ©action de certains acides aminĂ©s dont la lysine avec divers composĂ©s carbonylĂ©s tels sucres rĂ©ducteurs, vitamine C. Il en rĂ©sulte une moins bonne assimilation de la lysine, acide aminĂ© essentiel et la formation de composĂ©s aromatisants plus ou moins souhaitables. Lâoxydation des lipides et des pertes partielles des vitamines sensibles Ă lâoxyÂŹdation C et A ou Ă la chaleur B1 se produisent aussi. Cependant, une dĂ©shydratation bien conduite altĂšre peu les propriĂ©tĂ©s nutritionnelles. Des analyses de laits Ă©crĂ©mĂ©s totalement dĂ©shydratĂ©s montrent que la valeur biologique du lait est peu affectĂ©e et que les pertes en vitamines C et Bl sont respectivement de lâordre de 30 et 10 %. Les pertes en vitamines sont moins importantes que lors de la stĂ©rilisation du lait en rĂ©cipients. Soumis Ă la dĂ©shydratation, un aliment se contracte et ceci dâautant plus que la dĂ©shydratation est lente. Par contre, si la dĂ©shydratation est rapide, une couche rigide se forme Ă la surface de lâaliment et va dĂ©terminer la forme et le volume dĂ©finitifs du produit. Ă lâintĂ©rieur, suite Ă la dĂ©shydratation, la structure devient poreuse. Ces produits se rĂ©hydratent donc facilement, mais possĂšdent lâinconvĂ©nient dâĂȘtre plus sensibles Ă lâoxydation et de prĂ©senter un volume coĂ»teux au stockage. b. Certaines rĂ©actions se produisent au cours de lâentreposage Les rĂ©actions dâoxydation et de brunissement non enzymatique Maillard peuvent se poursuivre au cours de lâentreposage ainsi que lâaction de certaines enzymes. Ces derniĂšres peuvent ĂȘtre inhibĂ©es par le blanchiment prĂ©alable des lĂ©gumes. Lâaddition de certains additifs, tels les dĂ©rivĂ©s du dioxyde de soufre, peut limiter le brunissement non enzymatique ou les rĂ©actions dâoxydation. Le conditionnement Ă©tanche sous vide ou sous atmosphĂšre modifiĂ©e, en limitant lâoxydation, prolonge la durĂ©e de vie des aliments dĂ©shydratĂ©s, dâautant quâil protĂšge de toute rĂ©hydratation. Lâazote, substituĂ© Ă lâoxygĂšne dans lâemballage avant fermeture, permet une meilleure stabilitĂ© des pigments et des arĂŽmes. Inerte, inodore et peu soluble dans lâeau et les lipides, lâazote Ă©vite donc toute rĂ©traction de lâemballage. On peut ainsi tripler, voire quadrupler, la durĂ©e de vie des flocons de pommes de terre, lĂ©gumes dĂ©shydratĂ©s, graines olĂ©agineuses stockĂ©es Ă tempĂ©rature ambiante. Un matĂ©riau dâemballage opaque Ă la lumiĂšre, une tempĂ©rature dâentreposage maximale de 25 °C, voire 10 °C, conservent aux produits dĂ©shydratĂ©s leurs qualitĂ©s alimentaires jusquâĂ la date limite dâutilisation optimale DLUO.
ConformĂ©mentĂ lâarticle 2 du dĂ©cret n° 2006-352 du 20 mars 2006 relatif aux complĂ©ments alimentaires, les complĂ©ments alimentaires sâentendent des denrĂ©es alimentaires dont le but est de complĂ©ter le rĂ©gime alimentaire normal et qui constituent une source concentrĂ©e de nutriments ou dâautres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique Quand on dit rĂ©gime, lâon a toujours tendance Ă penser que câest synonyme de restriction, privation, manger moins en quantitĂ© moins de consistances, etc. Cela est en partie vrai, car ce serait mentir de dire quâil y a des rĂ©gimes oĂč lâon peut manger de tout, Ă la quantitĂ© quâon veut. En prenant des exemples extrĂȘmes », il serait en effet maladroit », pendant un rĂ©gime, dâabuser sur le foie gras ou encore la dâun autre cĂŽtĂ©, il serait Ă©galement inutile », voire nĂ©faste, de ne pas Ă©quilibrer notre alimentation, câest-Ă -dire de priver notre organisme dâun ou de plusieurs nutriments dont il a besoin pour son bon fonctionnement. On doit en effet lui fournir, et ce, quotidiennement, des glucides, des lipides, des protĂ©ines, des vitamines ainsi que des sels minĂ©raux, sans quoi il y aurait des carences pouvant affecter notre santĂ© ou tout au moins notre vitalitĂ©. Par ailleurs, comme pour le cas des rĂ©gimes hyperprotĂ©inĂ©s nĂ©gligeant les glucides et les lipides, lâorganisme serait obligĂ© de sâadapter pour transformer les protĂ©ines en Ă©nergie puisque normalement, il le fait avec les lipides et les glucides, ce qui risque de le lâaurez compris, il faut savoir bien choisir son rĂ©gime, et Ă©viter les rĂ©gimes qui sont dangereux pour la santĂ© Top 10 des pires rĂ©gimes. Dâailleurs, bonne nouvelle, il faut savoir quâil y a des aliments que lâon peut manger en illimitĂ© pendant un rĂ©gime, nâempĂȘchant en rien la perte de poids recherchĂ©e, pouvant mĂȘme la favoriser, et pouvant nous aider Ă contrer cette faim qui nous conduit Ă la tentation, notamment des grignotages. Il sâagit alors de repĂ©rer les rĂ©gimes qui en contiennent, et mĂȘme quâil y en a que lâon peut consommer Ă volontĂ© Ă cĂŽtĂ© de nâimporte quel Que lâon soit au rĂ©gime ou pas, il nous est toujours conseillĂ© de boire suffisamment dâeau. Et pour maigrir, il nây a pas de meilleur alliĂ© que lâeau. En effet, dĂ©jĂ , lâeau ne contient aucune calorie, donc, quelle que soit la quantitĂ© dâeau quâon boive, cela ne nous fera pas prendre du poids. Au contraire, lâeau figure parmi les aliments dĂ©toxifiants, câest-Ă -dire quâelle aide Ă Ă©liminer les toxines prĂ©sentes dans notre organisme. Et il faut savoir quâun organisme dĂ©barrassĂ© de ses impuretĂ©s est plus apte Ă ses fonctions de transformation des graisses en Ă©nergie, favorisant donc la perte de poids. Dâailleurs, plus notre corps stocke les toxines, plus il aura tendance Ă accumuler les noter selon nos activitĂ©s au quotidien, notre Ăąge, notre sexeâŠ, il faut boire entre 1,5 et 2 litres dâeau par jour, câest-Ă -dire entre 6 et 8 verres. Le mieux, câest de rĂ©partir cette quantitĂ© dans la journĂ©e. Dâailleurs, lâeau peut Ă©galement constituer un coupe-faim, puisquâelle peut par exemple attĂ©nuer une faim pressante, nous empĂȘchant ainsi de grignoter. Ce quâil faut Ă©viter, câest dâen boire en trop grande quantitĂ© en une seule fois, puisque cela risque de fatiguer les reins, et pourrait conduire Ă une insuffisance lĂ©gumineusesRiches en protĂ©ines, les lĂ©gumineuses constituent une excellente alternative aux viandes, notamment grasses, figurant parmi les ennemis de lâamaigrissement et pouvant dâailleurs favoriser certaines maladies comme celles cardiovasculaires. Et si lâon a tendance Ă les nĂ©gliger puisquâelles sont synonymes de rĂ©gime pour les vĂ©gĂ©tariens », donc faisant penser Ă ceux qui ne le sont pas Ă davantage de restriction, il faut savoir que les lĂ©gumineuses ont dâautres atouts pour une meilleure perte de effet, dĂ©jĂ les protĂ©ines quâelles contiennent en abondance constituent dĂ©jĂ un rĂ©ducteur dâappĂ©tit, et cet effet se retrouve doublĂ© » par les fibres dont elles sont Ă©galement riches, celles-ci coupant tout aussi bien la faim. Vous resteriez alors rassasiĂ©s entre les repas, ce qui Ă©loignera les envies de fringales. Sinon, il faut savoir que de multiples recettes pour les lĂ©gumineuses existent et ce, que ce soit pour des salades, des soupes, des sauces et mĂȘme des desserts, permettant de varier et dâĂ©viter la laitueSi lâon est au rĂ©gime et donc quâon veut Ă©liminer un certain nombre de poids, lâun des principaux ennemis, câest bien les calories en trop. La laitue est alors un excellent alliĂ©, puisquâil faut savoir que pour une tasse, elle ne contient que 10 calories. On peut ainsi la classer parmi les aliments coupe-faim, puisquâon peut en consommer autant quâon veut. Par exemple, si lâon a encore faim aprĂšs le repas de midi, on peut y remĂ©dier avec une bonne salade de noter si on peut manger Ă volontĂ© de la laitue, il faut faire attention Ă la vinaigrette. Ce quâil faut surtout Ă©viter, ce sont les vinaigrettes achetĂ©es toutes faites, qui peuvent contenir beaucoup de gras. Le mieux, câest dâen prĂ©parer soi-mĂȘme, avec par exemple du yaourt nature, un peu de jeu de citron et pour relever le gout, on peut utiliser des fines pomme de terreComme nous lâavions dit, il ne faut pas priver notre organisme de glucides, sans quoi, notamment notre cerveau serait privĂ© du nutriment dont il a le plus besoin. Un rĂ©gime favorisant la pomme de terre figure alors parmi ce quâil y a de mieux. Et si lâon croit que la pomme de terre fait gagner du poids, ce nâest pas vrai, car il faut savoir quâune portion de cet aliment ne contient au maximum que 120 calories, alors quâapportant 3 g de fibres alimentaires, ces derniĂšres, nous le rĂ©itĂ©rons, ayant un trĂšs bon effet noter comme pour la vinaigrette avec la laitue, il faut faire attention Ă ce que lâon associe avec la pomme de terre, puisque ce sont plutĂŽt le beurre ou la margarine en trop lâaccompagnant qui font grossir. Et bien Ă©videmment, il faut Ă©loigner les frites, la pomme de terre cuite au four en Ă©tant par exemple une dĂ©licieuse » concombreParmi les aliments comptant le moins de calories, on compte Ă©galement le concombre. En effet, vous lâauriez peut-ĂȘtre remarquĂ©, il contient notamment de lâeau, 90 % pour ĂȘtre plus prĂ©cis. Mais ce nâest pas tout, car le concombre est Ă©galement un trĂšs bon dĂ©toxifiant, nettoyant lâorganisme et donc favorisant lâamaigrissement comme nous lâavons pommeOn nous le rĂ©pĂšte Ă©galement souvent, il faut manger des fruits. Et parmi les meilleurs alliĂ©s dâun rĂ©gime, on distingue la pomme. En effet, outre le fait dâĂȘtre riche en sels minĂ©raux, ce fruit est trĂšs peu calorique, une pomme moyenne dâenviron 150 grammes nâapportant quâenviron 60 calories. On peut ainsi faire appel Ă une pomme, quand lâenvie de grignotage est insupportable ».Le cĂ©leriSi la laitue ne contient que 10 calories par tasse, le cĂ©leri cru fait mieux », car il nâapporte que 6 calories par branche. On peut ainsi en manger autant quâon veut, avec une soupe, une salade, chouTrĂšs pauvre en calorie, donc quâon peut manger en grande quantitĂ©, le chou contribue pourtant Ă sâassurer dâune alimentation Ă©quilibrĂ©e, contenant en abondance des vitamines ainsi que des sels minĂ©raux. Dâailleurs, au-delĂ de la perte de poids, le chou est Ă©galement riche en antioxydants, permettant de lutter contre les effets des radicaux fromage blanc allĂ©gĂ©Le fromage blanc allĂ©gĂ© se dĂ©marque par le fait quâelle ne contient pas de graisses. Câest ainsi que lâon peut le classer parmi les aliments les moins caloriques, alors quâil est bien consistant, Ă©loignant la faim et aidant Ă varier ou Ă accompagner les aliments dits lĂ©gers » comme la laitue ou le cĂ©leri vus plus dâolivePour la prĂ©paration dâune vinaigrette ou pour cuisiner la pomme de terre, rien de mieux que lâhuile dâolive. Apportant du lipide sain » pour lâorganisme, elle constitue la meilleure alternative Ă dâautres aliments trop gras, Ă©loignant non seulement la prise de poids, mais Ă©galement tout ce qui est mauvais cholestĂ©rol, hypertension artĂ©rielle⊠Attention, lâhuile dâolive nâest pas Ă consommer en illimitĂ©e ».Ces articles pourraient Ă©galement vous intĂ©resser Les meilleurs brĂ»leurs de graisses 2016Comment perdre ses poignĂ©es dâamourComment brĂ»ler des graisses rapidement pendant lâĂ©tĂ©